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ORPHANED LAND (is) - Mjc Ô Totem à Rillieux-la-Pape (26/10/13)

Groupes Présents au concert :
Date du Concert : samedi 26 octobre 2013
Lieu du Concert : Mjc Ô Totem (Rillieux-la-Pape, France)

Cela faisait déjà plus d’un mois que, si vous écoutez souvent France Info, vous avez peut-être déjà entendu que se tiendrait un concert d’ORPHANED LAND le 26 octobre à Rillieux-la-Pape (aussi étrange que cela puisse paraître, je vous parle d’une commune de 25.000 habitants au Nord de Lyon). La médiatisation d’un concert de ce genre fait plaisir, ça, c’est sur. Il sera également sympa de noter que l’honneur d’organiser cette soirée revient au Headbang Club de Lyon, assos’ sans prétentions, organisatrice de petits concerts dans la région. Mais la venue d’ORPHANED LAND en terre lyonnaise, vous en avez bien conscience, c’est quelque chose de différent, tant la popularité et le succès des Israéliens n’ont cessé de croître ces dernières années.
Les joies des transports en commun nous feront arriver pour le dernier morceau de THE MARS CHRONICLES, attachant par son imagerie science-fiction à fond et surtout par son Post-Death Metal, hybride et tordu à souhait.

Invité quasi-surprise de la soirée, annoncé à peine une semaine avant le concert, MATRICIDE entame son set devant un public conséquent et déjà au taquet. Faut dire, un groupe de Metal israélien, rien que pour le principe, il faut le voir live. Et lorsqu’il s’avère que les Israéliens en question jouent un Metalcore appuyé par un groove hors du commun, ce n’est plus des curieux qui sont dans le public, mais des malades du moshpit et du slam ! Ce LAMB OF GOD juif (non, je ne ferais aucune blague !) sème la folie et le chaos en moins de deux, son efficacité et sa technique étant clairement taillés pour les foules. Un grand roux un peu surexcité réclamera un wall of death, approuvé sans difficulté par le frontman Ran. Initiative plutôt cool, même si le public lyonnais doit faire des efforts de synchronisation pour se rentrer dedans en même temps. Le capital sympathie de la bande n’est plus à prouver, dès lors que les lascars laissent les membres d’ORPHANED LAND monter sur scène pour poser une table basse et sortir les bouteilles de whisky. Sympa et plutôt fun. Surtout lorsque Kobi et ses potes, soit dans un élan de folie (alors qu’on les imaginait plutôt sérieux) soit par amour d’une quelconque tradition entre formation Metallico-Israëliques, dérouleront des rouleaux de papier-toilette pour en mettre un peu partout, aussi bien sur les musiciens que sur les amplis. Musicalement, tout est parfait, si ce n’est le temps accordé au groupe par l’organisation… Le set malheureusement extrêmement court prendra fin au bout d’une minuscule demi-heure. A revoir vite ! Une excellente surprise, et une très bonne découverte (9/10)

Il est dommage de voir la salle se vider de façon importante lorsque KHALAS "THE ARABIC ROCK ORCHESTRA" entame son set. Sa musique se rapportant (j’ose supposer que vous vous en doutez, avec un nom pareil), assez facilement à celle de leurs compagnons de route d’ORPHANED LAND avec un aspect oriental tout de même plus présent, la perspective d’un chouette concert sortant de l’ordinaire semblait évidente. Sans briser cependant les codes musicaux définis par leurs ainés, KHALAS "THE ARABIC ROCK ORCHESTRA" semble plus proche d’une certaine « tradition », n’hésitant pas à glisser dans sa setlist une reprise bien burnée du chanteur égyptien Muhammad Abdelwahab, qui a eu son heure de gloire dans les années 20, à ajouter grand nombres de samples orientaux à sa musique ou encore à se faire accompagner d’un percussionniste. Le public, que l’on aurait pu imaginer borné à attendre seulement la tête d’affiche, accueille le groupe avec les applaudissements qu’une telle chimère musicale mérite. Orientalisant et dépaysant à souhait. (7/10)

