THE DREAMING (usa) - Puppet (2011)
Label : Epochal Artists Records
Sortie du Scud : 1er novembre 2011
Pays : Etats-Unis
Genre : Neo / Indus Metal
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 43 Mins
Puppet est le deuxième album de THE DREAMING combo Californien né en 2002. Le précédant Etched In Blood ayant vu le jour seulement en 2008 on peut considérer qu’ils mettent du temps à la tâche les braves. Si c’est pour se vanter de pouvoir faire rêver qu’ils peaufinent autant leurs ouvrages alors nous n’avons plus qu’à nous incliner et écouter.
La marionnette commence ses gesticulations sur le titre éponyme « Puppet » et malgré un classement aléatoire dans la catégorie Metal Alternatif on est plutôt affublé d’une musicalité Indus/Neo ou des variances du genre. Mis à part le chant criard de Hall Christopher à la mode PAPA ROACH et relèvera une majorité de notes électro propulsées par des claviers parfois trop présents pour nous rappeler qu’on a affaire à du Metal.
« Breathing » qui use pourtant d’une rythmique accrocheuse peinera à nous transporter d’énergie. Elle est sympathique, seulement, et ce n’est pas le meilleur qualificatif lorsqu’on est censé être issu d’un milieu de dure à cuire. Je sais, je ne suis surement pas la mieux placée pour épiloguer sur ce style quand on sait que mes préférences vont au Black, au Doom ou au Death, mais parfois Satan quitte mon corps pour me laisser du répit et je fus séduite certaines fois par des fraîcheurs métalliques.
D’ailleurs une étincelle vint crépiter à mon oreille à l’amorce de « End In Tears ». Je suis obligé de vous soumettre la flagrante constatation au démarrage, et oui ça ressemble étrangement à l’intro d’un morceau fétiche de ces grands malades Allemands, vous savez ceux qui font des shows pyrotechniques hallucinants ? Bref, j’en tairais le nom, ils n’ont guère besoin de davantage de pub. Pour en revenir au titre en lui-même, il use des ingrédients nécessaires pour enthousiasmer les plus sceptiques et ça fonctionne bien.
Point de férocité, de hargne, soit, mais ça peut à ce rythme devenir d’un ennui consternant. « Stitches » par exemple est linéaire et dénuée de toute originalité, chanson bateau se contentant de nous faire du réchauffé des compos précédentes. Et ce sera malheureusement le cas de « It’s No Good ». Quant à « Hole » elle aura voulu aérer son étoffe en la choyant d’un chant féminin, mais ne lui amènera pas plus de grâce pour autant. On s’approche surtout dangereusement du précipice Pop et ça va finir sur les ondes.
Ca prête presque à rire tant les samplers sont pompeux (« Too Late ») de plus ils sont alternés avec des séquences de gratte qui ne collent absolument pas au reste.
Bref, malgré tout je sais que c’est un album qui plaira, certainement de par sa simplicité et son côté saupoudré d’aspartame, mais moi je suis au regret de vous dire que c’est de vrais sucres dont j’ai besoin, nous ne sommes pas toutes au régime.
Pour tout vous avouer je suis tombée amoureuse d’une autre marionnette il y a quelque temps déjà et THE DREAMING ne l’aura pas détrônée à l’aide de son Puppet. Pinocchio reste l’élut de mon cœur et je n’exagèrerai pas au risque de voir mon nez s’allonger.
Ajouté : Mardi 31 Janvier 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: The Dreaming Website Hits: 8760
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