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KALISIA (FRA) - Brett Caldas-Lima et Bruno Michel (Jan-2012)


KALISIA étaient encore relativement inconnus de la plupart des Metalleux français, surtout les moins de 30 ans, quand leur premier album, Cybion, est sorti en 2009, 14 ans après leur démo. Un œuvre conceptuelle d’une envergure gargantuesque, que ce soit dans l’histoire de science-fiction contée ayant nécessité la création d’un langage propre, ou bien dans la musique elle-même, mêlant en une cohabitation fascinante une quinzaine de genres variés, réinterprétés en une touche personnelle indéniable. En l’espace de quelques mois, toute la presse spécialisée a accordé ses violons et plébiscité ce disque, presque sorti de nulle part, en le rangeant auprès des plus grands albums concepts. Une musique épique pourtant créée par des membres à la simplicité déconcertante. C’est ce qui m’a marqué quand j’ai rencontré Brett, à l’occasion de leur deuxième concert. Souriant, chaleureux et très accessible, il discute sans retenu et montre clairement que, pour lui et ses collègues, le plaisir de faire et partager leur musique leur importe bien plus que tout le business autour.

Line-up
: Brett Caldas-Lima (Chant, guitare, programmation), Bruno Michel (Guitare), Elodie Buchonnet (Chant, flûte, saxophone), Thibaut Gerard (Basse), Laurent Pouget (Claviers), Anthony Druz (Batterie)

Discographie : Skies (demo - 1994), Cybion (Album - 2009)



Metal-Impact. Salut Brett, Antoine de Metal Impact. Votre dernier concert remonte au Hellfest 2010. Quelles ont été tes impressions du show ?
Brett Caldas-Lima. Salut Antoine. Alors, pour le concert en lui-même, on était absolument abattus, parce qu’on a joué comme des brèles. De plus, on avait des problèmes techniques, ça a été vraiment très dur. Mais, étonnamment, les gens ont été très indulgents et étaient contents de nous voir, en fait, plus qu’autre chose. Donc ils nous ont bien pardonnés je pense.

MI. Par rapport au niveau de jeu qui n’était pas top, à quoi cela était-il dû ?
Brett. En fait, on a des retours personnels, chacun a ses oreillettes, et c’était l’apocalypse dans nos oreilles. C’est-à-dire que, on jouait au clic, puisqu’on a des séquences avec tous les changements de son des guitares, des effets de voix, de synthés, tout ça, qui sont pilotées en MIDI - comme ça on n’a pas quinze pédales devant nous à appuyer, ce qui est un peu compliqué - et, en fait, on entendait à peine le clic, on avait un retour du truc dans la gueule, on entendait rien. Donc on a quasiment joué en sourd.
Puis, mine de rien, il y avait quand même l’appréhension car ça faisait treize ans, je crois, qu’on n’avait pas fait de concert donc on était quand même un petit peu tendus.

MI. Et puis présenter des morceaux de Cybion en live…
Brett. Oui, déjà ce n’est pas simple. Mais voilà, les gens étaient contents, donc c’est le principal. Sur le moment ça se voyait : ils souriaient, et c’était positif.

MI. Tu penses que le public était surtout composé de connaisseurs ?
Brett. Oui, j’imagine que les gens qui étaient devant connaissaient pas mal, et je pense que ce sera pareil pour ce soir pour ceux qui ont fait le déplacement. Et j’espère qu’ils seront indulgents car j’ai un problème aux poumons, je ne sais pas si tu m’as entendu raconter tout à l’heure ?

MI. Pas vraiment en détails…
Brett. Eh bien, en fait, je ne vais pas pouvoir chanter. J’ai essayé encore pendant les balances et je ne peux pas, ça me brûle, c’est atroce, ça me fait pleurer et tout. Donc il y aura le chant en façade, celui du CD, mais ce ne sera pas du playback genre je vais faire semblant de chanter.

MI. Du coup, est-ce que le rendu sera tout de même de qualité ?
Brett. Ah ça s’est fait complètement à l’arrache. C’est vraiment le truc de la dernière seconde qui m’a pris hier soir, vers une heure du matin - j’ai beaucoup de travail depuis plusieurs nuits pour préparer ce concert, au niveau des vidéos, et autres. Après, la façade, je ne la gère pas, donc j’espère que ça ira bien.

