METAL IMPACT
P
U
B
Cliquez SVP P
U
B
L ultime Webzine orienté Metal qui se renouvelle au quotidien

MI Instagram | MI YouTube | MI Facebook
CD Reviews | DVD Reviews | Book Reviews | Interviews | Live Reports | Concours | Forums | Radio | Photos | M-I Tshirt | Contact | M-I Banner
Fermer/Ouvrir ce bloc Rechercher sur M-I


Avancee | Aidez-moi
Fermer/Ouvrir ce bloc M-I Membres
· Page d'accueil
· S'enregistrer
· Liste des Membres
· M-I sur Instagram
· M-I sur Facebook
· M-I sur YouTube
· M-I sur Twitter
· Top 15 des Rubriques
· M-I FAQ
· M-I Tshirt
Fermer/Ouvrir ce bloc Book Reviews Aléatoires
Voir les autres
Fermer/Ouvrir ce bloc Interviews Aléatoires
· INNER VISIONS (…
· YET (FRA) - Luc…
· LUCA TURILLI'S …
· THE AMENTA (au)…
· SINBREED (de) -…
Voir les autres
Fermer/Ouvrir ce bloc CD Reviews Aléatoires
Voir les autres
Fermer/Ouvrir ce bloc Rejoins-nous sur Facebook
Fermer/Ouvrir ce bloc Live Reports Aléatoires
· RHAPSODY OF FIR…
· CARNIVAL IN COA…
· KREATOR (de) - …
· ROTTEN SOUND (f…
· CYNIC (usa) - D…
Voir les autres
Fermer/Ouvrir ce bloc DVD Reviews Aléatoires
Voir les autres
Fermer/Ouvrir ce bloc Qui est en Ligne ?
Il y a actuellement 666 invités et 0 membres en ligne

Vous êtes un visiteur anonyme. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.

Fermer/Ouvrir ce bloc M-I Jeux

Deviens un pro de la batterie en cliquant ici ou (Entraîne toi sur la batterie de Danny Carey de TOOL)

P
U
B
Cliquez SVP P
U
B

6:33 (FRA) - Deadly Scenes (2015)






Label : Kaotoxin Records
Sortie du Scud : 12 janvier 2015
Pays : France
Genre : Metal
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 54 Mins





Le matin, la plupart du temps, je pars pour le boulot aux alentours de 6h33. Et le pire, c'est que c'est vrai. Allez, dites le, vous n'y croyez pas une seule seconde. J'ai encore inventé une anecdote pour faire le malin et coller à la chronique.

Je vous emmerde. C'est la vérité. que vous y croyez ou non m'importe peu.
Alors, logique que tout ça m'interpelle. D'autant plus que dans le cas de 6:33, les parallèles sont nombreux entre ma façon de penser, ma vie, et leur univers qui lui n'est pas super logique.
Si vous ne connaissez pas 6:33, écoutez leurs travaux/délires passés avant de vous jeter sur ce nouvel album. Bien que cela ne soit pas indispensable, ça vous aidera sans doute à vous raccrocher aux quelques branches qu'ils ont laissées sur leur passage. Généralement, ils crament tout et ne laissent rien, mais avec un peu de chance, il reste bien un vieil olivier sur leur route. a moins qu'ils n'aient aussi bouffé les fruits et les noyaux.

Les présenter ? Difficile. Impossible même, puisque les mecs ne se définissent que par leur musique. Et ne comptez pas sur moi pour la définir, puisqu'elle aussi ne se situe que par rapport à ses multiples influences aussi éparses qu'étranges. Le nom de CARNIVAL IN COAL revient souvent quand on parle d'eux, et pas seulement parce que le chevalier Strobl a souvent chevauché à leurs côtés. Pour ça, référez vous à l'album enregistré ensemble, le délirant et salvateur The Stench from the Swelling (A True Story). Je n'en dirai pas plus.

6:33, outre un horaire très précis, est une joyeuse bande d'iconoclastes qui se baladent main dans la main avec Mike Patton, Devin Townsend, suivis par les fantômes de Zappa père et fils, des Residents, et de Les Claypool de Primus portant la robe de mariée d'Helena Bonham Carter. C'est un bal chamarré, avec des mecs aux masques de chevaux, portant de la dentelle et de l'organdi. Des gentilshommes aux manières bizarres, qui invitent les jolies femmes à danser, sans les mener, mais sans pour autant leur marcher sur les pieds. Ils auraient même tendance à plutôt leur piétiner les oreilles. Mais comme ils le disent eux mêmes :

"6:33, c'est plus fort que toi".

