NO RETURN (FRA) - L. Chuck D. et Al1 (Mai-2012)
Qui aurait un jour parié qu’un des meilleurs albums de Death/Thrash de l’année 2012 serait l’œuvre d’une bande de vieux roublards, plutôt qu’une claque distillée par un représentant de la relève ? Les voyants les plus performants de l’Hexagone n’auraient pas misé sur NO RETURN. Pourtant, avec son huitième album du nom d’Inner Madness, les Franciliens réalisent probablement un des plus beaux tours de force de l’année ! Puissant et équilibré, massif et varié, cet opus remet sous les feux de la rampe un vétéran de la scène française, qu’on avait pris l’habitude d’oublier. A cette occasion, ce sont L. Chuck D., nouveau chanteur de la bande et Alain, sa tête pensante, qui reviennent pour Metal-Impact sur plus de vingt années de carrière. Avec beaucoup de lucidité, et beaucoup d’ambitions. Entretien.
Line-up : L. Chuck. D. (chant), Al1 (guitare), Nico (guitare), David (basse), Bob (batterie)
Discographie : Psychological Torment (album – 1990), Vision Of Decadence (demo – 1990), Contamination Rises (album – 1991), Seasons Of Soul (album – 1995), Red Embers (EP – 1997), Self Mutilation (album – 2001), Machinery (album – 2002), No Return (album – 2006), Manipulated Mind (album – 2008), Inner Madness (album – 2012)
M-I Interviews du groupe : NO RETURN (FRA) - Steeve et Al1 (Avril-2002), NO RETURN (FRA) - Steeve et Alain (Avril-2002), No Return (FRA) - L. Chuck D. et Al1 (Mai-2012)
Metal-Impact. Salut les gars ! Je suis Stef pour le webzine Metal-Impact. Merci à vous de nous accorder de votre temps. Quelques semaines après la sortie d’Inner Madness, dans quel état d’esprit vous trouvez-vous ?
L. Chuck D. Avant toutes choses, nous aimerions te remercier pour la qualité et la pertinence de ta chronique, nous en avons été surpris et flattés. Tu sembles avoir réellement compris notre démarche, ce qui nous rend heureux de répondre à tes questions. Pour répondre à la première d'entre elles, nous sommes quasiment dans le même état d’esprit qu’à chaque nouvelle sortie à un détail près. Oui, nous avons cette anxiété somme toute normale pour l’arrivée sur la planète Metal d’un nouveau rejeton, mais d’un autre côté nous avons la volonté (certitude) de proposer une œuvre (un objet d’art) la plus aboutie possible. Cette phrase peut sembler prétentieuse alors qu’il faut comprendre que nous n’avons rien calculé dans cet album, tout est issu de nos émotions. Cet opus est sincère dans ses fondements et nous le sommes également.
MI. Cette sortie est marquée par ton arrivée, L. Chuck D, au poste de chanteur. Pouvez-vous l’un et l’autre nous faire le récit de cette collaboration et nous livrer vos sentiments personnels ?
L. Chuck D. Pour l’anecdote c’est bien Moreno qui nous a mis en relation, il ne m’a absolument pas intronisé mais a joué le rôle de trait d’union entre le groupe et moi pour la première prise de contact. Par la suite j’ai passé une audition, comme tout le monde, et les musiciens m’ont exposé leurs desideratas. Dès les premières minutes nous étions d’accord sur la suite à donner à NO RETURN, ce qui n’a pas empêché que des auditions continuent après la mienne. C’est d’autant plus flatteur d’avoir été rappelé après tous ces talents passés après moi pour tenter l’aventure. Par la suite c’est Al1 qui m’a téléphoné pour m’annoncer la bonne nouvelle, malheureusement celle-ci a été ternie par la perte le matin même d’un ami assassiné par 5 jeunes qu’il avait refusé de prendre en stop. Cet album est donc marqué du sceau de cette perte. Par ailleurs il nous a fallu trouver les voix, dont la prédominante, que nous voulions mettre en place sur l’album. Tous ces différents types de vocaux ne faisant pas partie de mon registre habituel, qui est plus Death, il m’a fallu prendre des cours auprès de David Féron d’Inside The Scream. C’est donc bien 9 mois de travail intensif avant que nous soyons tous satisfaits de la direction, du timbre et des ambiances dégagés pas les vocalises. Pour être franc je vis donc un rêve éveillé et j’espère ne pas me réveiller de si tôt.