MI. Donc j’imagine que c’est assez compliqué d’organiser de telles dates ? Une au Hellfest, la suivante là, un an et demi après…
Brett. On n’a pas beaucoup de propositions, et vu qu’on a une logistique assez lourde pour un groupe de notre niveau, on ne peut pas se permettre - et je dis ça sans prétention - de faire des concerts dans des bars. On l’a fait, bien sûr, mais on n’a pas forcément envie de remettre ça. Surtout quand tu dois jouer du Cybion ; mentalement ce n’est pas facile.
Après, attention, ce n’est pas non plus la fin du monde, on n’est pas DREAM THEATER, je ne dis pas ça. Mais ce n’est quand même pas évident, et il faut donc qu’il y ait des conditions et qu’on le prépare bien, que ça vaille un petit peu le coup quoi. Là, on nous a proposé ce festival il y a longtemps et on s’est dit : "Bah tiens, ouais, pourquoi pas ?". C’est un coup d’essai, on va voir, vous aussi, comment cela rend. En espérant que ça se passe bien, que les gens aiment bien, et peut-être que l’on aura d’autres propositions par la suite. Pour l’instant, en tout cas, il n’y a rien de prévu.

MI. Sur Cybion, il y a souvent des centaines de pistes instrumentales et vocales qui se superposent par endroits, comment la retranscription va-t-elle être gérée pour le live ? [Bruno Michel passe dans le coin et Brett l’invite à participer]
Brett. Donc, par rapport à ta question, il n’y a peut-être pas des centaines de pistes, mais les passages avec la chorale, l’orchestre, effectivement c’est beaucoup. Après, tout ça est aplatit en stéréo. Il y avait des centaines de pistes enregistrées, par exemple pour les voix, pour faire les chœurs, mais au final ça ne sort que sur deux pistes.

MI. Comptez-vous jouer l’album d’une traite, ou bien faire des pauses suivant les quatre grosses parties de l’histoire ?
Brett. . S’il y a une pause, c’est qu’on a un problème. Normalement, on joue d’une traite ; pour pas casser, justement, le rythme et l’ambiance de l’histoire.

MI. C’est ce que je pensais. Du coup, n’avez-vous pas peur…
Brett. Si (rires).
MI. (rires)… de passer pour le groupe qui arrive, joue son truc, puis repart ?
Bruno. C’est ce qu’on va faire.
Brett. Bah ouais.
MI. Mais par rapport à la communication avec le public, en dehors du jeu ?
Bruno. Ah, oui, c’est vrai que ce n’est pas comme si on jouait dix morceaux, par exemple, et qu’entre chaque on fait participer, on parle... Non, c’est vrai que ça va être que la musique.
Brett. Je t’avoue que, de toute façon, je ne suis pas très à l’aise avec le fait de parler ; donc forcément, je ne suis pas Mikael Åkerfeldt. Maintenant, OPETH je vais les voir juste pour ses blagues, plus que pour le groupe. Donc, ce n’est peut-être pas plus mal. Mais j’espère qu’on se fera quand même un peu plus communiquant avec le public. Même en jouant tu peux partager des sourires, des regards… J’ai MUSE qui me vient en tête où eux, vraiment, ils disent "merci", regardent à peine le public et c’est très froid, très très froid. J’espère que ça ne donnera pas cette impression.

