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WHISPERING TALES (FRA) - Tout le groupe (Jan-2013)


26 janvier 2013, cette date marque pour WHISPERING TALES la fin d’un cycle. Une page se tourne celle de l’ère Echoes Of Perversion et Ad Abolendam. Deux chapitres illustrés musicalement par un album et un EP. Ce soir, à l’issue de leur dernier concert, à Lausanne, affiche partagée avec les régionaux de l’étape, HELLLANDER, les membres de WHISPERING TALES, malgré l’heure tardive, minuit passé au carillon, viennent débriefer sur leur actualité, et l’actualité en général.

Line-up
: Lucie (chant), Stephy (claviers), Jérémie (guitares), Steph (basse), Bruno (batterie)

Discographie : Echoes Of Perversion (Album - 2011), Ad Abolendam (EP - 2012)



Metal-Impact. Votre impression après le concert de ce soir, surtout que j’ai cru comprendre que c’était le dernier (mais pas l’ultime) avant quelques temps, vous allez vous poser, côté prestation live, pour vous consacrer entièrement au deuxième album ?
Lucie. C’était un vrai bonheur, bonne ambiance, super accueil du public, vraiment un bon dernier concert avant le deuxième album.
Stephy. Le public suisse, un bon public, surtout quand j’ai vu les fans monter sur scène avec HELLLANDER. Pendant notre set, ils sont restés présents du début à la fin, on n’est pas trop habitué à ça (Rires). C’est un public fidèle.

MI. Vous êtes venus en Suisse, dans le canton de Vaud, région mythique au bord du lac Léman, celle de « Smoke On The Water » pour les plus anciens…
Steph. Je n’ai pas de souvenirs particuliers avec « Smoke On The Water », c’est surtout une opportunité donnée par HELLLANDER que nous avions accueilli à Marseille en novembre dernier. Voilà, ils nous ont renvoyés l’ascenseur en nous accueillant très sympathiquement ici à Lausanne, c’est la bonne entente dans le Metal.

MI. Ce ne serait pas vous rendre justice que de ne parler que de votre musique. Pour entrer dans votre univers, il faut être curieux d’Histoire, passionnés de littérature. Pour la chronique du 1er album, je m’étais plongé dans la lecture d’une centaine de pages. Ce qui est intéressant aussi, ce sont les découvertes à travers votre Art Work. C’est le cas avec votre EP par lequel vous nous faites découvrir un peintre russe contemporain Ilyas Phaizulline, comment s’est faite la rencontre ?
Steph. Rencontre presque improbable, rencontre virtuelle, la personne habitant en plein milieu de la Russie, à 5.000 kms. Je cherchais à illustrer le thème de l’EP Ad Abolendam, qui traite de l’Inquisition et donc j’ai passé du temps sur Internet et je suis tombé sur son site où j’ai trouvé une peinture incroyable, habitée, oui habitée, traitant de plusieurs thèmes, tel que le Sacré. Je lui ai fait part de notre projet, que l’EP serait distribué gratuitement, que l’on serait honoré d’avoir une de ses peintures qui illustrait parfaitement les thèmes de l’EP. Il nous a répondu gentiment en indiquant qu’il adhérait entièrement à l’idée, et au concept du partage avec les autres, qu’il refusait même d’être payé, bien que rien ne soit gratuit en ce bas monde, mais acceptait en contrepartie un exemplaire de l’album. Grande générosité, et altruisme de sa part.

MI. Votre dernier EP traite de l’intolérance, est-ce votre façon de témoigner, de réagir, de vous engager par rapport à l’actualité ? aux conflits du moment ?
Steph. Il y a en effet une actualité chargée en ce moment avec la religion, les religions même, qui interfèrent dans le social, la politique. Mais non, avec l’EP, aucune relation de cause à effet, c’est plutôt la volonté d’imager une période noire, mais passionnante de notre histoire, qui trouve son écho dans le présent. La persécution des cathares, les pactes de pureté du sang, le procès de Galilée pour le troisième épisode,…l’intolérance existait là, il y a cinq, six siècles, elle est toujours d’actualité, il y a plein de similitude, c’est pareil, il n’y a que la forme qui change.

MI. Il est vrai qu’au fil des siècles, l’Homme ne sait pas tirer les leçons du passé.
Lucie. L’Homme a surtout une faculté à vite oublier les choses qui le dérange, dans 50 ans on pourra évoquer la seconde guerre mondiale, ses crimes, des gens, nombreux, ignoreront cette page de l’histoire.
Stephy. C’est le sujet de la religion aussi, l’Eglise, c’est compliqué d’évoquer sans dénoncer, sans accuser, sans interpréter, même en voulant prendre de la distance, c’est toujours un sujet sensible, délicat.


MI. Pour les phocéens que vous êtes ? Non ?
Jérémie. Moi, ici à Lausanne, je suis en voisin, de Pontarlier.
Lucie. Grenoble.
Stephy. Originaire de Paris, mais j’y suis restée peu de temps. Bruno et Steph sont donc les phocéens, appellation d’origine contrôlée.

