STONEMAN (ch) - How To Spell Heroin (2007)
Label : Twilight Vertrieb / Season of Mist
Sortie du Scud : 14 septembre 2007
Pays : Suisse
Genre : Metal Horrifique
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 44 Mins
Ouh, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas écouté un album comme celui-ci. Non pas qu’il soit génialissime. Il n’est pas trop nul non plus. Non, c’est plutôt que des albums à prendre autant au second degré ne sont pas légions, les groupes étant souvent beaucoup trop sérieux dans leur démarche. Pour comprendre la musique de STONEMAN, il faut imaginer un groupe qui serait une progéniture décalée entre un MARILYN MANSON et un ROB ZOMBIE. Oui, je sais, ça donne quelque chose d’étrange qui peut effrayer de prime abord. Vous ne me croyez pas ? Il suffit de regarder les titres des morceaux pour se rendre compte à quel point les membres de STONEMAN et ROB ZOMBIE ont des choses en commun : « Nightmare On Elm Street » ou encore « Necromantic Dreams ». Si ce ne sont pas des influences de films d’horreur qu’affectionne ROB, je ne sais pas ce qu’il vous faut. Même la pochette est une inspiration sortie en ligne droite d’un The Ring.
Mais les STONEMAN n’ont pas uniquement cela en commun avec ROB. Beaucoup de morceaux sont battis sur un couplet ultra monotone, limite mono note, pour donner toute son importance au refrain dont le volume est souvent donné par un synthé mélodique. C’était aussi une marque de fabrique du Baron Samedi version Metal. Bon, c’est bien joli tout ça, mais MARILYN MANSON, il vient faire quoi là dedans. On peut dire que l’ambiance général, le timbre des morceaux ressemble à celui du révérend. Et les STONEMAN ont un goût certain pour la provocation, comme sait le faire MANSON. Rien que le titre de l’album, How To Spell Heroin, est une provocation en soi. Seulement, là où la provocation de MANSON m’horripile au plus haut point, celle de STONEMAN me fait rire.
Côté musique, ce n’est pas du grand art, mais cela se laisse écouter. J’ai beaucoup aimé le caractère décalé de « Bizarre.Glam.GOD ». La petite musique enfantine qui donne malgré tout son relief au morceau a une saveur un peu sucrée. Manque plus que les rires d’un gamin derrière et on a le tableau. On note aussi de ci de là des influences plus oldie sur certains riffs. Le chant de Mikki oscille entre une gentille voix doucereuse et un growl bien maîtrisé (« Necromantic Dreams »). On passe aussi parfois par un chant plus hurlé, et Mikki semble à l’aise dans tous les domaines. C’est un réel plus pour le groupe qui, sans ça, aurait eu tendance à reproduire le même morceau, très certainement.
C’est simple, basique, mais la musique des STONEMAN se laisse écouter et est plutôt agréable. Du moment que l’on sait l’apprécier à son degré… pas le premier.
Ajouté : Mardi 05 Février 2008 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Stoneman Website Hits: 12047
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