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GLOOMY EMBODY ABYSMAL (FRA) - Dyp (Déc-2011)


Et si le nouveau Tuomas Saukkonen, ou le nouveau Peter Tägtgren, de l’Extrême mélodique était français ? Cette simple supposition pourrait prendre l’allure d’une agression aux yeux de tous les adorateurs de ces deux génies instrumentalistes. Pourtant, il serait dommage de ne pas donner sa chance à Dyp qui, avec à peine vingt hivers au compteur, est déjà engagé au sein de nombreux projets, dont un où il officie en seul maître à penser, GLOOMY EMBODY ABYSMAL. Profitant, sous cet étendard, de la sortie de son premier album, aussi dérangé que dérangeant, on retrouve donc le Langrois pour nous dévoiler les coulisses de l’enfantement de ce disque, Suicidal Art, qui tourne autour d’un thème trop souvent utilisé à la légère, mais chargé d’une signification profonde pour son interprète.

Line-up
: Dyp (Chant, tous les instruments)

Discographie : I See You In Hell (démo - 2007), Engrave With Pain (split album - 2009), M.M.M (demo - 2009), Suicidal Art (album - 2010)



Metal-Impact. Content de te retrouver pour les lecteurs de Metal Impact. Comment vas-tu, pas trop de soucis avec la neige par chez toi ?
Dyp. Salut, merci, je suis aussi content de te retrouver. Je vais bien, depuis la dernière fois ; la neige, on fait avec.

MI. A l’été 2009, je t’avais déjà interviewé, mais pour MOONLORD, un groupe dans la plus stricte définition du terme. Aujourd’hui, c’est pour GLOOMY EMBODY ABYSMAL (GEA) que tu interviens. Même si l’on en avait vaguement parlé l’an passé, peux-tu présenter ce projet à nouveau ?
Dyp. Bien sûr. Alors, GLOOMY EMBODY ABYSMAL a été créé en mai 2006, sous un autre nom, avec, pour but, de faire ce que je ne pouvais pas faire dans MOONLORD et, surtout, de faire ce que je voulais faire à tout moment. Suite à la création, il y a eu une démo, début 2007, et, ensuite, j'ai décidé de mettre le projet en stand-by pour me concentrer sur MOONLORD. C'est en 2009 que j'ai réveillé le projet, avec un split CD et une seconde démo, et bien sûr, en 2010, un album.

MI. D’où t’es venu le nom ? Y vois-tu une signification particulière ?
Dyp. Eh bien, à la création, c'était MORBID CONSCIOUSNESS. Un peu plus tard, j'ai opté pour GEA, avec une signification que j'étais le seul à connaître, mais j'ai finalement décidé d’en donner une autre aux lettres ; c'est donc GLOOMY EMBODY ABYSMAL qui a été choisi ; littéralement "L'obscurité incarne l'effroyable", car dans l'obscurité tout est différent, on peut y voir des choses qui n'existent pas, et ça peut rapidement devenir pesant.

MI. Ce projet est donc clairement personnel. Qu’est-ce que cela t’apporte de différent par rapport à MOONLORD ?
Dyp. Oui, très personnel. Ce que cela m'apporte est très simple : un groupe c'est bien, mais c'est aussi des contraintes ; par exemple, on peut composer un morceau qui ne plaira pas aux autres membres. Là, tout est différent, je suis seul, donc je peux vraiment faire ce qu’il me plaît.

MI. Tu as sorti ta première démo en 2007, comment considères-tu l’évolution de GEA en trois ans ?
Dyp. Erreur fatale la démo (rires) ! Non, plus sérieusement, si c'était à refaire je ne ressortirais pas cette démo, tout simplement parce que c'est de l'improvisation tout le long et que je n'avais pas les connaissances en musique, et en enregistrement, que j'ai maintenant. Donc il y a eu une évolution de la maturité, je pense.

MI. Qu'est-il arrivé à Dypression, la démo annoncée pour le même jour que l'album ?
Dyp. C'est assez simple : je n'ai finalement pas eu l'inspiration et le temps pour la composer, mais ça viendra un jour ; j'abandonne difficilement un projet, même si cela se fait des années après.

