DEATH SS (it) - The Seventh Seal (2006)
Label : Regain Records / Nocturne
Sortie du Scud : 19 juin 2006
Pays : Italie
Genre : Gothic Horror Metal
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 60 Mins
Un look ressemblant plus ou moins à un mauvais mélange entre un groupe de Black Metal de basse catégorie et la dernière sensation de l’Eurovision LORDI, une musique à la croisée du Metal, du Hard Rock et de l’électronique, voilà à quoi ressemble le dernier opus de l’un des groupes les plus célèbres de la péninsule italienne, DEATH SS (SS pour Steve Sylvester, le nom du leader et chanteur du combo Transalpin et pas pour autre chose !). Ce groupe de Gothic Horror fut fondé en 1977 et depuis les Italiens sont devenus une véritable institution dans le milieu, surtout chez eux, faut bien l’avouer !
Leur vraie carrière musicale débuta en 1981, et après de nombreuses démos, les Italiens sortent leur premier album en 1989 Black Mass, suivi de Heavy Demons en 1991, de Do What Thou Wilt en 1997, puis Panic en 2000, et enfin Humanomalies en 2002. Enter-temps, Steve Sylvester et ses sbires n’ont jamais cessé de produire une liste d’Eps, de Dvds, de compilations et autres lives aussi longue que la déclaration d’indépendance des Etats-Unis.
Enregistré à Los Angeles sous la direction du célèbre bassiste et producteur Fabrizio Zee Grossi (Glenn Hughes, House of Lords, Starbreaker, Danny Vaughn, Starship etc.), 7th Seal représente le dernier pas dans l’évolution de ce groupe emblématique, un lien entre leurs incontournables et leurs dernières productions. Ainsi, le 7th Seal est une transmission de flambeau entre leur passé et leur futur, une manière de clore ce chapitre. Eclectique, l’opus regorge de sonorités variées. Il faut donc s’armer de patience pour envisager l’oeuvre au complet. Des samples électroniques se trouvent sur le titre « Gliph » avec une teinte d’ambiances Gothiques orné d’insertions orchestrales. Ultra expérimentaux, les Italiens peuvent également gratifier les auditeurs d’un titre métallique avec « Der Golem », typique du répertoire et marque de fabrique de DEATH SS. On retrouve également ces caractéristiques comme sur les morceaux « Shock Treatment » ou « Absinthe », des plages toujours en balance entre Hard Rock, Heavy Metal classique et rajouts électroniques.
Cependant, les mauvaises notes ne sont pas absentes sur cette septième offrande italienne. Bien au contraire ! Elles débutent avec cette sorte de Power Ballade « Another Life », ridicule au possible, une sorte de EUROPE du pauvre ! Déjà qu’avec les Suédois, c’étaient pas gagné, alors là, je vous laisse devine le carnage… On entre ensuite dans une sorte de vide intersidérale avec ce milieu d’album ultra mou et soporifique. Des morceaux parfaits pour faire la sieste le week-end après le repas dominical. On ne se souvient de rien, en plus, mais c’est vrai, on s’endort… DEATH SS parvient tout de même avec un sursaut d’orgueil à nous sortir de cette situation apathique avec le morceau « The 7th Seal » et une bonus track « The Four Horsemen » ! Rien à voir avec le même titre que METALLICA, mais on est de nouveau éveillé et c’est bien le principal ! A réserver aux initiés et fans du groupe. Pour le reste, nous recommandons vivement ce CD pour les parents dont les enfants seraient un brin trop turbulents. Un traitement d’écoute de DEATH SS version The 7th Seal et l’enfant se calmera, se relaxera, puis se plongera dans une léthargie profonde et s’endormira… DEATH SS pour Death So Soporiphic…
Ajouté : Jeudi 29 Juin 2006 Chroniqueur : Loki Score : Lien en relation: Death SS Website Hits: 18797
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