Pour envisager la chose, évacuez la raison, la mesure, mais pas la cohérence ni le talent. Parce qu'aussi osée et déséquilibrée que soit la tentative, elle tient debout, sans support. Et pourtant, comme chez les aînés, fantomatiques suiveurs de l'ombre, les composantes sont nombreuses et ne s'imbriquent pas forcément bien à la base. Du Metal, à foison, du Funk, de la Pop, du Jazz, de la Fusion en pamoison, et un bonne dose de délire en dosette de poison. On retrouve bien sûr ces ingrédients tout au long de Deadly Scenes, disséminés ça et là, de façon homogène, et même en version synthétique qui s'étire lors de la fermeture des portes éponyme. Treize minutes presque ad lib, le parapluie grand ouvert un jour d'été, mais qu'importe...Encore une fois, la tablée est encombrée des restes de Devin T, du FAITH NO MORE d'Angel Dust, et bien sûr, du CARNIVAL IN COAL presque COLA qui fait des bulles et qui les explose dans un rire fracassant les murs. Aller au charbon, certes, mais avec le sourire, et sans l'air d'y paraître.

Deadly Scenes, c'est une radio qui balaierait tous les canaux, FM, PO, GO, pour n'en restituer qu'un seul. Ou un super musicien de studio créé en labo, qui assimilerait tous les courants musicaux pour les fondre en une unique chaux, tout de go. C'est Funky, Country, un peu nasillard et paillard, ça commence comme un Gospel tout ce qu'il y a de plus respectueux, soudain interrompu par une rythmique guinguette Funk ("Hellalujah"), et ça s'achève comme un film dramatiquement thriller, romantique et policé, mais horrifique et inachevé ("Deadly Scenes").
Entre les deux entrée/sortie, c'est parfois du FNM traité par Manson ("Black Widow"), du David Byrne transcendé FM aux percussions vaudou ("The Walking Fed"), ça semble sorti de la catharsis de Devin sur sa tétralogie poudrée ("Last Bullet for a Gold Rattle" acoustique et puissant), et on a même la sensation d'avoir été invité au cabaret DIABLO SWING ORCHESTRA, durant la première partie de NOTRE DAME ("Ego Fandango", hallucinant et tourmenté).

Je continue avec les comparaisons/métaphores foireuses ou vous avez pigé ? Non, parce que là, il n'est que 17:04, et je peux encore pousser le bouchon jusqu'à tard dans la nuit...
Alors, jouons la courte.
Si les dédales en circonvolutions de FANTOMAS sont votre carte du tendre, il est fort possible que le nouveau plan de 6:33 vous indique des couloirs encore inexplorés. Des portes cochères cachées, des recoins moussus et sombres.
Si les histoires de Mike Patton en général, entrecoupées d'interventions d'un certain Canadien lunaire vous enchantent à l'heure du coucher, avec leurs personnages sortis de nulle part qui s'envolent au doux son d'une musique étrange, Deadly Scenes est fait pour vous. Parce que c'est un peu fou, un peu libre, terrible, mais séduisant. Parce que ça ne refuse aucun arrangement louche, parce que c'est frais en bouche mais torride dans la gorge et les esgourdes. Et parce que ça fait mouche.

Parce que c'est personnel avant tout. Qui sait d'abord si vous vous lavez les dents le matin après le petit déjeuner
Moi je le fais.

Et je pars au boulot.

Souvent à 6h33 d'ailleurs.



Ajouté :  Jeudi 26 Février 2015
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  6:33 Website
Hits: 6900
  
[ Réagissez sur le Forum ] [ Retour à l'index des CD Reviews ]

P
U
B
Cliquez SVP P
U
B
MI YouTube | MI Instagram | MI Facebook
CD Reviews | DVD Reviews | Book Reviews | Interviews | Live Reports | Concours | Forums | Radio | Photos | M-I Tshirt | Contact | M-I Banner
Metal-Impact est inscrit à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) sous le N° 818655. Conformément à la loi Informatique et Libertés en date du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit en nous envoyant un courriel. Plus d'infos sur vos droits sur le site de la CNIL.
Page générée le 03/12/2024 à 21:46:49 en : 0,075 secondes
| © Metal-Impact Since 2001 | Webmaster et Rédacteur en chef : Blasphy De Blasphèmar