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RECUEIL MORBIDE (FRA) - La Charrue à Marmoutier (11/06/10)


Groupes Présents au concert : TAENYA (FRA), AGON (FRA), TORTURED SOUL (FRA), CADAVERIC HUNTER (FRA), RECUEIL MORBIDE (FRA)
Date du Concert : vendredi 11 juin 2010
Lieu du Concert : La Charrue (Marmoutier, France)

Reprenant la bonne vieille formule des Guignols de l’Info, on pourra clamer haut et fort en l’honneur de l’association Propuls’Art : « Putain, 1 an ! ». Et de rajouter : « déjà… ». Car oui, pour sa première année d’activité, Propuls’Art n’a pas vu le temps passer. Toujours à l’affut d’un concert à organiser ou d’une soirée à houblonner, cette association a réussi l’exploit de se faire une sympathique réputation dans le Grand-Est français (Alsace / Lorraine). Il n’est d’ailleurs plus très étonnant de retrouver leur blaze sur les flyers des soirées underground alsaciennes. Car Propuls’Art, c’est avant tout l’amour. L’amour des fesses hirsutes, de la bière et du Metal. Une flamme authentique qui habite ses membres et son président qui n’ont de cesse de nous surprendre, concert après concert. Après avoir fait jouer des groupes comme APOCRYPHE, ETHROPIA, MALARIAH ou encore FRAKTUR, Propuls’Art fera son entrée dans la cour des grands en ce 11 juin 2010. La tête d’affiche vous sera probablement plus familière que les différents noms cités dans la phrase précédente. Et pour cause, c’est un des grands représentants du Death Metal tricolore qui a fait les bornes nécessaires pour rejoindre le désormais illustre bar La Charrue de Marmoutier afin de poursuivre leur éternel combat, selon le nom de leur dernier album. Je parle ici des francs-comtois de RECUEIL MORBIDE. C’est un signe qui ne trompe pas, Propuls’Art commence à prendre du galon dans le milieu. Pour le plus grand bonheur des amateurs de gros Metal qui tâche. Car en plus d’être chapeautée par une figure incontournable du Death français, cette petite fête d’anniversaire s’annonce foutrement brutale (et elle le sera, dans tous les sens du terme) avec la présence de TAENYA, AGON, TORTURED SOUL et autre CADAVERIC HUNTER. Autrement dit, on reste en Alsace. Mais surtout, on reste dans un registre Death / Grind violent et sans compromis.

La soirée commença pour moi aux alentours de 17 heures. Le temps de rejoindre mon chauffeur qui sera également mon compagnon de soirée, un authentique franc-comtois qui n’était pas venu que pour le Morbier. Tout juste le temps de faire un détour par Saverne, pour récupérer une éventuelle future recrue et nous voilà arrivés sur le site de Marmoutier. Comme de coutume, le concert débutera avec un peu de retard. Les petites fourmis s’agitent dans la salle de La Charrue, ballons et confettis sont au programme (oui, ça reste une fête d’anniversaire). Devant ce contretemps, nous en profitons pour déguster un plat typiquement local : le kebab ! Rassasiés, nous retournons au bar pour suivre… le match France-Uruguay. Notons que nous avons eu la chance d’assister en direct à la seule non-défaite de nos super warriors millionnaires sur fond de « va niquer ta mère ». Enfin, un bourdonnement sourd s’échappe de la salle de concert. Ce ne sont plus les balances mais bel et bien le concert qui a commencé ! Nous allons donc nous faire tamponner avant d’assister à la performance de TAENYA. Leur truc à eux, c’est le Deathcore ! Celui qui break, celui qui grouik. A ce titre, nos amis de Sarrebourg mettent la petite centaine de spectateurs dans le bain : la soirée s’annonce porcine. John, dans sa tenue urbaine à la DESPISED ICON nous livre ses plus beaux pig-squeals pendant que ses petits camarades se tirent la bourre sur des rythmes crades et inhospitalités. Le public s’avance timidement, probablement apeuré par la présence de quatre bouchers ayant la bougeotte. Leur partition, bien qu’un peu courte, ne souffre d’aucune approximation. Tout est bien carré, bien ficelé, tel un rôti de veau et surtout, bien bûcheron comme j’aime. Le seul groupe de Deathcore de la soirée m’a fait forte impression et étant extrêmement sélectif en la matière, ce n’est pas un mince exploit. Etre nourri à grand coups de TAENYA, c’est comme si on avait le ver solitaire. On en veut encore. (8/10)

