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DANKO JONES (ca) - Trabendo à Paris (25/03/09)


Groupes Présents au concert : BACKYARD BABIES, DANKO JONES
Date du Concert : mercredi 25 mars 2009
Lieu du Concert : Trabendo (Paris, France)
Photos du concert sur le Flickr de Moloch

20 heures. Dregen, lead-guitariste de BACKYARD BABIES de son état pénètre sur la scène du Trabendo suivi de ses trois complices. Tête baissée, roulant tant bien que mal son absence de mécanique sous son gros blouson noir, il est maquillé comme une vieille pute des bas fonds de Malmö. Il choppe sa gratte et balance les premières notes de « Degenerated », tube du dernier album en frappant le sol de ses converses noires, scannant des yeux la foule pour y dénicher les adolescentes en pâmoison qu'il pourra abuser contre un shoot, une fois le show torché. Son acolyte chanteur, déguisé en shérif, petit gilet noir cintré sur une chemise blanche, arborant une belle étoile dorée sur la sangle de sa 6 cordes, gueule le premier couplet soutenu par ses collègues en backing.
La petite Fiffi Brindacier, qui a pris autant de poils sur les joues que sur le torse, exhibe fièrement ses têtons, secouant ses tresses en frappant ses toms.

- Comment appelle t on un mec qui traine avec un groupe ?
- Heu... un bassiste ?

Désolé, c'est un peu chien mais face à ses camarades qui rivalisent sans frémir avec les VILLAGE PEOPLE, l'homme qui gratouille la quatre cordes fait un peu pâle figure. Désolé, rien à dire.
Elles balancent, elles balancent, n'empêche, les poupées de l'arrière cour. C'est Rock'n'Roll comme on aime. Burné et mélodique. Un esprit qui va parfois flirter côté Punk avant d'envoyer une petite ballade Pop. Un parfum de roses et de revolvers si vous me permettez la métaphore.
Dregen, suant dès le premier couplet, le rimmel dégoulinant sur son visage, tombe bientôt la fourrure pour gagner en souplesse. Il me fait penser à un petit lapin Duracell, un poil plus dégénéré tout de même. Un lapin qu'aurait tourné à la coke pendant 20 ans, les oreilles bourrées de Glam et de Hard. Quelle que soit sa recette, en tout cas, elle fonctionne. Ses solos sont très bons et on ne se lasse pas de le voir s'agiter en tous sens. Rejoignant son collègue à couettes dans la semi nudité, il parade bientôt la bidoche à l'air. A priori, entre la salle de sport et le bar, il a fallu faire un choix pour l'aménagement du tour bus.
Les deux gratteux sont aussi couverts de pictogrammes qu'un livre de code. L'encre surgit de la chemise de Nicke Borg au cou et aux manches, recouvre le dessus de ses mains dans la plus pure tradition Rock'n'Roll, comme la pin-up qui s'est extirpée de son épiderme pour s'installer aux premières loges sur le corps de sa LesPaul.
Les suédois soufflent un vent d'ouest sur le nord-est parisien. Ça sent la route 66, les vieux motels et le lap-dance. Des gyrophares rouges s'illuminent sur les amplis.
Le groupe est plutôt communiquant bien que parfois peu aimable. Un enthousiaste qui se croyait en famille s'offre un petit passage sur scène pour slammer, sans manquer, pour marquer le coup, de coller son cul sur la guitare de Dregen alors en plein solo. Celui-ci nous signifiera vite que « If you guys want to be up on stage, start your own fucking band ! ». La haine dans les yeux. Le joyeux drille ayant été mis à la porte séance tenante par les gros bras de la salle.
Clôture à 20h45, sans rappel. Sont aux pièces les mecs !
Un bon show, porté par un bon feeling et un bon son. Seule ombre au tableau : Je m'attendais à retrouver sur scène les tétons sauteurs du batteur que j'avais découverts dans un clip il y a quelques années, les anneaux qui les traversaient alors jouant les filles de l'air au rythme des baguettes. Petite image cocasse qui était jusque là, dans mon esprit, irrémédiablement liée au groupe.

