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NIGHTWISH (fi) - AccorHotels Arena à Paris (10/11/18)


Groupes Présents au concert : NIGHTWISH, BEAST IN BLACK
Date du Concert : samedi 10 novembre 2018
Lieu du Concert : AccorHotels Arena (Paris, France)

Il est 19h15 quand résonne dans la sono le "Night Crawler" de JUDAS PRIEST, et pour cause : pendant le refrain, le père Halford envoie un "Nightcrawler... Beware the Beast In Black". Voilà qui annonce la couleur et le public ne s'y trompe pas ! Débarquent alors Anton Kabanen (guitares, ex-BATTLE BEAST) et sa bande pour défendre leur Berserker de la plus belle des manières : c'est un enchaînement d'hymnes Metal ("Beast In Black", "Eternal Fire", "Blood Of A Lion", "Born Again") qui met tout le monde d'accord.

Bien soutenus par des claviers fédérateurs (mais assez clichesques), multipliant les poses façon STATUS QUO, les gars de BEAST IN BLACK n'ont besoin que d'une demi heure pour conquérir au moins la fosse de l'AccorHotels Arena, grâce aussi à son arme ultime : ce Yannis Papadopoulos, quelle bête ! Déjà impressionnant sur disque, ce garçon nous en met plein les oreilles, couvrant plusieurs octaves et maîtrisant son répertoire suraigu à 200 pourcents.

Alors qu'une petite accalmie nommée "Ghost In The Rain" fait office de moment de douceur et de mélancolie (NIGHTWISH, es-tu là ?), BEAST IN BLACK repasse la vitesse supérieure avec le bondissant "Crazy, Mad, Insane", puis son méga-tube "Blind And Frozen", avant d'achever tout le monde à coup de "End Of The World". A n'en pas douter, les spectateurs de ce soir ont découvert un bon gros groupe taillé pour la scène !

Ainsi donc, et le septième Best-Of du groupe intitulé Decades en atteste, NIGHTWISH a décidé de combler "ses plus vieux fans", comme on pouvait le lire à droite et à gauche. Il ne faut pas oublier qu'il y a quelques années encore, NIGHTWISH incarnait une sorte de STRATOVARIUS avec une diva au micro et des parties orchestrales largement empruntées à Hans Zimmer. Ce temps-là est révolu et malgré une setlist largement empruntée aux glorieux albums du passé, ce concert de NIGHTWISH va laisser planer quelques doutes, voire même générer de multiples sentiments pleins de paradoxe...

C'est Troy Donockley seul, armé de son pipeau irlandais, qui entame un "Swanheart" en guise d'introduction. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les autres membres de NIGHTWISH le rejoignent pour "Dark Chest Of Wonders", premier extrait d'un Once bien représenté ce soir. En effet s'en suit le fameux "Wish I Had An Angel" qui donne déjà l'occasion à Marco Hietala (basse et chants) de briller aux côtés de la grande Floor Jansen. Pour ce qui est de la chanteuse hollandaise, nous y reviendrons plus bas... Lorsque résonne l'intro magistrale de l'inespéré "10th Man Down" (titre inédit placé à l'époque sur le EP Over The Hills And Far Way), tout le monde comprend que NIGHTWISH ne triche pas sur ses intentions. Le voyage dans le temps aura bien lieu. Pourtant, c'est pendant "10th Man Down" que les premières interrogations apparaissent. Certes, la mise en scène est carrée, deux énormes écrans positionnés en hauteur de chaque côté de la scène diffusent le concert pour ceux qui ne voient rien (diable, que la scène est basse lorsqu'on est dans la fosse...), le sextet a l'air d'être heureux de jouer à Paris, et Floor a sorti sa tenue gothique la plus sexy. Néanmoins quelque chose cloche : est-ce ce passage purement Metal au milieu de la chanson qui paraît trop décalé ? Y a-t-il autre chose ? Le groupe paraît statique surtout en passant derrière BEAST IN BLACK, mais NIGHTWISH n'a jamais eu un jeu de scène flamboyant. Le problème n'est pas là...