Dernier représentant de l’Hexagone pour cette soirée, KLONE est décidément partout en ce moment : alors que son label Klonosphère marche du feu de Dieu, le groupe s’offre en plus le luxe d’intégrer une belle tournée comme celle-ci. Sur les routes depuis plus d’un an pour défendre son dernier rejeton, l’incroyable The Dreamer’s Highway (de nombreux petits veinards réussiront d’ailleurs à s’approprier un exemplaire gratuit du poster à l’image de cet artwork onirique à souhait), cette troisième date lyonnaise de la formation ne fera pas exception. La setlist, pour le plus grand bonheur purement égoïste de votre serviteur, sera squattée majoritairement par cet album. L’arrivée de la bande menée par Yann Ligner, qui a définitivement fait de KLONE ce qu’il est depuis son arrivée en 2004, se fait sous les yeux d’une Mjc Ô Totem pleine comme un œuf et où la chaleur est désormais étouffante. « Rocket Smoke » ouvre le bal, son tenu d’une main de maître et effets lumineux psychédéliques à l’appui. C’est avec grand plaisir que l’on retrouve encore l’omniprésent Morgan Berthet, batteur live de la formation derrière les fûts, qui enchaine ce set après celui de THE MARS CHRONICLES et qui avait déjà convaincu les Lyonnais de son talent en août, en compagnie de FRONTAL (quand je vous disais qu’il était partout…) au Sylak Open Air. La communication entre le public et le groupe se fait de façon incroyablement simple et humaine, les blagues plus ou moins douteuses et les remerciements fusant bon train. Mais rassurez-vous, ils ne sont pas là seulement pour prouver qu’ils demeurent l’un des groupes Français les plus sympathiques : sur scène, l’art se vit avec sueur et passion. Ca headbangue à se déboiter les cervicales de partout, c’est en transe devant et grâce à tant de beauté. En bref, ça déménage sec. Leur musique hybride, groovy et flirtant de façon délicieusement obscène avec le progressif se vit bien évidemment dans des salles relativement « intimes » (400 places à tout casser en l’occurrence). La prestation du combo de Poitiers sera sans réelle surprise d’après les aficionados. Dans ce cas là, que chaque concert de KLONE à l’avenir soit le même que ce soir-là. (10/10)

Suite à ce tsunami Français, l’installation du matériel d’ORPHANED LAND se fera très rapidement, pendant que les douces mélodies du dernier album de GOJIRA passent dans la sono. Un sound-check frugal, les roadies viennent déposer des bouteilles d’eau un peu partout sur scène. Les lumières s’éteignent. L’artwork d’All Is One est projetée derrière le kit de batterie. Et ça y’est.
Bon. Maintenant, fini de rire. Car oui, loin de moi l’idée de faire un jeu de mots facile (même si j’aime beaucoup ça), mais ORPHANED LAND était attendu comme le Messie. Et dès lors que l’intro à l’oud de « Through Fire And Water » sort des enceintes, le public rentre dans une torpeur presque religieuse, alors que le groupe n’est même pas encore sur scène. Kobi, en véritable maître de cérémonie et monstre de charisme qu’il est, vêtu d’une simple djellaba et de nombreux chapelets, s’adresse continuellement à un public buvant la moindre de ses paroles. Aussi bien lorsque le frontman aborde le conflit syrien que lorsqu’il taquine gentiment l’ingé son, ce chanteur dégage une réelle aura. Un seul geste, ou un seul mot de sa part incitera le public à chanter ou à sauter.
Ainsi, pendant plus d’une heure et demie, le groupe (dont le premier album date tout de même de 1994) exprime explicitement sa joie d’être là, et de partager ce moment fort en émotion avec un public totalement acquis à la cause du groupe et qui, plus que jamais, est réceptif au message fort en sens que le groupe véhicule, sans que l’ambiance ne tourne au pompeux et au tristounet. Tout se déroule dans la plus grande convivialité, et la plus grande simplicité. Mais simplicité ne signifie pas amateurisme. Comme je le disais plus tôt, ORPHANED LAND, c’est plus de vingt ans de carrière. Même si les jeunes nouveaux venus dans le groupe, Matan Shmuely (batterie) et Chen Balbus (guitare), ne sont pas forcément aussi à l’aise scéniquement (mais bon sang, chapeau la technique ! Très très bon le solo de batterie !) que les trois autres vétérans présents depuis 1992, le show est millimétré au quart de poil : pour de nombreux morceaux, les clips sont diffusés en fond de scène et calés à la seconde près sur la musique. Etrangement, ce sont les morceaux tirés d’All Is One qui remportent de loin le plus de suffrages. Signe évident de la qualité et de la popularité de cet album ? Aucune faute technique, peu importe le morceau joué, tout est impeccablement carré. On aurait facilement pu imaginer un groupe exténué par cette tournée mondiale, mais que nenni : les cinq Israéliens sont dans une forme olympique, et donnent leur concert avec la fougue du premier jour.
Le groupe ne se fera pas prier pour revenir jouer un rappel qui ne tournera qu’autour du premier album Sahara, à commencer par la frissonnante et minimaliste balade « The Beloved’s Cry » (« Un vieux morceau, que vous connaissez peut-être »). Le traditionnel et inévitable « Ornaments Of Gold » clôt la soirée, sous un tonnerre d’applaudissements, après que le public ait chanté à plein poumons la mélodie pendant un bon moment, quand bien même le morceau était fini. Un moment unique, d’une beauté et d’une majesté impériale, symbole fort de cet amour que la France porte à ORPHANED LAND. Tout comme cette heure et demie de concert. (10/10)


Ajouté :  Jeudi 07 Novembre 2013
Live Reporteur :  Hizia
Score :
Lien en relation:  Orphaned Land website
Hits: 14329
  
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