STEEL PANTHER (usa) - Balls Out (2011)
Label : Universal
Sortie du Scud : 17 octobre 2011
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Rock / Glam Metal
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 47 Mins
Comment arriver à vous décrire ce que sont les STEEL PANTHER ? Eh bien démarrons cette chronique par quelques bases historiques : le quatuor est originaire de Los Angeles en Californie.
Il est donc aisément compréhensible qu'à force de voir en permanence des girls en bikini ou topless sur les plages et dans les casinos, ces messieurs n'aient plus toute leur tête ... Ces quatre mâles en manque de sexe crient haut et fort leurs affinités avec le monde du porno en prenant des surnoms dignes des plus célèbres hardeuses des années 80. C'est ainsi que le bassiste Travis Haley devient sur scène Lexxi Foxxx, que le batteur Darron Leader se métamorphose en Stix Zadinia, que le guitariste Russ Parrish devient Satchel et qu'enfin, l'ex-chanteur des L.A.GUNS, Ralph Saenz se transforme en Michael Starr ! A leurs débuts, en 2002, ces quatre boys étaient surtout connus sous divers noms de scène comme les METAL SKOOL, les METAL SHOP ou bien les DANGER KITTY.
Ils n'interprétaient que des reprises de différents groupes de Hard-Rock et Glam Metal des 80's comme les fameux MÖTLEY CRÜE, VAN HALEN, BON JOVI ou bien SPINAL TAP. Cependant, d'autres groupes ont influencé l'univers fluo thrash des STEEL PANTHER, comme POISON, CINDERELLA mais aussi inévitableme ALICE COOPER et ses mises en scène grand-guignolesques qui ont surement donné des envies de grandeur au groupe. C'est en 2003 que sort en auto-production leur premier album Hole Patrol. Les toutes premières compos ne manquent pas de plaire au gros label qu'est Universal Records qui les fera signer pour un deuxième opus sorti en 2009, Feel The Steel suivi de Balls Out arrivé en 2011. Invités au Hellfest 2012, les STEEL PANTHER ont réussi à conquérir le public qui en redemandait, hommes et femmes confondus !
Maintenant que les présentations sont faites, parlons du plus important. Balls Out s'annonce comme le digne héritier du trépidant Fell The Steel et tout comme son prédécesseur, cet opus est marqué de la légendaire carte de visite "Parental Advisory Explicit Content". Bah oui, c'est pas un album fait pour les nymphettes prudes de 14 ans mais plutôt un appel lancé à toutes les Pamela Des Barres qui sommeillent en chaque femme et voulant passer du bon temps avec des hommes, des vrais. Néanmoins leurs looks donnent plus envie de rire que de faire du sexe... Bref, nous nous égarons du principal atout de charme des ces quatre charmants garçons : leur musique !
Balls Out débute par une intro, un peu trop longue à mon goût, contée par une voix métallique et démoniaque. Après cette minute 28 de bavardage intenpestif (messieurs, allons à l'essentiel, cette intro, c'est comme des préliminaires trop longs, ça finit par lasser la dame au bout d'un moment ...), la première claque auditive nous est offerte. Allez, c'est gratuit et en plus ça fait du bien ! Que dire de plus si ce n'est que "Supersonic Sex Machine" annonce la couleur à l’image de cette pochette très évocatrice qui laisse peu de place aux rêves... Un morceau à tendance Speed, avec un refrain impossible à oublier. La formule est vieille comme le monde et elle marche toujours aussi bien.
La suite de cet opus est en fait une série de tubes. Chantons plutôt "Supersonic Tubes Machine" ! Des titres indomptables et surmenés comme le 'cul-tissime "17 Girls In A Row", une bombinette écrite suite à une partie fine que le chanteur aurait orchestrée avec plus ou moins de succès au bout de 5 viagras et de 17 filles à contenter. Il suffit de peu de choses pour écrire un titre palpitant comme celui-ci. "It Won't Suck Itself" suit la même logique et apporte une touche électrique, vivifiante et revigorante, tout comme une certaine pilule bleue que certains connaissent très bien, n'est ce pas Mr. Starr ? Notons que c'est tout de même "Tomorrow Night" qui remporte la palme d'or du tube en puissance de ce quasi-parfait Balls Out. Rien à redire si ce n'est qu'on en veut encore ! Cet album, c'est aussi des balades très bien composées comme "Just Like A Tiger Woods" et "If You Really Really Love Me", qui suivent la pure tradition du HardRock. Les refrains y sont entrainants, entêtants mais pas trop. Une bonne nouvelle pour ceux qui sont en mal de chansons pouvant illuminer leur morne quotidien. Néanmoins, les STEEL PANTHER nous gratifient aussi de balades plus encombrantes et sirupeuses, telles que "Why Can't You Trust Me" et le morceau qui cloture Balls Out, "Weenie Ride", qui sonne plus comme une berceuse que comme une balade sentimentale. Et au-delà de ça, il y a aussi de véritables hymnes qui nous sont offerts par le quatuor : "That's What Girls Are For" et "Gold Digging Whore". On ne peut pas avoir sur 14 titres uniquement des tubes ! Il y en a déjà 6 à la suite, ce qui est un bel exploit, et les STEEL PANTHER peuvent être fiers d'avoir fourni du bon boulot !
Balls Out est un riche concentré d'énergie, passant du Speed au Glam sans oublier le Hard Rock. Ces messieurs, botoxés comme des pornstars, travestis et maquillés à la façon TWISTED SISTER réussissent à nous faire "pénétrer" dans leur univers décallé et fluoté comme leur sublime spandex ajusté là où il faut : une intro kitsch à mourir et un opus du feu de Dieu long de 47 minutes qui vous laissera en émoi à la fin de son écoute. Bien sur, tout est à prendre au second degré... Humour, quand tu nous tiens ! Eh oui, le Glam dans toute sa ridicule splendeur, poussé à l'extrême, un peu à la manière de KISS, autant dans le soin apporté au look que dans les paroles grivoises, est de retour. Je n'ai qu'une chose à rajouter : we love sex, sex... and SEX !
Ajouté : Mardi 27 Novembre 2012 Chroniqueur : Mystic Laurëa Score : Lien en relation: Steel Panther Website Hits: 8896
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