MI. Venons-en au fait de cette interview. Depuis le 12 octobre 2010, tu présentes donc ton premier album, Suicidal Art. On note directement une emphase importante sur le suicide, que ce soit dans les textes, les nombreuses citations présentes dans le livret et, bien évidemment, les illustrations. Pourquoi te focaliser sur ce sujet en particulier ?
Dyp. Comme cela a été dit plus haut, GEA est personnel. Avant cet album, j'ai donc eu à faire face à cette situation. Un certain soir du 12 octobre 2009, je suis passé à l'acte (jaquette intérieure de l'album) et j'ai dû faire un choix (la vie ou la mort), nul besoin de dire lequel. L'album est donc comme une délivrance personnelle.

MI. D’après la tracklist, on évolue d’un suicide, à un enterrement, puis une élévation au Paradis. Peut-on considérer cet album comme conceptuel ? De plus, le fait de mettre des noms entre crochets à la fin de ceux des pistes me fait directement penser à KALISIA et renforce cet aspect. Enfin, les trois premières pistes, articulées autour d’un terme commun, laissent également penser à l’existence d’un triptyque qui se démarque des autres morceaux.
Dyp. C'est exactement cela. Le concept est simple, comme je viens de le dire, j'ai fait mon choix. Mais, pour une vraie délivrance, j'avais besoin de "vivre" aussi la deuxième solution. Je l'ai alors faite en musique, c'est donc une imagination de ce qu'il se serait passé. Mais le message passé par l'album est, en vérité, l'inverse de celui que l'on pourrait penser. Effectivement, les mots entre crochets sont un léger clin d'œil à KALISIA, mais ce sont surtout des fils conducteurs pour le concept.
Si les trois premières pistes sont plus torturées que les autres, c'est aussi parce que, dans le concept, l'homme est toujours en vie.

MI. Pour en revenir à la pochette, quelle vision portes-tu dessus ? Ne penses-tu pas qu’elle fasse un peu trop "kitsch" ? (Pour rappel, tu es assis dans une cave, tenant une scie posée sur ton avant-bras gauche, une corde au-dessus de la tête.)
Dyp. La pochette, j'en suis vraiment content. Il faut dire que l'idée est venue assez tard, étant donné que les pochettes ce n’est pas trop mon truc. J'avais donc demandé de l'aide à certaines personnes dans le milieu qui, malheureusement, ne m'ont pas aidé (rires). Enfin, j'ai eu cette idée, un jour, en descendant dans ma cave (où je devais notamment tourner un clip pour le morceau « Suicidal Art », mais le projet a été abandonné), et j'hésitais beaucoup entre une pochette "choc" ou "soft". J'ai donc plutôt opté pour la soft, étant donné que le thème est déjà assez lourd. Donc "kitsch", oui, je voulais quand même que ça représente l'album, et je l'avais dit : "Suicidal Art sera torturé, parfois à la limite du grotesque" (rires).

MI. Suicidal Art est donc le reflet d’un esprit clairement torturé, quelles en sont les influences ?
Dyp. Les influences sont très variées. Une grosse influence Black Metal, forcément, mais j'ai quand même toujours une petite touche Death Metal. Pour ce qui est des voix, les influences sont, bien entendu, le grand Kim Carlsson (LIFELOVER, HYPOTHERMIA) et le maléfique Nattramn (SILENCER, DIAGNOSE: LEBEENSGEFAHR) avec, parfois, des tendances Oli Sykes (BRING ME THE HORIZON) et, bien sûr, ma propre touche.

MI. Pour ma part, j’ai vraiment été bluffé par ce disque. Je m’attendais à un album de Black plutôt classique, et j’ai été emmené au détour de pistes dynamiques, expérimentales, et n’oubliant pas de transmettre des émotions. C’est important pour toi de conserver une certaine mélodie, ainsi que des rythmes variés au sein des pistes ?
Dyp. Eh bien merci. C'est important, oui, on va dire que je ne peux pas m'en empêcher (rires). Je veux dire par là que, quand je compose, je me mets souvent à la place de l'auditeur, et fais ce que je voudrais entendre si ce n’était pas moi. Mais oui, une mélodie est obligatoire pour moi, et les rythmes sont là pour faire bouger un peu quand même (rires).