21h30, C'est au tour du grand Danko et de sa bande d'investir la scène, ce qui semble réjouir le public. Après les sapins de noël de BACKYARD BABIES, les trois rockeurs de DANKO JONES paraissent bien sobres. Ni maquillage, ni tattoos, ni quincaillerie diverse mais d'élégants ensembles noirs tirés à quatre épingles. Noir du slip aux boutons de manchette. L'uniforme qui couvre le groupe depuis un certain déjà. Je ne peux m'empêcher de penser à la garde robe du trio avec ses rangées de chemises identiques et les petites étiquettes qui vont bien, vous savez, celles qui nous grattaient le cou dans la cour de récré, pour identifier leurs propriétaires respectifs et éviter la mortelle confusion post-pressing. Tout ça pour dire qu'on parle bien trop peu des costumières qui font la tournées mondiales des lavomatics pour nous offrir des musiciens tous beaux tous propres chaque soir. Sujet de mon prochain article, tiens. (Imaginez : La collec de T-shirts Bounty Hunter de Kerry, celle de Max Cavallera. qui en change 12 fois par show... ...Les... euh... non, c'est vrai. « Le » froc de Lemmy. Lui au moins l'es pas trop chieur).
Rien à dire sur la musique du sieur Danko (ah bon, c'est pas un article de mode ?) si ce n'est qu'elle se prête parfaitement à la scène. Simple, entrainante, entêtante (tout ce qui me fait chier chez un WHITE STRIPES), elle se chant à tue tête avec le groupe et colle la banane à toute l'audience (sur les lèvres, hein, pas sur le front !). Le son est bon, même si parfois un peu saturé sur le chant.
Les deux compères qui supportent le maitre de cérémonie pâtissent grandement de l'aura de ce dernier qui les relègue à un statut d'accompagnateurs, malgré leur énergie et leur bonne volonté. Cela ne porte pas pour autant préjudice au groupe. Le groupe c'est Danko. Eux ne sont qu'une section rythmique remplissant parfaitement son office.
Frontman de première bourre, il s'offre le luxe de panacher sa set-list de longs palabres, envoyant chier, avec humour et bonne humeur, les rares convives que cela semble contrarier. Au déplacé « shut-up » et « fuck you » échappés de la foule, il répondra une formule alambiquée d'où mon anglais rudimentaire n'a pu extirper que quelques notions : il y était question de « toilet paper », de « shit » et de « six hours ». Ma bonne éducation m'empêchant de tenter d'interpréter ces propos, je vous laisse maitre d'y trouver un sens.
Visiblement heureux de revenir jouer au Trabendo, il nous remercie d'être venus si nombreux en ce jour des enfants. Flatteur, il en conclu que nous devons être de bon représentants de la scène Rock'n'Roll parisienne, ce que, un peu menteurs, nous nous empressons de lui confirmer.
La configuration de la salle, reléguant une partie du public sur le bord gauche de la scène, l'interroge. Pourquoi ces gens là ne sont pas venus se serrer amoureusement dans la fosse avec leurs congénères luisants de sueur ? S’agirait-il du carré VIP ? Devrait il leur offrir sa face plutôt que son profil pour briguer leurs grosses bagnoles, leurs escort girls et leurs dollars, en leur embrassant bassement le cul ? Longue réflexion existentielle pour Danko, qui, se rappelant d'où il vient et qui le porte, se retourne bientôt vers le peuple. Les Rock'n'Rollers et les filles faciles qui l'adulent (allez savoir pourquoi, à l'évocation de ces dernières par le beau Danko, je n'ai pu restreindre un cri à son encontre, levant le bras bien haut... Les regards en coin de mes voisins m'ont vite ramené à ma condition de mâle).
Sa chanson « Mountain » est l'occasion de dresser un panthéon aux stars de rock décédées, panthéon qu'il aimerait rejoindre un jour. Hommage à Dimebag Darell, Bon Scott, Cliff burton, Les frères Ramones, Johnny Cash et même James Brown. Une larme pour les frangins qui l'attendent sur la colline.
C'est sûr que faire le tour du monde avec, dans le dos, son nom en grosse lettres sur un immense drapeau, des fillettes prépubères aux pieds, ca doit travailler. Un peu grosse tête peut être, mais il faut bien ça pour avancer dans le milieu et il ne fait en ça que coller avec l'esprit Rock'n'Roll qui glorifie l'individu. Sensation qui disparaît néanmoins dès lors qu'on entend le Danko échanger avec son public. S'enquerrant auprès de nous de ce qu'il faut penser de la Dance Music française, célèbre outre atlantique paraît-il. Sujet sur lequel il repartira avec une opinion tranchée et sans équivoques que je me suis permis de lui souffler à m'en déchirer les cordes vocales : « They Suck ».
And you rule, man, you fuckin' rule, Danko ! Et ta langue, à l'image de celle de Gene Simmons, marquera durablement, je l'espère, l'imaginaire du Rock'n'Roll.


Ajouté :  Mardi 31 Mars 2009
Live Reporteur :  Moloch
Score :
Lien en relation:  Danko Jones website
Hits: 21738
  
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