Al1 Pour cet album, je voulais plus de variétés et de nuances au niveau vocal et Chuck n’a pas hésité à essayer le maximum de choses même si certaines sortaient de son registre courant. Il s’est montré dès le départ très volontaire et motivé et de par ce fait, a énormément travaillé pour présenter quelque chose de véritablement abouti à mon sens. L’arrivée de Chuck s’est donc avérée très positive artistiquement et humainement pour le groupe.
MI. On remarque que NO RETURN est un groupe qui a souvent souffert d’instabilité au niveau du line-up. Pourtant, ce changement de chanteur est la seule nouveauté entre vos deux derniers albums. Peut-on dire que vous commencez tout doucement à gouter aux joies de la stabilité ?
L. Chuck D. Cela y ressemble effectivement, mais tu sais, en prenant en compte la conjoncture musicale actuelle et la motivation nécessaire à continuer dans l’adversité, nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle défection. Il est de plus en plus compliqué de prendre part à une formation de la stature de NO RETURN, car cela demande une motivation et une implication de chaque instant sans avoir le moindre retour. C’est uniquement la passion qui nous fait tenir, mais comme en couple, cette dernière n’est pas éternelle et on peut très bien le comprendre.
MI. Pouvez-vous chacun nous présenter Inner Madness ? S’inscrit-il selon vous dans la continuité de Manipulated Mind ?
L. Chuck D. Absolument, Inner Madness est résolument dans la continuité de Manipulated Mind avec quelques avancées supplémentaires. Nous sommes retournés au studio Ste Marthe sous la houlette de Francis Caste une fois l’album composé afin de le mettre sur bande. Dans notre cahier des charges, il y avait certaines nouveautés, nous voulions que les guitares et les voix soient mises en avant dans le mixage mais au même niveau. Ceci dans le but d’harmoniser l’ensemble et de lui laisser un côté mélodique marqué, sans pour autant perdre la puissance et l’agressivité naturelle de NO RETURN. Cet album est en quelque sorte plus cohérent que son prédécesseur grâce à cette alchimie qu’a su créer notre producteur et sixième homme du groupe. Attention, je ne dénigre absolument pas ce magnifique album qu’est Manipulated Mind, mais j’affirme que notre nouvelle offrande est une avancée.
Al1 Ce nouvel album s’inscrit effectivement dans la continuité du précédent mais de manière à proposer également une évolution certaine dans la mélodie du Thrash de NO RETURN, ce qui devient une marque de fabrique du groupe. Cette mélodie apparaissant dans les solos, mais également dans le chant par moment, a
pour but de donner davantage de relief et d’ampleur à notre musique afin de mettre en valeur une partie puissante arrivant juste après.
MI. Quelles sont vos attentes avec ce nouvel opus ? NO RETURN est-il un groupe capable de se renouveler musicalement alors qu’il sort, je le rappelle, son huitième album studio ?
L. Chuck D. Notre objectif est « simple », remettre NO RETURN à sa place en tant que leader de la scène Thrash / Death dans les 18 prochains mois. Maintenant, quant à savoir si nous sommes capables de nous renouveler d’enregistrement en enregistrement, je pense que la meilleure preuve a été gravée sur la galette plastique que tu tiens entre les mains. Un morceau instrumental, des voix claires, des morceaux plus longs qu’à l’accoutumée, des soli à la fois techniques et mélodiques ainsi que des prises de risque voulues et assumées, n’est-ce pas cela qui fait que nous soyons capables de nous renouveler ?
