DEVILDRIVER (usa) - The Last Kind Words (2007)
Label : Roadrunner Records / Warner
Sortie du Scud : 18 juin 2007
Pays : France
Genre : Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 45 Mins
Ceux qui viennent là pour lire que Dez Fafara, l’ancien chanteur de COAL CHAMBER (ah merde, je l’ai dit) fait ci ou ça peuvent passer leur chemin. Premièrement parce que je ne pourrais pas comparer, ne connaissant COAL CHAMBER que de nom et deuxièmement parce que… je ne connais COAL CHAMBER que de nom. Bon, j’ai placé mon quota, je peux maintenant travailler sur ce qui nous intéresse : DEVILDRIVER.
Pour ce troisième album, on peut dire que le combo a mis les petits plats dans les grands. Compositions qui font presque mouches à tous les coups, production impeccable, un artwork à la fois riche et sobre. Bref, une belle réussite pour DEVILDRIVER. Et le résultat est qu’on est pris pendant 45 minutes dans un tourbillon de violence, de brutalité et qu’on en ressort déconfit, décontenancé et pourtant heureux. Parce qu’on s’est fait marteler la tronche pendant tout ce temps. Serait-ce la preuve d’un penchant pour la sado-masochisme ? Merde, maman, faut que je consulte ! En tous cas, je ne sais pas quels sont les termes du contrat que les gars ont avec Roadrunner, mais ils semblent qu’ils soient coobligés à fournir des putains de petites bombes pour nos chères oreilles délicates.
« Clouds Over California » fait l’effet d’un trompe l’œil. On a l’impression que, de par les petites notes qui viennent soit disant calmer le tout, on ne risque rien. Cependant, on devrait maintenant savoir qu’il ne faut pas se fier aux apparences. « Horn Of Betrayal » est une bonne démonstration de ce que peut faire DEVILDRIVER. Des rythmiques puissantes alliées à de petits riffs mélodiques, mais pas trop. Et un Fafara qui se déchire les entrailles pour faire sortir le chant de son être. « Tirades Of Truth » possède une intro qui augmente en intensité au fil des mesures mais qui est trippante. Et il y a « These Fighting Words » qui est vraiment le morceau le plus communicatif de l’album. Un refrain qui n’est pas sans faire penser à FEAR FACTORY par moment, une intro en fade in qui déchire tout, une batterie qui agit comme un rouleau compresseur. Bref, le pur produit de ce qui se fait dans le Metal puissant et mélodique quand il est bien fait. Et le break acoustique (qui se reprend à la fin) donne une nouvelle dimension titanesque à ce morceau.
Comme quoi, ce n’est pas parce qu’on vieillit, comme Fafara, qu’on doit perdre sa hargne et ses couilles sur le chemin.
Ajouté : Lundi 30 Juillet 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Devildriver Website Hits: 14333
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