Intervient alors la traditionnelle et inévitable pause clope. Le temps pour AGON de se préparer à entrer en jeu. Quelques ronds de fumée plus tard, le petit troupeau amassé à l’entrée du bar rejoint la salle de concert pour assister à la prestation des mulhousiens, cinq têtes bien connues du public pour avoir déjà roulé leur bosse dans la région. Je dois dire qu’avec AGON, j’ai davantage été frappé par la ressemblance incroyable entre Régis (chant) et Peavy Wagner, également chanteur du groupe Heavy allemand RAGE que par leur Death Metal, peut être un peu trop classique dans son genre. Néanmoins, nos amis font preuve d’un excellent état d’esprit et d’un sens du spectacle aiguisé. Quelques pogos se déclenchent, l’interactivité avec la foule fait plaisir à voir. Je n’ai, hélas, pas de plus grands souvenirs de leur prestation proprement musicale, preuve en est que je n’ai pas été interpellé plus que ça par un Death dont ma mémoire n’a pas choisi de faire aujourd’hui l’éloge. Pour contrer cette déficience, j’affirme également ne pas avoir été interpellé dans le mauvais sens du terme. Aucun couac ne semble avoir émaillé le show d’une formation dont tous ici connaissent la valeur, celle d’un groupe sur lequel on peut compter quand il s’agit de brutaliser les esprits. On n’en demandait pas moins. (6/10)

Une sorte de jouissance profonde s’installe alors en moi. Mes petits chouchous de TORTURED SOUL vont bientôt entrer en piste. Vous savez, c’est toujours un grand plaisir que de revoir ces groupes qui, sortis de nulle part, vous auront bluffé par le passé. Je fais référence ici à ce concert de janvier en compagnie de MALARIAH et ALL THE SHELTERS, quand j’avais pris une vraie claque grâce au Slamming Death Metal des mecs de Cernay. Avec eux, je sais à quoi m’attendre. Guitares bien roots, vocaux gorets de l’ami Ludo et grosse présence scénique des zicos qui injectent beaucoup de groove dans leurs compos. Pour le coup, je n’ai pas été déçu. Je dirais même plus, le plus grand espace qu’offre la scène du bar La Charrue par rapport à celle du Kobus procure une toute autre dimension à leur musique. Plus d’espace égal plus d’aisance, plus de fluidité. Nous étions partis, sur d’excellentes bases. Le public festoyait gaiement sur un Death dansant qui le mérite bien. Puis ce qu’on pourrait appeler le drame de la soirée arriva. John, l’ami grouikeur de TAENYA jugea le moment idéal pour tester la solidité du carrelage. Fortement imbibé, ce dernier s’élança depuis la scène pour un slam qui s’annonçait déjà mythique. Sauf que ce dernier, n’ayant pas trouvé le soutien nécessaire pour réussir son entreprise, alla se fracasser le crâne, tête la première contre le sol. Semi-conscient, il fut transporté sur le bitume à l’extérieur du bar, dans l’attente des premiers secours. Inutile de dire que le reste du set de TORTURED SOUL est passé à la trappe pour beaucoup d’entre nous, beaucoup plus préoccupés par la santé d’un des nôtres. Fort heureusement, après intervention des pompiers, « l’ange du Deathcore » s’en tira avec un beau mal de crâne et une nuit en observation. Pas assez pour décourager le bougre qui s’en est allé quelques jours plus tard remettre le couvert au Summerblast Festival. Pour ce qui en est de TORTURED SOUL, les quelques minutes de Death intense dont ils nous ont gratifié légitiment parfaitement la note de 8/10.