MI. Comment et dans quel état d’esprit cet album a-t-il été enregistré ? Pour ta grande première avec NO RETURN, L. Chuck D, de quelle manière t’es tu impliqué ?
L. Chuck D. Pour ma part, je me suis retrouvé en studio dans un état d’esprit combatif et déterminé. Je savais avant de passer la porte du Ste Marthe où j’allais et avec quel bagage technique, ensuite il a fallu dépasser ce dernier aspect afin de mettre le plus d’émotion possible dans mes placés et mes timbres. Mais avant tout cela j’ai eu la chance d’arriver dans une formation où le leader clairement identifié qu’est Al1 m’a immédiatement fait confiance. Je n’ai eu aucune consigne sur les textes à écrire. Nous avons donc échangé au maximum afin de définir quelles étaient les émotions que nous procuraient la musique au fur et à mesure de sa composition. A partir de là nous élaborions un thème et je me suis chargé de l’écriture des tous les textes. Certains sont extrêmement personnels et je remercie le groupe de m’avoir permis d’exprimer ma peine, ma colère et ma haine suite au décès de mon ami. En effet, malgré le fait qu’il s’agisse d’assassins mineurs au moment des faits, ils ne risquent qu’une peine maximale de 8 ans de prison pour les deux protagonistes principaux. N’est-il pas alors légitime de se poser des questions sur notre système judiciaire et son incapacité à punir à hauteur du crime ?
A travers mes écrits, je partage toutes ces questions sans jamais amener de réponse, le thème principal est donc bien la mort et ses répercussions sur nos vies. Mais ce ne fût pas notre seule manière de procéder puisque si un instrumental générait chez l’un d’entre nous un émoi particulier, je prenais en compte ce dernier et écrivait en conséquence comme sur « Inquisitive Hegemony ($€v€n) ». De plus Al1 n’est absolument pas un dictateur, bien au contraire, il partage ses riffs avec nous dans le local de répétition et tout à chacun amène sa pierre à l’édifice. Tout le monde a le droit de parole dans NO RETURN et tous les arrangements se font de manière collégiale. Je pense qu’il s’agit également là d’un des points forts du groupe, car cette osmose évite les stagnations et les frustrations.
MI. Je crois savoir que c’est toi, Al1, qui t’es chargé d’une grande partie de la composition d’Inner Madness. J’aimerais savoir quelles sont tes méthodes de travail et de quelle liberté d’expression dispose chaque membre du groupe au moment de valider une chanson ?
Al1 Je me suis chargé effectivement de l’écriture musicale de cet album. Je n’ai pas à proprement parler de méthode de travail standard. Lorsque je compose, je joue jusqu’à ce qu’un riff me parle vraiment et j’essaie alors de l’optimiser au maximum. Les compositions doivent être les plus efficaces possibles, ce qui implique selon moi un juste équilibre entre brutalité et mélodie de façon à présenter une musique non linéaire dans laquelle les variations de tempo et d’émotions apportent de la fraicheur et de la spontanéité. Le côté technique se doit d’être présent également mais pas au point de devenir envahissant ou pénible, car cette technicité doit avant tout servir le morceau et non pas le pénaliser par des interventions inutiles.
MI. Comparé à Manipulated Mind, je trouve l’exploitation des vocaux beaucoup plus judicieuse, car ils sont non seulement extrêmement variés, mais aussi placés sur la même ligne que les guitares, alors qu’auparavant, le chant était davantage étouffé dans le mixage. Etait-ce un choix délibéré afin d’imposer L. Chuck. D comme étant LA nouvelle voix du groupe ?
L. Chuck D. Merci pour le compliment, mais non il ne s’agit pas ici de m’imposer comme étant la voix du groupe, mais plus une volonté du combo de voir enfin la voix servir la musique. Pour ce faire, il est effectivement nécessaire de mettre en phase les parties de guitares et les différents types de voix utilisés, y compris en mixant à hauteur identique les mélopées guitaristiques et les prises de chant. Il s’agit donc bien d’un choix délibéré et assumé mais uniquement d’un point de vue artistique.
