VOLBEAT (dk) - Guitar Gangsters & Cadillac Blood (2008)
Label : Mascot Records / Socadisc
Sortie du Scud : 1er septembre 2008
Pays : Danemark
Genre : Metal’N’Roll
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 48 Mins
En voilà un alboum que j’attendais depuis longtemps. Le précédent opus du groupe danois, Rock The Rebel / Metal The Devil, m’avait tellement enthousiasmé que je trépignais d’impatience à l’idée d’écouter de nouveaux morceaux de ce groupe talentueux. L’année 2008 aura été une bonne année pour VOLBEAT avec leur sortie il y a quelques mois d’un DVD et maintenant Guitar Gangsters & Cadillac Blood. Une nouvelle fois un titre composite pour un album riche.
Par riche j’entends que le groupe mélange toujours autant le Rock (la version de Billy), la Country (juste un zest sur cet album) et le Metal (technique de combat ancestrale, omniprésente dans la musique de VOLBEAT). La recette est éprouvée, fonctionne et le groupe n’a pas encore décidé d’en changer. On pourrait croire que la mayonnaise va finir par tourner et lasser l’auditeur, mais il n’en est rien. Cela fonctionne toujours aussi bien et ce grâce en grande partie à la voix de Michael Poulsen. On retrouve toujours la même chimère formée de beaucoup de Keith Caputo, d’un brin d’Elvis Presley et d’une intonation de James Hetfield. Un mélange qui fonctionne et qui donne à sa voix cette puissance, ce timbre et cette chaleur unique. Mais la musique n’est pas en reste. Bien sûr, c’est du VOLBEAT, que l’on reconnaît tout de suite sans l’ombre d’un doute. Par contre, il est vrai que l’influence Country est ici assez mise de côté. On la retrouve dans l’introduction, « End Of The Road » ou bien dans les intentions d’un morceau comme « I’M So Lonesome I Could Cry », ce qui n’est pas étonnant puisque ce titre est une reprise. On retrouve par contre tout le bon vieux Rock des belles années des « graisseux » dans tous les titres. Simplicité et efficacité sont les maîtres mots et c’est bien souvent que l’on a des morceaux avec de gros accords plaqués qui durent (« Guitar Gangsters & Cadillac Blood »). Par contre, derrière cette apparence de Rock, c’est toujours du Metal bien lourd et puissant qui persiste. Et ceux qui auraient des doutes feraient bien d’écouter « Wild Rover Of Hell », qui dépote sévère. « Light A Way » est le morceau sans doute le plus surprenant avec son orchestration aux violons sur les refrains et la fin.
En tous cas, mes inquiétudes étaient infondées. Le groupe est toujours aussi efficace et, même s’il ne varie pas dans sa formule, est toujours capable de captiver l’auditoire avec sa musique accessible et terriblement addictive.
Ajouté : Jeudi 18 Septembre 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Volbeat Website Hits: 11013
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