Mais the show must go on ! Et s’en qu’on s’en aperçoive, ce sont les grindeux « Papayou » de CADAVERIC HUNTER (notez le jeu de mot subtil et prometteur) qui font une apparition discrète. Pas la peine de préciser que l’ambiance est retombée d’un cran à cause à l’incident fâcheux du slam-de-la-mort-qui-tue-(ou-presque). Alors peut-être que l’arrivée dans la soirée d’une formation prétendue humoristique fera un peu de bien à tout le monde. Mais il était écrit quelque part que cet anniversaire serait définitivement Punk. David de MALARIAH prend le pari osé de tenter à son tour un slam et, peu soucieux des lustres fixés bien bas, envoie une magnifique reprise de volée que Nicolas « Ta Mère » Anelka n’aurait pas renié dans l’un d’entre eux, explosant à l’occasion les ampoules dont les éclats auront ciselé le visage d’un pauvre spectateur. Punk, je vous dis ! Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos poules puisque nos comiques semblent apprécier les vocaux de poulailler et « La Danse Des Canards » version Metal. J’avais déjà du mal avec GRONIBARD mais l’humour ras-des-chaussettes de CADAVERIC HUNTER dépasse l’entendement. Derrière, on leur laissera une musique plus Death que Grind, pas folichonne, pas déplaisante. Désespérément quelconque. Sans renier l’absolue fraicheur qu’ils ont su apporter dans ce concert un peu glauque, c’est malheureusement sans esquisser le moindre sourire que j’ai assisté à leur partition. Pas mon truc, tout simplement. (5/10)

Bien parti pour se retrouver avec un mort sur les bras avant la fin du concert, ô surprise, aucun incident n’était à déplorer pendant le set ô combien mastoc de RECUEIL MORBIDE. Pourtant, les franc-comtois ont de quoi faire exploser quelques crânes. L’attraction du rendez-vous, probablement plus habituée aux salles bondées qu’aux lugubres antichambres d’un bar implanté dans la campagne profonde a eu un peu de mal à déchainer les quelques pelés qui ont du se demander comment une telle figure du Death français pouvait en être arrivée à jouer dans le trou du cul de l’Alsace. RECUEIL MORBIDE s’est donc contenté de faire le métier, le plus simplement du monde. Le prestige de l’évènement n’incitait guère à en faire plus, on s’en est donc sorti avec le strict minimum. Quelques morceaux connus de leur répertoire, dont certains extraits de leur dernier bébé, A Neverending Fight retentissent. L’esprit Death brutal monumental et tord-boyaux est retranscrit à la perfection, il imbibe d’un doux parfum camphré les dernières âmes lucides et plonge le peuple dans l’ivresse d’une soirée réussie. Rien à redire sur leur set ni sur leur professionnalisme même si ce groupe est définitivement d’un autre standing. Il a un passé, une histoire et ça se sent. Propuls’Art se souviendra sans doute longtemps de sa tête d’affiche ce soir là. Pas sur que l’inverse soit vérifié. (7/10)

Néanmoins, en passant outre tous les évènements qui ont émaillé le concert, le meilleur révélateur demeure à mon humble avis l’applaudimètre. A ce petit jeu, y’a pas vraiment à tortiller, malgré l’ambiance intimiste et toujours très underground, le mot « succès » vient qualifier en grandes pompes la soirée. D’ailleurs, les présents ne s’y sont pas trompés ! L’association Propuls’Art peut facilement interpréter que la réponse du public, venu de tous horizons, amateur de tous styles est une forme d’hommage à son travail remarquable. A n’en pas douter, les gens sont sensibles à ce genre d’initiatives. Leur montrer de l’engagement, de la passion et de la disponibilité est le meilleur moyen de les séduire. A ce titre et au nom des spectateurs présents ce soir là, un grand bravo et une longue vie à Propuls’Art ! De la bière, du Metal et du sang, on ne pouvait espérer meilleure fête d’anniversaire.


Ajouté :  Jeudi 12 Août 2010
Live Reporteur :  Stef.
Score :
Lien en relation:  Recueil Morbide website
Hits: 25419
  
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