MI. L. Chuck D, tu as vécu ta première expérience de parolier avec NO RETURN. Peux-tu nous en dire plus ? As-tu eu totale carte blanche ou Al1 t’a-t-il surveillé pour que tu ne racontes pas trop de bêtises (rires) ?
L. Chuck D. Comme je te le disais plus haut dans l’interview, on peut dire qu’effectivement j’ai eu carte blanche pour écrire mes textes. Par contre, au même titre que la composition musicale, nous avons travaillé tous ensemble sur les placés et leurs harmonisations. Quand à Al1, il n’a jamais émis la moindre critique gratuite sur l’élaboration des écrits. Partant du principe que tout était préparé en amont, il est beaucoup plus simple de faire valider le texte final par la suite. De plus, je suis fan du groupe depuis ses débuts, je connais donc assez bien le contexte et les thèmes abordés par la formation tout au long de sa carrière, ceci m’a évidemment permis de ne pas partir dans une mauvaise direction. Et puis il ne faut pas se tromper, Al1 n’est pas le professeur au sein de NO RETURN mais bien le guitariste-compositeur alors il ne m’a jamais mis au coin, enfin pour le moment !
MI. Avez-vous déjà reçu des échos de la presse spécialisée ou de vos fans vis-à-vis de cette sortie ? Si oui, de quelle nature sont-ils ?
L. Chuck D. Pour le moment, les chroniques vont au-delà de nos espérances. En effet, la plus grande partie d’entre elles ont compris notre évolution. Quant à nos fans, pour l’instant, les réactions sont simplement extraordinaires, nous sommes soutenus et suivis comme jamais. Les quelques concerts que nous avons effectués nous ont permis d’échanger avec eux et tous semblent heureux de cette orientation. C’est bien là la plus belle des récompenses, car nous savions que nous prenions un risque en remettant des voix claires dans nos compositions, mais toutes nos craintes se sont envolées au moment où nous avons présenté ces titres en live.
MI. Vous avez choisi de produire vous-même cet album, malgré le deal signé avec Great Dane Records. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce choix ?
L. Chuck D. Après la déconvenue Dockyard1 et sa fermeture sans préavis, il nous a semblé plus judicieux dans un premier temps de produire l’album seul avant de le proposer aux labels. Nous ne voulions pas d’une ingérence dans notre création artistique et il n’y a rien de mieux que de proposer un produit fini ce qui évite toutes possibilités de changement. Nous ne savions pas au moment de rentrer en studio que nous trouverions un label composé de gens passionnés parlant le même langage que nous. Aucune promesse inutile ou infondée, aucune velléité d’ingérence dans quelque aspect que ce soit, juste un seul et même objectif : NO RETURN.
Alors je crois pouvoir te dire que le plus gros des avantages du système que nous avons choisi est d’être tombé sur Raph et Geoff.
MI. Vous êtes actifs depuis deux grosses décennies au cœur de la scène française, vous en êtes même un acteur important. Avec le recul, quel regard portez-vous sur son évolution durant ces dernières années ? Etes-vous fiers d’en être un représentant ?
L. Chuck D. Je ne me permettrai pas de parler au nom de NO RETURN sur ce sujet en particulier, toutefois je pense que tout à chacun peut évaluer les changements de notre scène nationale. Beaucoup de groupes ont jeté l’éponge avant de tenter un come-back, ce qui n’a jamais été le cas de NO RETURN. La plus grande « dévolution » est la destruction massive de la scène Metal par le téléchargement illégal. Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse se dire fan d’un genre musical que l’on pille sans vergogne. A force de pérenniser de tels comportements, nous allons terminer avec de la musique préformatée et insipide où nous n’aurons plus notre place. Il est temps que les mentalités changent, que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités en mettant en place de véritables textes de loi entravant ces délits. Nous possédons les moyens techniques pour empêcher ces vols, mais aucune volonté n’est clairement identifiée chez nos politiques. Bien entendu, nous nous devons également de faire des efforts sur les tarifs par exemple, et tu remarqueras que c’est ce que nous avons pris comme option avec Great Dane Records.
