MENCEA (gr) - Dark Matter Energy Noir (2008)
Label : Indie Recordings / Season of Mist
Sortie du Scud : 3 novembre 2008
Pays : Grèce
Genre : Modern Metal
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 41 Mins
Enfin.
Un premier album d'un groupe inconnu où je n'aurai aucun comparatif à faire avec ses albums précédents.
Nous allons enfin pouvoir nous concentrer sur la musique et uniquement sur cette dernière.
Mais que lis-je dans la biographie fournie par le Label ?
Intense Modern Metal ???
Quesako ?
La dernière fois que j'ai vu apparaître ce terme c'était sur la ritournelle explicative de ARTAS. Je n'y échapperais donc jamais à ces sempiternels parallèles qui n'ont de valeur que si un fondement commun anime les deux formations ?
Et LA question est : « Ont-ils quelque chose en commun ? ».
Mais Rien, Nothing, Que dalle, le Néant !
Alors qu'est-ce que c'est encore que ce terme de Modern Metal Style ?
Et bien du M&M's Messieurs, Dames !
Soit une cacahouète enrobée de chocolat qui ne fond pas dans ta main pour te faire croire que ce qu'il y a dedans, inside, à l'intérieur change de goût. Mais une arachide reste une arachide, et ce Metal n'a de moderne que son nom belliqueux. Pourquoi tenter de nous faire croire qu'un renouveau stylistique est en train de voir le jour à travers le monde grâce au M&M's ?
Parce que tous les Labels ont un besoin inénarrable de pognon, et qu'ils voient là enfin une porte de sortie à la crise musicale. Grossière erreur Messieurs, ce groupe évolue dans le Death Metal Progressif et cela se saura plus vite que vous ne le pensez, et l'heure de gloire du M&M's ne verra jamais le jour. Si en plus il s'agissait là d'un mauvais représentant du genre, mais point n'en faut.
Il y a juste à espérer pour les musiciens qu'ils ne disparaîtront pas en même temps que ce terme générique frauduleux.
Ça fait du bien une petite ire, alors je m'en pique une petite deuxième alors.
Parce que les MENCEA eux ils y sont, en colère !
Pour tenter de te faire imaginer un peu le truc, c'est comme si AMON AMARTH et VOÏVOD avaient décidé de forniquer dans l'espoir d'engendrer progéniture.
Et ça a marché !
On retrouve tout au long de leur galette les styles de prédilection des deux formations sus-citées. Et c'est avec bonheur que leurs épousailles nous sont dévoilées au grand jour. Bien entendu tout n'est pas parfait, comme la longueur des morceaux qui vogue dans la tranche des 4'30 ce qui pour certains est injustifié, et ils auraient mérité un petit lifting temporel. Et puis il y a aussi cette production qui accentue encore mon envie de juxtaposition avec AMON AMARTH. Car il aura fallu 4 albums à ce dernier pour trouver son propre Son, et c'est ce qu'il manque aujourd'hui prioritairement à MENCEA. Non pas que le produit final ne soit pas de qualité, mais on sent qu'il manque de caractère propre et le groupe y gagnerait encore en cohésion et en brutalité.
La suède possède donc ses Vikings et la Grèce vient de retrouver ses Spartiates !
Car malgré la critique que je viens de faire, le groupe est conquérant et ravageur. Il se permet même de sortir de temps à autre des sentiers battus en nous proposant une musique aux sonorités inconnues. Il est bien évident qu'il ne s'agit là que d'un premier jet, et qu'il leur reste une marge de progression importante. Mais à la vue du socle duquel ils sont partis, je ne suis absolument pas inquiet pour l'avenir, bien au contraire.
Cet opus est une très bonne introduction au monde de MENCEA et le reste de leur carrière ne devrait pas me faire mentir.
Que Thanatos et Hadès leur viennent en aide !
Mais en ont-ils vraiment besoin ?
Ajouté : Lundi 19 Janvier 2009 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Mencea Website Hits: 10573
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