MI. En arrivant, j’ai vu qu’il y avait deux écrans de projection installés en fond de scène. Vous comptez y projeter quelque chose pour accompagner votre show ?
Brett. Oui. J’ai travaillé avec un artiste qui s’appelle Florian, et de pseudonyme Wolfy d’Arkan (wolfydarkan.free.fr), avec qui on a bossé sur des illustrations. Parce qu’en fait, j’ai constaté que, mine de rien, surtout là où il va y avoir trois groupes avant nous - il y a beaucoup de musique (EILERA joue 1h, les autres 45min) - les gens vont être un peu saoulés. Je pense, avant même que l’on commence, ils en auront déjà marre. Enfin, en tout cas, je sais que moi, personnellement, quand je vais à des concerts où il y a cinq formations avant celle que je veux voir, quand la tête d’affiche arrive, tu te dis : "C’est bien, mais j’suis crevé…" et puis les gens partent. Il y a eu le problème, d’ailleurs, pour le concert de SAMAEL, à Toulouse, où il y avait cinq groupes avant eux. J’adore SAMAEL pourtant, mais j’étais blasé parce qu’ils ont fini devant soixante personnes peut-être. Et t’es dégoûté, parce qu’au bout d’un moment les gens partent, car il y a le dernier métro, tramway, bus, etc…
Alors, pour capter l’attention, et comme on n’a pas un jeu de scène non plus faramineux, on est concentré sur ce qu’on fait, parce que sinon on fait n’importe quoi…
Bruno. Et on est foutu.
Brett. En fait, c’est pour pallier à notre manque de présence scénique, tout simplement. Que les gens aient quelque chose à regarder ; ça peut les accrocher un peu. Quand il y a des concerts où t’as des animations comme ça, des paroles, tu peux plus rentrer dans l’univers. Voilà, j’espère que les gens s’ennuieront moins que si on le faisait sans ça.
Bruno. Et il faut bien regarder parce qu’il y aura une surprise.
MI. Quel genre de surprise ?
Brett. (Rires) Oh il y en a plusieurs des surprises… [s’adressant à Bruno] des photos de ton cul.
Bruno. Oh ouais !
Brett. Laurent voulait, qu’à la fin, on termine, et qu’il y ait des photos de ton cul, et toi tu retournes et "oh merde !". On est des drôles nous (rires).

MI. On va revenir un peu sur Cybion. Comment avez-vous tenu pendant 14 ans à travailler sur l’album ? N’en aviez-vous pas marre ?
Brett. Si, bien sûr. Mais au bout d’un certain nombre d’années, tu te dis, même si tu le veux, que c’est trop con, tu ne peux pas arrêter après tout ce qui a été fait parce que, clairement, on ne pensait pas que ça prendrait ce temps-là. Au bout d’un moment, t’es obligé de continuer, tu te dis que ça aura peut-être un petit succès d’estime, et que même si ça ne va pas rapporter grand-chose, au moins on l’aura fait. Il y a des gens, apparemment, qui nous attendaient un petit peu. Donc t’es obligé de le faire.
Bruno. C’est la volonté d’aller au bout.

MI. N’était-ce pas frustrant de voir des membres partir après près de dix ans de travail ?
Brett. Non, parce qu’en fait Laurent (le batteur), est parti après l’enregistrement, et Loïc (guitare) nous avait annoncé son départ. Du coup il a quand même enregistré l’album. Et quand Loïc nous a dit qu’il nous quitterait, on a tous tout de suite pensé à Bruno, qui jouait dans FAIRLIGHT et qu’on connaît depuis très longtemps.
Ce qui était un peu chaud, c’est que l’an dernier, on savait qu’on jouait au Hellfest, mais on n’avait pas de batteur encore. Et on a trouvé Anthony… enfin, Anthony nous a trouvés, il nous a un petit peu harcelés… et heureusement ! Il a super assuré. C’était son premier concert - le Hellfest - de sa vie (!). Et là c’est le deuxième, il joue Cybion, donc… bravo quoi. Voilà, c’est un peu ça qui a été difficile, et la distance entre les membres du groupe aussi ; pour les répétitions, c’est compliqué.

MI. Tu as dit que l’album était attendu par quelques-uns, et au final, la réception, pour Cybion, a été extrêmement positive en ce qui concerne la presse spécialisée, et même le public. Comment avez-vous ressenti un tel accueil ?
Brett. Tout à l’heure tu me demandais comment j’avais tenu autant de temps. Eh bien, quand je l’ai fini - en plus, à la fin j’ai terminé un peu tout seul, le mixage, etc… - je n’ai plus voulu en entendre parler, pendant au moins six mois. Du coup, je n’ai pas énormément suivi le retour, mais je voyais quand même que c’était bon. Donc ça fait plaisir. Mais je m’en foutais un peu, c’était un peu la dépression post-natale. Mais c’est sûr que ça fait plaisir, et puis de voir qu’il y a quand même des gens qui, là, ce soir, viennent de loin. Y en a qui viennent de Paris, d’Orléans, de Toulouse.
MI. Je viens d’Orléans...
Brett. Ah, c’est toi qui viens d’Orléans ! Donc, voilà, il y a des gens qui viennent de loin et même un type qui est censé venir de Norvège ; je ne sais pas, franchement je pense qu’il ne viendra pas.
Bruno. C’est une petite légende ça (rires).
Brett. Ouais, il disait qu’il venait, mais bon… Et tu te dis que les gens viennent, peut-être parce qu’ils sentent que c’est une date unique. Donc il ne faut pas la rater. Bon, bah nous on va la rater.

