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STRATOVARIUS (fi) - Le Trabendo à Paris (01/11/15)

Groupes Présents au concert : DIVINE ASCENSION, GLORYHAMMER, STRATOVARIUS
Date du Concert : dimanche 1er novembre 2015
Lieu du Concert : Le Trabendo (Paris, France)

Le Trabendo, salle la plus biscornue de Paris, accueille ce soir de novembre STRATOVARIUS, une pointure du Heavy Metal scandinave. Un quart de siècle, 15 albums studio, une influence sur des dizaines de formations de par le monde et une grosse cote en France (44 dates depuis 1996), en particulier depuis la fin des années 90 (Zénith en 1999 avec ANGRA et en 2003 en tête d'affiche). Avec eux sur cette tournée, GLORYHAMMER dont le nom commence à revenir avec insistance sur la toile, et de courageux australiens venus goûter aux frimas de notre automne.

C'est justement DIVINE ASCENSION qui ouvre le bal avec un Metal progressif à chanteuse somme toute assez banal, simplement rehaussé par la belle énergie et l'enthousiasme presque puéril qu'ils déploient. Débarqués de leur hémisphère pour faire l'article de leur second album Liberator, Jennifer Borg et sa troupe ont adoré Paris. Pas sûr que la réciproque soit valable. La peluche juchée sur le clavier a beau ingurgiter tout le vin rouge que le groupe lui verse dans la gorge, elle ne restera que le témoin privilégié d'un set un poil chiant qui ne valait peut-être pas les milliers de kilomètres parcourus… En fin de set, la salle pourtant déjà bien remplie finit par répondre poliment aux invectives de la souriante frontwoman, mais semble clairement attendre la suite !

La suite, c'est GLORYHAMMER : avec un nom pareil, on donne vite la tendance ! Ce combo encore neuf (créé en 2010) est le fantasme heroic-fantasy de la voix et du clavier de ALESTORM Christopher Bowes. Les écossais qui ont déjà bien roulé leur bosse, ont emporté dans leurs valises Space 1992 – Rise of the Chaos Wizards, leur second opus. Déguisés et grimés, les cinq gaillards envahissent la scène avec assurance et envoient le morceau éponyme en guise d'amuse-bouche. Hyper efficace, ce titre illustre les velléités power et epic de GLORYHAMMER, avec un refrain hyper catchy, des lignes de chants entêtantes et un concept quasi-parodique qui fait mouche.
En effet, le groupe pousse tellement dans le kitch qu'il se met directement à l'abri des critiques souvent entendus à l'encontre des formations "à la RHAPSODY" qui étaient encore légions il y a quelques années. Thomas Winkler, le frontman suisse, alias "Angus Mc Fife", porte un costume à mi-chemin entre le garçon d'écurie moyenâgeux et le figurant de Star Trek, avec en prime les lunettes de Doc dans "Retour vers le futur" et une coupe au bol dégueulasse. Pas peur celui-là. Bon on a aussi un chevalier chauve, un barbare barbu, et une déclinaison de personnages un peu perchés pour faire le nombre. Passé l'effet de surprise on se surprend à regarder sans se forcer ces hurluberlus qui connaissent bien leur sujet. "Legend Of The Astral Hammer", "Angus McFife" ou le très dansant "Universe On Fire" passent comme une lettre à la Poste, tout comme l'apparition improbable d'une jeune femme soutenant un gros marteau en plastique, et la chorégraphie ridicule qui s'ensuit. Le style est comparable à ce qu'a pu faire Luca Turilli sur son deuxième disque en solo, Prophet Of The Last Eclipse, mais avec un grain de folie contagieux.
Ce qui passe moins c'est la quantité impressionnante de samples, d'effets, de bandes, qui dénaturent la prestation. Du vocoder sur les chœurs, des parties classiques balancées sans vergogne, même le chanteur se fait parfois seconder par des bandes sur les parties les plus exigeantes.
La mise en scène des membres du groupe, qui incarnent chacun un ou plusieurs personnages, est permanente, et empreinte d'une auto-dérision toute britannique. La réponse du public est extrêmement positive, en témoignent les quelques maillets et autres masses gonflables ou en carton qui émergent de la foule et les décibels émanant de la fosse à l'issue de chaque morceau. "The Unicorn Invasion of Dundee", cheesy à souhait, vient clore le set de GLORYHAMMER, un nom et un concept sur lequel on n'aurait pas mis un sou mais qui risque de faire son trou.