Al1 L’évolution de la scène française sur ces 20 dernières années se traduit selon moi par une diversité et une technique en constante progression. Les groupes français sont depuis plusieurs années réellement compétitifs sur le plan international. Le seul problème réside dans les structures d’aide qui restent encore trop limitées, ce qui freine de manière considérable l’essor de toute formation. Nous sommes plutôt flattés d’être un représentant de notre style de prédilection, car NO RETURN n’a jamais lâché prise au cours de ces années et a toujours voulu porter et défendre cette musique partout dans le monde.
MI. Comment expliquez-vous votre longévité ?
L. Chuck D. Pour moi cela tient en un seul patronyme : Al1 Clément !
Al1 Seule la véritable passion de la musique à mon sens permet d’expliquer la longévité de NO RETURN. Malgré des problèmes de musiciens volatiles, voire opportunistes ainsi que de labels, l’essentiel est de toujours ressentir cette flamme ardente lorsque tu joues. Cela demande bien sur un investissement quotidien et ce n’est pas toujours facile, mais la musique est tellement riche d’émotions que cela en vaut vraiment la peine. J’ai de la chance de pouvoir sortir des disques, de faire de la scène, de partager ma musique et c’est toujours pour moi un réel plaisir car cela reste primordial à mes yeux.
MI. N’avez-vous pas peur, à force d’enchainer des albums et de faire durer le plaisir, de devenir un peu les Sardou et autres Hallyday de la scène Metal française, à savoir de vieux artistes usés (rires) ? Plus sérieusement, avez-vous déjà envisagé l’après NO RETURN ?
L. Chuck D. J’accepte la comparaison mais aussi les revenus des artistes que tu cites. L’après NO RETURN n’aura lieu que lorsque la passion et/ou notre état physique ne nous permettra plus de prendre les scènes d’assaut.
MI. Allez-vous défendre ce disque sur scène ? Peut-on s’attendre à quelques dates ou, mieux encore, à une tournée ?
L. Chuck D. Oui, bien entendu. Il y a des dates confirmées comme le Motocultor au mois d’août, mais nous avons encore beaucoup d’autres choses en négociation. Il est malheureusement trop tôt pour donner plus de détails sur ce qui est en cours d’élaboration.
MI. Avez-vous déjà plus ou moins envisagé la sortie d’un futur album ? Je suppose que NO RETURN ne compte pas s’arrêter sur une si bonne lancée …
L. Chuck D. Nous en parlons effectivement, mais pour le moment nous préférons nous concentrer sur la défense d’Inner Madness qui mérite qu’on lui accorde tout le temps nécessaire.
MI. Que peut-on vous souhaiter pour la suite du projet ?
L. Chuck D. Des dates partout en France, une tournée européenne et un retour sur investissement nous permettant de remettre le couvert. Et après tout, il n’y a pas de raison, chacun de mes prédécesseurs a eu la possibilité d’enregistrer deux fois, je ne vois pas pourquoi il y aurait une dérogation pour moi.
MI. Merci à vous deux pour le temps que vous avez consacré à cette interview. Bonne continuation à l’ensemble du groupe et bonne réussite à Inner Madness. Comme le veut la tradition, les mots de la fin vous reviennent...
L. Chuck D. Encore un grand merci pour le temps que tu as bien voulu consacrer à NO RETURN. Nous saluons tous les lecteurs de Metal-Impact et nous leur donnons rendez-vous sur la route dans les prochains mois.
Al1 Merci à toi pour cette interview. J’aimerais simplement dire que nous avons mis toute notre âme et notre énergie dans ce disque auquel nous croyons beaucoup. J’espère qu’il sera apprécié par le plus de monde possible et j’invite tout le monde à venir nous soutenir en concert.
Ajouté : Vendredi 08 Juin 2012 Intervieweur : Stef. Lien en relation: No Return Website Hits: 14140
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