Le concert se poursuit et "Come Cover Me", titre magnifique effectivement typé Power mélodique à la finlandaise, a le mérite de rappeler que les titres de Wishmaster dégagent une beauté et une mélancolie inatteignables. "Dead Boy's Poem" en tête : ce sera l'un des plus moments de la soirée. Celui qui s'éclate le plus, c'est le guitariste Emppu Vuorinen, qui semble avoir retrouvé des ailes en s'éclatant sur le vieux répertoire. De là à dire qu'il reste sous-employé dorénavant... Retour vers le passé oblige, le prodigieux Oceanborn est mis à l'honneur : le terriblement Heavy "Devil And The Deep Dark Ocean" (que Marco présente comme une chanson douce et romantique !), le néo-classique "Gethsemane" avec son duo guitares / claviers et son solo à la flûte, sans oublier un accéléré "Sacrament Of Wilderness" qui, effectivement, renvoie aux plus belles heures du Power finlandais. Et soudainement, tout paraît plus clair.

Oceanborn, c'est l'album avec lequel la plupart des fans européens ont découvert NIGHTWISH en 1998. Enfin, plutôt, ils ont découvert NIGHTWISH et Tarja Turunen, avec son timbre de cantatrice inimitable. Et ce soir, c'est ce contraste là qui ne passe pas. Pour la première fois depuis son intégration au sein de NIGHTWISH, la prestation de Floor Jansen fait débat. Sans aucun doute, elle chante juste, elle a une voix plus puissante et plus modulable que celle d'Anette Olzon. Mais finalement, elle ne dégagera jamais la chaleur et le volupté de Tarja Turunen, c'est une vérité - incontestable - et tous les morceaux issus d'Oceanborn ou Wishmaster ne font que rappeler cette évidence. Tuomas Holopainen avouait il y a peu que les vieilleries seraient peut-être jouées pour la dernière fois pendant ce Decades World Tour. C'est une bonne chance car certaines fragilisent sa chanteuse.

Heureusement, il n'y a rien à redire sur les tubes en puissance qui conviennent parfaitement à Floor, comme le celtique "I Want My Tears Back", l'indispensable "Nemo", un dansant "Last Ride Of The Day", ce "Elan" joué sans surprise, et même un "Elvenpath" qu'il a fallu dépoussiérer. Mais alors quelle idée de jouer "The Carpenter", probablement la pire chanson jamais écrite par Holopainen... Il s'agit exactement du moment où NIGHTWISH perd l'attention d'une partie du public. D'autant que l'enchaînement se produit avec du lourd de chez lourd ("The Kinslayer" puis "Devil And The Deep Dark Ocean"), qui décontenance un paquet de monde. Comme si NIGHTWISH, en revisitant son passé, avait tenu à souligner que oui, ils sont bien affiliés au Metal. Or le choix de certains morceaux interpelle, en tous cas l'ordre dans lequel ils sont amenés. Et puis, que de joyaux oubliés : "End Of All Hope", "Ever Dream" et "Dead To The World" (Century Child), "The Siren" (Once), "The Riddler", "Sleeping Sun" et "Stargazers" (Oceanborn), "She Is My Skin", "Wishmaster" et "Deep Silent Complete" (Wishmaster), il y avait la place d'en caser quelques-uns, plutôt que de nous ressortir une fin de concert honteuse.

Après avoir appuyé trop fort sur le côté Metal, NIGHTWISH commet l'erreur de trop. "Ghost Love Score", c'est beau, on n'en doute pas, et là dessus Floor est quasiment au niveau de Tarja. Sauf qu'avec "The Greatest Show On Earth", cet enchaînement d'une prétention absolue, pompeux à défaut d'épique, nous laisse très perplexes. Nous servir un titre de 20 minutes qui vient d'être joué sur la tournée précédente, quel intérêt ? C'est la goutte de trop, et nous décidons de partir avant la fin du show. Il faudra un prochain album de très haut niveau pour oublier ça.

Setlist NIGHTWISH

Swanheart (intro)
Dark Chest Of Wonders
Wish I Had An Angel
10th Man Down
Come Cover Me
Gethsemane
Elan
Sacrament Of Wilderness
Dead Boy's Poem
Elvenjig (traditional)
Elvenpath
I Want My Tears Back
Last Ride Of The Day
The Carpenter
The Kinslayer
Devil And The Deep Dark Ocean
Nemo
Slaying The Dreamer
The Greatest Show On Earth
Ghost Love Score


Ajouté :  Dimanche 25 Novembre 2018
Live Reporteur :  NicoTheSpur
Score :
Lien en relation:  http://www.nightwish.com
Hits: 3780
  
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