Voilà STRATOVARIUS reparti sur les bons rails ! Enfin un très bon album, Eternal, et une vraie belle tournée de 41 dates rien qu'en Europe. Mais au-delà de ça, le nouveau STRATO peut enfin être considéré comme un groupe à part entière, et non pas un tribute à l'ère Timo Tolkki, dont l'ombre planait sur les finlandais depuis Polaris en 2009.
Puissante entrée en matière avec "My Eternal Dream", un des brûlots du dernier cd qui envoie sur scène un Timo Kotipelto très en forme, très mobile en début de concert, un rien poseur, mais à l'indéniable charisme. Cela n'échappe pas aux quelques quinquas hystériques debout sur les rambardes dans le fond de la salle. STRATO s'assure ensuite, avec "Eagleheart" , la petite friandise pop-Metal de Elements Pt.1, un début de concert tranquille et l'adhésion immédiate du Trabendo. Le public est assez jeune, et la setlist répondra plutôt aux attentes de ces nouveaux fans qui ont pris la carrière du groupe en route.
"Phoenix" donne l'occasion à Timo de faire participer la salle, et de goûter à la belle ambiance du soir. "Lost Without A Trace" ralentit un peu le tempo. Ce titre de Lauri Porra issu de Eternal a moins d'éclat que sur l'album, mais il témoigne de la mutualisation des tâches de composition qui a accompagné les changements de line-up au sein du groupe. Cela vaut surtout pour Matias Kupiainen, qui en plus de mixer les albums depuis Polaris, est devenu le principal garant technique d'un groupe qui a toujours veillé à maintenir une très haute exigence dans le domaine, notamment depuis Episode (1996). Jens Johansson (claviers), dont les exploits avec Malmsteen puis STRATO font office de référence, tient son rang assez sobrement avec ses airs de savant dégénéré vouté sur son Roland A-800.
Trois morceaux un peu plus anciens viennent apporter un peu de profondeur à la setlist, d'abord "SOS" de Destiny, pour lequel Timo rappelle que le groupe a enregistré un clip (horrible) en 1998. L'ambiance mystérieuse et incertaine du morceau est bien retranscrite, le solo de guitare reste fidèle à l'original, tout va bien. "Paradise" issu de Visions a longtemps été un incontournable des concerts, avec son refrain haut-perché entêtant et son rythme taillé pour la scène. Revenu en odeur de sainteté lors du "Visions Tour" en Finlande et Amérique du Nord fin 2014, il est parfaitement interprété et réchauffe encore l'atmosphère et le cœur des fans de longue date. Entendre Timo aborder ce refrain difficile sans fausse note est d'ailleurs une excellente surprise, lui qui a depuis quelques années dû revoir ses ambitions à la baisse, changer la tonalité de certains morceaux et accepter de ne plus être le vocaliste Metal aux 5 octaves qui a révélé tant de vocations. En plus d'être un frontman de premier ordre, son talent et son professionnalisme forcent toujours le respect. Tant est si bien que lorsqu'il massacre "Against The Wind", morceau speed de Fourth Dimension, avec une horrible voix de tête, on lui pardonne volontiers.
Entre temps et comme souvent, Lauri Porra a fait retomber le soufflé avec un horrible solo de basse (incluant "la Marseillaise"…) qui prive le public d'un éventuel titre supplémentaire. Dommage. "The Lost Saga", le long titre épique du nouvel album n'est pas un chef d'œuvre (dans la même veine, "Elysium" par exemple, est bien meilleur), mais la fin vaut quand-même le coup, pour la belle performance de Kotipelto sur la partie lente. On remarque peu Rolf PIlve, qui a succédé à Jörg Michael derrière les fûts, mais il assure dans son style, moins puissant mais très tonique, une belle partition, en particulier sur ce titre très long et exigeant.
Jens nous gratifie d'un petit solo et introduit "Black Diamond", classique parmi les classiques, hélas comme souvent bâclé par le dernier cité, et prétexte à un certain relâchement généralisé sur scène. Ce titre emblématique n'inspire pas à ses auteurs la même motivation que lors de la grande période du groupe, dans ce cas, pourquoi ne pas le retirer ? On a bien vu ANGRA, après les multiples changements de personnel, reléguer "Carry On", le méga-hit des premières heures, à une apparition en début de show dans un medley avec "Nova Era"… La question ne perturbe pas le Trabendo, qui donne de la voix à l'approche des rappels, "Unbreakable", solide single du très bon Nemesis, achevant les débats.
"Forever" ne profite pas du recueillement qu'il impose habituellement, le public est excité, impatient. Dans une setlist "facile" sans temps mort, une balade pratiquement guitare-voix est une pause trop brutale. Heureusement "Shine In The Dark", le single de Eternal avec son air simpliste et ses paroles naïves, remet en piste l'assistance, avant "Hunting High And Low" qui achève les concerts de STRATOVARIUS depuis 2011. Allongé de manière faire participer les fans, il permet de terminer en beauté dans un joli moment de communion.
Se termine ainsi un set globalement convaincant, certes un peu court et sans grandes surprises, mais à la hauteur de ce qu'on était en droit d'attendre d'un groupe très pro, carré, qui semble avoir fait l'amalgame parfois délicat entre les différentes générations qui le composent, et viennent le voir jouer. En 2004 lorsque STRATOVARIUS était en pleine scission et assurait tant bien que mal les dates contractuelles, était sorti un t-shirt arborant le slogan "Strato is dead, long live STRATO". Onze ans plus tard on n'a quand-même jamais été si optimiste pour son avenir.


Ajouté :  Jeudi 26 Novembre 2015
Live Reporteur :  JB
Score :
Hits: 8407
  
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