MI. Etant donné que tu es seul aux commandes, comment as-tu organisé la composition des titres ?
Dyp. Alors, pour moi, "normalement", c'est-à-dire : je prends ma guitare et je joue jusqu'à trouver un truc bien que j'écris ; ainsi de suite, j'accumule les petits riffs par-ci par-là et, au bout d'un moment, je vais avoir un déclic sur un et je commence la structure du morceau. Une fois ceci fait, je compose la deuxième guitare, la basse et la batterie, puis les synthés (s’il y a).

MI. Ton type de chant dédoublé, entre un déchiré et un parlé, m’a réellement surpris. Il est vrai qu’il n’a rien de conventionnel, soit on accroche, ou pas, et, pour le coup, tu as très bien su exploiter tes lignes, tout en jouant avec les sentiments de désespoir que tu pouvais en faire ressortir. Par ailleurs, tu utilises différents types de vocaux, parfois agrémentés d’effets. C’est un vrai plaisir, pour toi, que de travailler sur les différentes sonorités vocales et ne pas te cantonner à un, ou deux, styles de chants différents ?
Dyp. Oui, je dois avouer que je travaille plus ma voix que je ne travaille sur mes instruments ; et je peux dire aussi que j'adore vraiment essayer différents effets de voix, elles sont enregistrées et réenregistrées un nombre incalculable de fois avant que cela me plaise. Quand j'écoute des groupes, en général pour moi, c'est la voix qui décidera si j'accroche ou pas ; c'est peut-être un peu pour cela que je la travaille au maximum.

MI. Le rendu général des instruments est également stupéfiant. La basse se fait sentir quand nécessaire, la batterie sait être aussi bien discrète que puissante, et les guitares, acoustiques, extrêmement saturées, ou mélodiques, participent à la richesse des compositions, ainsi que le clavier, jouant davantage sur les émotions. As-tu tout enregistré toi-même ? Chaque instrument était-il physique ou certaines lignes sont-elles issues de programmes informatiques ?
Dyp. Merci beaucoup, même si je ne partage pas vraiment cet avis (rires). J'avoue que le son ne me plaît pas plus que cela, mais c'est dans l'esprit de ce que je voulais faire, c'est-à-dire atteindre la limite de l'enregistrement amateur (deux micros bas de gamme et une petite interface qui permet d'enregistrer) et donner une atmosphère assez dérangeante. Pour ce qui est de l'enregistrement, les voix, les guitares et la basse sont physiques. Pour la batterie, et les claviers, c'est issu de programmes.

MI. Quand je parlais d’expérimentations, je faisais surtout référence à l’ovni « [Syn]drom », très déroutante à la première écoute. Pourtant, tu as réussi à maîtriser les différentes sonorités, y instaurer des rythmes accrocheurs, et conserver une cohérence qui fait que l’on garde un certain intérêt pour les éléments qui vont s’agencer par la suite. Au sein du titre, reprend-moi si je me trompe : j’ai vraiment l’impression que tu as joué de la guitare avec un archet, d’où l’effet strident ; de plus, toutes ces distorsions apportent un effet d’étirement temporel, les cinq minutes paraissent bien davantage. Enfin, la section des multiples coups de feu m’a apporté l’image comique d’un jeune homme jouant une affreuse sérénade en bas de la fenêtre de sa conquête, et tous les voisins s’acharnant à le faire taire (rires). Plus sérieusement, comment l’idée t’es venue d’écrire un tel morceau ?
Dyp. Ah, « [Syn]drom », le terme ovni colle bien, en effet. Je voulais, en quelque sorte, représenter le passage de la vie à la mort, donc assez difficile comme personne ne peut en témoigner ; je l'ai donc imaginé comme cela. Ainsi, l’idée était de créer des sons et bruits étranges à partir d'une guitare, mais sans vraiment faire de musique. Et non, je n'ai pas utilisé d'archet, même si j'en avais eu l'idée, mais je n'ai pas dû m'en rappeler à l'enregistrement. La piste regorge de sons bizarres tels que des coups de feu ; j'avais imaginé cela comme la résonance de la balle fatale, mais ton interprétation est sympathique (rires). Les voix sont enregistrées à partir d'un interphone (un vrai interphone avec des micros devant), ce qui était assez marrant à enregistrer. Il y a quelques sons ambiants comme, par exemple, des coups sur un radiateur, un aérosol, ou bien encore une boîte à musique que j'ai retrouvée au grenier. Au final, comme tu le dis elle est déroutante et dérangeante c'était son but.

