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CULT OF LUNA (se) - Eternal Kingdom (2008)






Label : Earache Records / Pias
Sortie du Scud : 16 Juin 2008
Pays : Suède
Genre : Post-Hardcore
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 60 Mins





Un léger larsen écrasé par un accord sec et imprécis à la sonorité métallique. Ainsi commence Eternal Kingdom, le dernier album des post-hardcoreux suédois de CULT OF LUNA. Cette introduction décharnée pourrait faire croire à un disque brut, direct : première impression trompeuse infirmée davantage à chaque écoute.
Une batterie simple et dépouillée accompagne un premier riff envoutant à base d’accords scandés. Le chant douloureux de Klas Rydberg, proche du cri primal, vient très vite assombrir le tableau. Souffrance. L’atmosphère se plombe jusqu’à ce qu’une mélodie électronique nous libère un peu de cette première étreinte. La grosse caisse qui martèle le temps semble vouloir ficher un pieu dans le sol pour mieux nous immobiliser mais des arpèges en son clair, simples et répétitifs, cristallins, nous offrent un passage aérien. Mais ce court décollage n’est que la prémisse d’une chute violente. Un riff catchy est entonné de concert par les guitares saturées, la batterie, le clavier et le chant. Nous prenant aux tripes il nous replaque au sol. Vers la sixième minute le morceau s’efface, s’éloigne en arpèges qui se désagrègent avant de revenir des limbes, transmués, plus optimiste.
« Eternal Kingdom », le deuxième morceau, est plus lent. Il installe une alchimie subtile entre des passages lourds et martelés par des guitares saturées au son sec et des ouvertures, bouffées d’air temporaires. A la cinquième minute, alors que l’on pense être au plus bas, écrasé, CULT OF LUNA frappe de plus belle. La chape de plomb s’alourdit. Trente secondes d’une rythmique implacable nous enterre.
Deux guitares égrènent quelques notes qui se répondent. Une nappe distordue se répand en introduction du chant toujours aussi déchiré, mais plus lointain, comme s’échappant d’un puits. Si ce n’était ce dernier et les stridences distordues qui jaillissent du haut parleur gauche nous serions presque en terrain pop. La batterie binaire est en retrait jusqu’à un break simple et puissant à la septième minute qui vient briser le morceau en quelques accords. Il semble tenter de se reconstruire dans quelques timides arpèges, dans un tintement de glockenspiel, dans une vibration électronique qui évoque la guimbarde. Le morceau est dans un coma paisible, un songe ante-mortem. C’est au milieu de la neuvième minute qu’il passe de vie à trépas dans un mouvement brutal. Il se fait martellement régulier. Batterie, guitare et chant frappent en cadence un rythme qui s’accélère de manière assez déroutante et se termine en brouhaha douloureux.
L’interlude instrumental qui suit ouvre le spectre sonore de manière courageuse et réussie. Une trompette funèbre semble accompagner l’enterrement du morceau précédent sur de tristes arpèges.
Le deuxième instrumental de l’album, une étrange mélodie synthétique et une batterie saturée, prend des couleurs électroniques sans déparer pour autant de l’ensemble.
« Curse » commence dans une atmosphère apaisée. Un ronflement d’orgue Hammond se fait entendre au loin. Des arpèges s’échappe une lumière douce et diffuse comme celle de l’aube. Mais ce calme est trompeur. Des nuages sombres s’abattent brutalement sur nos têtes. Une trouée semble nous sauver au cœur du morceau, alors que l’air vient à manquer, mais ce n’est que le dernier soupir d’un astre qui s’éteint.
Dans l’instrumental « Ugin » le silence est lunaire. Une guitare solitaire résonne comme dans une grotte et nous rappelle la bande son de Dead Man par Neil Young. La pâleur de notre satellite rejoint le noir et blanc mortuaire du chef d’œuvre de Jim Jarmusch.
Violence, douleur, dans « Following Bettulas » qui clos l’album mais aussi un dernier riff entrainant où la trompette, de retour, se fait, en miroir de sa première occurrence, plus optimiste.
Eternal Kingdom est un album sombre et hypnotique, hanté par la souffrance. Elle rode ici et là, explose rageusement par endroits mais sait aussi s’effacer derrière des mélodies mélancoliques.
Il est traversé de forces antagonistes. On est tour à tour écrasé au sol, enseveli, puis soulevé de terre. Ténèbres et lumière s’y affrontent, comme dans l’astre mort qui donne son nom au groupe, à la fois lueur et symbole de la nuit. Mais également de la mélancolie pour de nombreux peintres et poètes occidentaux.
Les musiciens n’y font pas montre d’une virtuosité technique mais d’une grande intelligence dans la composition et explorent le son avec grand talent. Le mixage introduit une dimension supplémentaire dans les morceaux en travaillant sur la profondeur. Les instruments sont positionnés dans l’espace, s’éloignent, se délitent.
Un petit bijou au cours duquel la partie supérieure de mon corps fut souvent prise d’un lent et puissant mouvement pendulaire, ma tête, telle la lame d’un merlin, venant frapper avec rage un billot virtuel.
Un album qui s’apprécie pleinement d’une oreille attentive et à fort volume. (Seigneur, faite qu’un cancer nous emporte avant d’être frappé par la surdité qui nous est promise !)



Ajouté :  Vendredi 26 Septembre 2008
Chroniqueur :  Moloch
Score :
Lien en relation:  Cult Of Luna Website
Hits: 12885
  
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