MI. Que pensez-vous de Marseille 2013, capitale européenne de la Culture ? Une opportunité, une vitrine pour les groupes locaux ?
Steph. (Rires général) Demande donc aux membres qui ne sont pas Marseillais.
Lucie. C’est un leurre, une escroquerie, et on le voit avec la fermeture de salles comme le Musicomania, le Paradox, qui accueillaient des groupes de Metal, de Hard. Elle est où la capitale de la Culture dans ces moments là ? Ils font fermer par arrêté préfectoral. C’est un mal qui se répand. On ferme les petites salles dans lesquelles on jouait gratuitement, aujourd’hui il faut aligner les sous pour se produire.
Steph. On l’a vu avec Lille qui était, je crois, capitale de la Culture 2009, ça n’a pas profité au terreau musical, aux groupes locaux. Il peut certes y avoir des retombées en terme d’infrastructures pour les grandes salles mais ça reste une culture élitiste pour les élites. Hélas !
Bruno. Ça profite à ceux qui sont déjà bien en place. Pour illustrer le propos, nous vous invitons à consulter ce lien : http://www.marsactu.fr/societe/marseille-capitale-et-desert-musical-30082.html

MI. Maintenant que vous avez du recul sur la sortie du 1er album Echoes Of Perversion, comment le jugez-vous aujourd’hui ?
Lucie. Moi, je ne peux plus l’écouter (rires). Côté compositions, je les aime toujours, par contre, côté production et musical, j’ose penser que l’on a progressé depuis. Il faudrait le réenregistrer, les guitares sont en repli, c’est ce qui ressort majoritairement des critiques. Moi, au chant, je débutais, ce n’était pas encore ça. J’ai travaillé depuis. La production avec nos petits moyens ne valorise pas les compositions de Steph., il faudrait un nouveau son.
Jérémie. Pour nous, il était important de finaliser cet album, il nous mobilisait depuis plusieurs années. On ne pouvait plus tourner en boucle. Il fallait avancer, que l’on pose notre première pierre à l’édifice.
Steph. Album composé sur une période temporelle assez longue, trois chanteuses se sont succédées, les morceaux n’avaient pas forcément été écrits pour Lucie. Il fallait que l’on accouche, on a acquis beaucoup d’expériences, surtout sur ce qu’il ne fallait pas faire. C’est comme ça que l’on avance. Il fallait faire des choix, certains n’ont pas toujours été judicieux, et comme le dit Jérémie, il fallait poser notre pierre et passer à autre chose…

MI. Que deviennent les projets parallèles ? DREAMSFORGE, avec l’album A World Of Perfection qui devait sortir en 2012 ? Jérémie, Lucie, vous êtes toujours de l’aventure ? et quel style par rapport à WHISPERING TALES ?
Steph. Projet toujours actif, on a pris un peu de retard, mais on n’avait pas forcément fixé de deadline, les chants principaux ont été enregistrés avec Lucie, et Bertrand Devin (AFTER, SHOWGUNS). Nous sommes également accompagnés de François Brey au piano. Par rapport à WHISPERING TALES, l’atmosphère est différente, il y a moins d’orchestration, moins de cordes, le jeu se veut plus organique, teinté vintage. Bientôt le mix, et puis au master. Ce sera diffusé, on ne sait pas encore sous quelle forme !

MI. Et Steph, l’Opéra Metal avec Rémi ?
Steph. Effectivement, composé il y a quelques années déjà, avec mon ami Rémi qui a dû repartir dans sa région natale, projet ambitieux, opéra qui sera un opéra, pas un groupe de Metal qui veut faire un opéra Metal. Un gros travail d’écriture, toute la musique est composée, il faut trouver les interprètes, ça sortira un jour car j’y tiens.
Jérémie. Il faut éviter de s’éparpiller, il nous est difficile de mener simultanément tous ces projets.
Steph. On travaille beaucoup en ce moment sur le deuxième album de WHISPERING TALES.

MI. Toi aussi Lucie, tu es impliquée dans plusieurs projets, de la flûte traversière entre autres ?
Lucie. Une opération prochaine de la mâchoire risque de ne plus me permettre de jouer de la flûte. Mais je ferai autre chose, du piano,…

MI. Comment établissez-vous votre tracklist pour conserver votre côté lyrique avec les contraintes techniques du Live ?
Lucie. On ne peut pas jouer les morceaux dans l’ordre de l’album, il faut trouver une dynamique pour la scène. Sur l’EP, il y a des parties que l’on ne peut pas interpréter, on n’est pas DREAM THEATER, MAIDEN, pour jouer des morceaux à rallonge, on ferait fuir le public.
Jérémie. J’espère que vous avez apprécié les morceaux joués ce soir car vous n’allez pas les entendre de sitôt. Les prochains mois vont être consacrés à la production du deuxième album. A partir de là, on fera un nouveau set basé sur cet album.
Stephy. De toute façon, le deuxième album se suffira à lui-même, il sera tellement riche, j’en suis déjà fan, comme je suis fan de Steph (Rires).

MI. Merci à vous de nous avoir accordé une interview à une heure aussi tardive, et avant de reprendre la route pour une étape nocturne à Annecy.
Steph. J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer (sourire sarcastique), tu évoquais tout à l’heure, la lecture d’une centaine de pages pour la chronique de notre 1er album, eh ! bien, pour le prochain, les cent pages ne seront que le prologue du book, c’est à un pavé qu’il faudra t’attaquer !
Et en exclusivité pour METAL-IMPACT,… tu parlais de Marseille capitale européenne 2013 de la Culture, je peux t’annoncer que le prochain album traitera de Marseille, capitale du Crime en 1920, pendant les années folles.


Ajouté :  Mercredi 03 Avril 2013
Intervieweur :  Le Patriarche
Lien en relation:  Whispering Tales Website
Hits: 11848
  
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