MI. J’ai connaissance d’une de tes reprises de « In The House - In A Heartbeat », du compositeur JOHN MURPHY, thème du film 28 Days Later. Et, justement, la mélodie claire de guitare que l’on peut entendre, notamment, en intro de « Suicidal End », me rappelle fortement l’air de « No More Films », une autre des compositions de cette bande son ; ai-je vu juste, ou est-ce simplement une coïncidence ?
Dyp. Alors là, c'est une véritable coïncidence, étant donné que je ne connais pas ce morceau.

MI. On retrouve aussi une des pistes présentes sur ton split avec HYNAPSY, sorti en 2009, soit « With Love, From The Cemetery ». Finalement, excepté les textes, tu ne l’as presque pas modifiée. J’en déduis que tu en étais déjà satisfait, et que tu avais une idée de l’orientation de l’album quand tu as écris ce morceau ?
Dyp. Oui, j'en étais satisfait. J'ai simplement changé les textes pour qu’ils collent avec le concept, mais je ne l'ai pas modifiée également parce qu’elle existe déjà sur une sortie et, personnellement, je n'aimerais pas qu'un groupe que j'aime reprenne un de ses morceaux et le modifie. Sinon, je n'avais pas vraiment l'idée de l'orientation de l'album, à l'époque de sa composition, mais, bizarrement, elle avait sa place dans le concept.

MI. Pour les titres « Enclosure - We Would Do Anything » et « At The Roots Of Heaven », tu n’es pas crédité à leur composition mais ce sont, plutôt, respectivement KCE Sound Team et Guillaume Roquette. Parle-nous davantage de ces collaborations.
Dyp. « Enclosure » fait partie de la BO du jeu vidéo Metal Gear Solid, premier du nom, composée par KCE Sound Team donc, mais réarrangée par moi-même. Je l'ai tout simplement choisie parce que je suis un grand fan de la saga vidéoludique et également car cette piste me rappelle mon enfance. Pour « At The Roots Of Heaven », ce fut originellement écrit par Guillaume Roquette (ABDUCTION, HILDE). Comme je le connais depuis de nombreuses années, j'avais une version démo de ce morceau et, pendant la composition de l'album, je l'ai réécoutée et j'ai eu un déclic, c'était la fin parfaite qu'il me fallait. En outre, il n'y avait pas de paroles, donc aucun problème pour rentrer dans le concept. Je lui ai alors demandé et il m'a fait l'honneur de me l'accorder, et je l'en remercie car, pour moi, Suicidal Art n'est rien sans ce morceau.

MI. Au final, mes préférences vont à « Suicidal Heart », avec ses vocaux déchirés excellents et son pont rythmique vraiment accrocheur, et également « With Love, From The Cemetery », tout simplement pour son atmosphère grave et mélancolique, augmentée lors des passages poignants du clavier. Lesquelles se hissent davantage hors du lot pour toi ?
Dyp. Comme je viens de le dire, c'est d’abord « At The Roots Of Heaven », mais aussi le single « Suicidal Art », et « My Funeral », car ce sont les compositions dont je suis le plus fier, mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas les autres (rires).

MI. Un des détails marquants est également la très bonne qualité apportée à la production, surtout pour un album orienté Black Metal. Le tout a été réalisé au The Quiet Place Studio, par toi-même ; peux-tu nous en dire plus sur ce studio ? S’occuper de l’ensemble seul n’a-t-il pas posé trop de contraintes, surtout que tu es encore jeune ?
Dyp. Eh bien merci. Comme je le dis plus haut, cela a été fait avec du matériel amateur, donc avant le passage du studio en semi-professionnel il y a quelque mois. S'occuper de l'ensemble seul n'est pas une contrainte, au contraire, j'ai l'avantage de ne pas être pressé par le temps. Le seul hic est que, peut-être, et je ne sais pas si je suis le seul producteur dans ce cas mais, une fois une production finie, je ne peux plus l'écouter avant quelque temps, une sorte de "ras le bol" de l’écouter à longueur de journée, de l'enregistrement, en passant par le mixage, pour terminer sur le mastering (rires).

MI. Et si je te dis que tu me fais penser, en quelque sorte, à Peter Tägtgren…
Dyp. Un honneur, un de mes idoles, un emblème dans la musique et la production suédoise.