MI. Tu penses que vous n’aurez pas d’autres occasions de faire un concert de la sorte ?
Brett. Je ne sais pas. Je t’avoue qu’avec la fatigue accumulée et tout, je pense que je vais faire pareil, une dépression post-concert.

MI. D’après une interview de VS-Webzine, j’avais lu que vous aviez exprimé la volonté de présenter l’histoire de Cybion sur un autre support (film, BD, …). Y a-t-il du nouveau par rapport à ce projet ?
Brett. Non, rien du tout. En fait, on voulait le faire en travaillant sur Cybion, commencer à écrire une nouvelle qui raconte l’histoire vraiment plus en détails, mais je ne pouvais pas mener les deux de front. En plus, même si j’écris, je ne suis pas un romancier. Et puis, maintenant, ça ne sert plus à rien, trois ans après. Mais là, ce soir, il y a quand même de la vidéo qui illustre un petit peu. Il y a des choses abstraites, mais on peut dire que c’est un peu vers ça que ça a découlé mais… non, en fait, pas du tout (rires).

MI. Vu que Cybion est un album concept, quelles sont les disques du genre qui vous ont marqués ?
Brett. [À Bruno] C’est WASP non ?
Bruno. Seventh Son Of A Seventh Son, d’IRON MAIDEN.
Brett. Exact, aussi oui.
MI. Pour quelles caractéristiques ?
Bruno. Toute cette ambiance, sur le mysticisme, la divination… Et c’était mon groupe préféré à l’époque. De toute façon, des concepts albums, je n’en ai pas connu beaucoup d’autres non plus.
Brett. Moi je citerai Operation: Mindcrime de QUEENSRŸCHE, qui est un chef d’œuvre absolu. Scenes From A Memory (DREAM THEATER) ne nous a pas influencés, dans le sens où on a commencé à travailler sur Cybion bien avant que cet album ne sorte, mais c’est quand même un fabuleux album. The Wall (PINK FLOYD), bien sûr, qui est aussi la référence des concept albums. Et puis KING DIAMOND aussi. Alors, ce n’est pas une influence mais The Eye ou Conspiracy sont des concept albums vraiment grandioses. Il y a EDGE OF SANITY qui avait sorti Crimson, avec une seule piste. Là, pareil, quand ils l’ont sorti, on commençait à bosser sur Cybion. Sauf que quand on l’a fait, on se disait que dans le Metal personne ne le faisait, et eux l’ont fait juste avant nous… enfin, il est sorti longtemps avant nous, mais EDGE OF SANITY ont eu une influence au moment de la démo, avec Purgatory Afterglow ; on écoutait ça à l’époque.

MI. Au vu de votre actualité très sporadique, que faites-vous pour vous occuper, dans le monde de la musique ou autre ?
Brett. Moi j’ai un studio, le Tower Studio.
Bruno. Et moi j’ai un gosse (rires).

MI. Pas d’autres groupes à côté ?
Bruno. Non. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais il faut trouver le temps. On n’est plus tout jeune.

MI. La question qui est sur toutes les lèvres : y aura-t-il un nouvel album de KALISIA ?
Brett. On a commencé à en parler après le Hellfest. Et, pour l’instant, ce n’est pas en chantier ; c’est-à-dire que cela mûri doucement. De toute façon, avec nous, tout ça va forcément prendre des proportions temporelles absolument démentes, donc n’attendez pas ça dans les années à venir. Surtout qu’on n’y planche pas du tout. Mais si on fait quelque chose, ça n’aura rien à voir avec Cybion. Ce sera plutôt des morceaux normaux, on va dire. Clairement, on n’arrivera pas à faire des morceaux de trois minutes, mais plus quelque chose avec des pistes individuelles.

