STATUS QUO (uk) - Salle Malraux à Châteaudun (14/10/2011)
Groupes Présents au concert : STATUS QUO (uk), WILLE & THE BANDITS (uk)
Date du Concert : vendredi 14 octobre 2011
Lieu du Concert : salle (ville, pays)
Organisé par : Az Prod / Gerard Drouot Productions
En cette belle journée d’automne, une affiche inespérée dans la plaine de Beauce : STATUS QUO, qui après les grandes villes, Paris, Reims, Dijon, fait un crochet à Châteaudun, dans la salle André Malraux, de 600 places. Les fans locaux, même fauchés comme les blés, sont bien là, nostalgiques comme moi des 70’s où nous découvrions le combo à travers les 33T vinyl : Pile Driver, Hello !, Quo.
En entrant dans la salle, on y regarde à deux fois car on a l’impression de tomber sur une congrégation de bénédictins avec tonsure de rigueur, il faut s’y faire, Francis Rossi a d’ailleurs lui aussi abandonné son catogan.
Avec une précision suisse, le trio British assurant la première partie apparaît à 20h. Il s’agit de WILLE & THE BANDITS, représentants de la musique roots, avec un Wille Edwards efficace au chant et aux guitares acoustique, électrique, lap slide, nous révélant des compositions aux sonorités riches et colorées. Une ambiance bluesy avec quelques envolées psychédéliques. Une belle surprise pour les fans aux goûts éclectiques, impression partagée par Joe Bonamassa (BLACK COUNTRY COMMUNION) qui fait, de son côté, une bonne publicité au trio.
Malgré cela, on sent bien que le public n’est pas là pour écouter du roots.
Il faut attendre peu de temps pour découvrir l’alignement d’amplis Marshall, et le kit batterie de Matthew Letley, drapés de noir pendant le set de la première partie.
« Caroline » retentit quand sonnent les coups de 21h, et c’est parti pour 90 minutes de Boogie Rock, quelques minutes ce soir pour des décennies de musique qui a fait la bande sonore de la vie des quinquas présents, frappant des mains pendant toute la durée du set et ravis de retrouver les classiques « Rain » « Mean Girl » « Creeping’up On You »… Le son est bon, mais la climatisation de la salle est défaillante, Francis Rossi n’arrête pas de s’éponger le front, se frottant les paumes des mains sur le jean, accompagnant ces indispositions par de nombreuses mimiques.
A maintes reprises, entre les titres, il cherche à taquiner son public, la petite salle offre une proximité fort sympathique et conviviale, se prêtant à ce jeu. Qui dit petite salle ne dit pas forcément petits moyens car nous bénéficions d’un light show imposant qui accompagne la musique Rock et Boogie Woogie du QUO.
Rick Parfitt sera ce soir très présent au chant, Rossi est à la peine par moment, un couplet en faisant parfois les frais. Et toujours cette chaleur ! Et ce n’est pas « In The Army Now » repris en chœur qui va faire tomber le thermomètre.
John Edwards dit « Rhino » à la basse, arbore toujours son côté sympathique en s’adressant régulièrement aux premiers rangs. Matthew Letley nous gratifie du traditionnel solo de batterie avec la complicité du public, avec une frappe appuyée et enjolivée par les ligths.
Il ne faut pas oublier Andrew Brown, avec toujours sa chemise blanche immaculée, qui est le multi-instrumentiste du combo, on le voit officier aux claviers, qu’il laisse tantôt pour la guitare, tantôt pour l’harmonica. Il sait aussi donner de la voix pour assurer les chœurs.
Parmi les classiques « Down Down », « Roll Over Lay Down », on aura le plaisir de découvrir « Let’s Rock » titre du dernier album Quid Pro Quo, morceau fait pour la scène, avec un refrain entêtant : Let’s rock, let’s rock it, let’s rock’n’roll all night long. Le dernier album est d’une bien meilleure facture qu’ In Search Of The Fourth Chord que je n’avais pas aimé en 2007, bien que l’on retrouve toujours Gregg Jackman aux manettes.
Et venu le temps du rappel, qui se limitera à une version courte, trop courte, de l’incontournable « Bye Bye Johnny ». « Don’t Waste My Time » est quant à lui passé à la trappe.
Tout en sueur, le duo ROSSI / PARFITT salue leurs fans, eux aussi ruisselants dans la fosse. On vous avez bien dit qu’avec STATUS QUO, le show est toujours chaud.
On entend déjà sur le parking le moteur du tour bus ronronner, prêt à partir pour un nouveau rendez-vous avec les aficionados des papys du Boogie Woogie, dans de nouvelles contrées.
Rock’n’Roll’n’You.
Ajouté : Lundi 24 Octobre 2011 Live Reporteur : Le Patriarche Score : Lien en relation: Hits: 13268
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