MI. En outre, Suicidal Art est une autoproduction, as-tu des labels en vues pour la suite ?
Dyp. Suicidal Art devait être envoyé à des labels, mais j'ai finalement renoncé à l'idée, de peur que le temps d’en trouver un ne retarde la sortie. Sinon, pour la suite, je ne sais pas trop ; ce serait, tout de même, un pas non négligeable.

MI. Quel est l’avenir maintenant pour GEA ? Prévois-tu de monter sur scène, un jour, pour interpréter tes titres ? Tu penses déjà à une prochaine sortie ?
Dyp. L'avenir va suivre son cours ; tant que je serai là, GEA sera là (rires). Monter sur scène est prévu depuis quelque temps, mais ce ne se fera que dans quelques années. Question prochaines sorties, GEA est un peu la marre à projets (rires). J'ai un album à moitié composé, qui date de 2007, mais je pense qu'il verra le jour dans assez longtemps, à l’instar, également, d’un double CD de reprises de groupes très variés. Sinon, un autre album est déjà en prévision ; la composition commence doucement puisque je m'attaque à un style que je n'ai encore jamais fait : le Post Rock, un extrait est d'ailleurs déjà en écoute. Mais la seule chose de déjà sûre, c'est que le 12/12/12, Suicidal Art ressortira réenregistré, avec peut-être une illustration différente.

MI. Hormis MOONLORD et GLOOMY EMBODY ABYSMAL, es-tu membre d’autres formations ? Si oui, je t’invite à les présenter brièvement et, enfin, nous parler de l’actualité de tous ces autres groupes.
Dyp. Depuis peu, j'ai rejoint le nouveau guitariste de MOONLORD dans son groupe FORSAKEN WORLD, au poste de chanteur. Ce sera du Death Mélodique typé AT THE GATES ; un EP est quasiment composé, ça va être du lourd. Et j'ai rejoint, aussi, le groupe V, au poste de bassiste/chanteur qui, lui, est une sorte d'hybride Black/Heavy/Thrash Metal. Ici, on va directement débuter avec un album, dans le courant de l'année prochaine. Enfin, pour l’actualité de MOONLORD, le second album, qui sera un concept, est prévu. Il sera fini d'être composé l'année prochaine, pour une sortie en 2012.

MI. Que penses-tu de la scène Metal française actuelle ? Pas mal de groupes prometteurs semblent émerger ces derniers temps.
Dyp. Carrément oui ! Comment ne pas parler de la scène Metal française sans parler de T.A.N.K et OVERLOAD, ou encore les nouveaux arrivants, ABDUCTION, qui sont, pour moi, le genre de gars qui vont démontrer au monde que les Français ne font pas que du GOJIRA.

MI. En cette fin d’année, faisons un bilan des sorties. Quels ont été tes coups de cœur et, au contraire, tes déceptions ?
Dyp. Niveau sortie coup de cœur, je tire mon chapeau directement à BRING ME THE HORIZON avec (attention) : There Is A Hell, Believe Me I've Seen It. There Is A Heaven, Let's Keep It A Secret. J'ai aussi eu un gros coup de cœur pour Brice Colombier, un excellent guitariste qui a sorti son premier album solo, mélodique à souhait pour les vrais amoureux de la musique. Sinon, déception du côté des Suédois DARK TRANQUILLITY, en espérant qu’IN FLAMES remontera la barre l'an prochain.

MI. Enfin, Dyp, si tu penses que j’ai oublié de mentionner un détail qui te tient à cœur, je te laisse en parler dans les lignes suivantes.
Dyp. Tu as oublié de mentionner qu'il y a une apparition de voix féminine, exécutée par GJ, qui m'a également bien aidé pour la pochette, et j'en profite pour l'embrasser.

MI. Voilà, on est arrivée à la fin de cette interview, je te remercie à nouveau d’avoir pris la peine de répondre aux questions, bon courage pour la suite et continue de proposer des morceaux aussi inspirés, c’est un réel plaisir. Je te laisse clôturer, à bientôt !
Dyp. Eh bien merci à toi, et merci aux lecteurs de Metal Impact, je terminerai par cette phrase : "Je suis un beau gosse, et les beaux gosses ne se suicident pas.".


Ajouté :  Jeudi 07 Avril 2011
Intervieweur :  CyberIF.
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