MI. Par rapport à la diversité musicale, tu penses que l’on retrouvera le même éclectisme ou plutôt la dominance d’un genre spécifique ?
Bruno. Difficile à dire.
Brett. Ouais, je ne pourrai pas te dire. A priori, ce sera encore plus varié même. Parce que petit à petit on rajoute des nouvelles influences dans ce qu’on écoute.
MI. La difficulté, c’est qu’avec des morceaux distincts, faire rentrer plusieurs genres sans que les titres soient surchargés, ou que l’on ait une piste de chaque style, ce n’est pas évident.
Brett. Ouais, on veut éviter ça. C’est quelque chose que je n’aime pas chez certains groupes qui sont soit Metal, soit Rock Prog, mais pas vraiment un mélange des deux. Ou bien ils font des morceaux où ils alternent les styles, il n’y a pas une vraie fusion de la chose. C’est comme ça que je le conçois : ne pas passer d’un style à l’autre, mais les faire cohabiter, et c’est un peu délicat. C’est vrai que sur des morceaux plus courts… je ne sais pas…

MI. Vu que Cybion est en plein dans le genre, quelles sont les œuvres de science-fiction qui vous ont inspirés ? [Au tour de Laurent Puget de nous rejoindre]
Brett. Dune, Les Cantos d’Hypérion, Rendez-vous Avec Rama, 2001 : l’Odyssée De l’Espace, l’Homme Symbiotique, à peu près ça.
Laurent. Je crois que t’as tout dit, tu t’en rappelles mieux que moi !
Brett. Et Contact aussi, mais plus le film. C’est vrai que j’ai lu le livre après, mais le film a été une influence. Matrix pareil, ce n’était pas sorti en fait, par rapport à l’univers virtuel. Ça venait d’arriver, on se dit "ils font tous chier", on a mis tellement longtemps qu’on s’est fait griller sur plein de trucs.
Il y a un plan de gratte, qu’on avait depuis longtemps, qu’on a dû modifier parce que sur Scenes From A Memory il y est. Bon, il est simple, ce n’est pas un truc de fou, mais tu te dis que t’es obligé de changer, sinon on va passer pour des copieurs.
Bruno. Pour ma part, je ne lis pas du tout de livres de science-fiction. Mon truc c’est la Seconde Guerre Mondiale. J’ai une passion là-dessus en ce moment, je dévore bouquins après bouquins. Et sinon je préfère me mater des films. Vu que j’ai un gosse ça va plutôt être ceux d’animation (Cars 2 en ce moment) et ceux qu’a cité Brett tout à l’heure.

MI. Le nouveau film de Ridley Scott, Prometheus, ça vous intéresse ?
Brett. J’irai certainement le voir, mais je ne l’attends pas plus que ça. C’est vrai que je ne vais plus trop au cinéma depuis longtemps aussi. J’ai vu deux bandes annonces récemment : Prometheus et Bilbo Le Hobbit, donc je pense que ce sont des films que j’irai voir.

MI. On va finir par un petit bilan sur 2011. Quelles sont les sorties qui vous ont plu ?
Brett. SEPTICFLESH, je sais que Anthony et Thibaut - moi aussi j’aime beaucoup - sont super fans. Qu’est-ce qui est sorti en 2011 ?... Lulu ! Je déconne (rires). Les deux DEVIN TOWNSEND, Ghost et Deconstruction, sont biens. Le IN FLAMES aussi est vraiment bien, tout comme le SYMPHONY X. Après, je t’avoue que, comme je travaille avec des groupes toute la journée, le soir j’ai tendance à ne pas trop écouter de musique. Ça se restreint à la voiture, pour mon plaisir, mais là je ne vois pas trop ce qui est sorti l’an dernier… Laurent ?
Laurent. Ça m’arrive d’en écouter, mais je ne crois pas avoir remarqué grand-chose qui m’ait vraiment emballé en 2011.
Bruno. Le DIMMU BORGIR est fabuleux, vraiment excellent, même si pas de cette année.

MI. Bon, eh bien c’est tout pour moi. Merci de m’avoir accordé de votre temps, et puis bonne chance pour ce soir.
Brett. Pas de problème, merci à toi.
Bruno, Laurent. Merci !


Ajouté :  Jeudi 01 Mars 2012
Intervieweur :  CyberIF.
Lien en relation:  Kalisia Website
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