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UGLY KID JOE (usa) - Whitfield Crane et Klaus Eichstadt (Oct-2015/VF-EV / ITW-VIDEO)



Reformé en 2010 après une longue période de hiatus, depuis 3 ans UGLY KID JOE connait une seconde jeunesse si l'on en juge par l'accueil que le public de différents festivals européens (Sweden Rock Festival, Gods of Metal, Grasspop, Woodstock...) a réservé au groupe en 2012 et 2013. Bien sûr, "Everything About You" leur méga hit de 1992 et fer de lance de leur répertoire n'est pas étranger à un tel regain d'intérêt. Cependant ce succès live s'est traduit par la sortie en 2012 de STAIRWAY TO HELL, un EP (agrémenté d'un DVD filmé au Download Festival en Angleterre) qui débouche aujourd'hui sur ce véritable nouvel album tendrement intitulé UGLIER THAN THEY USED TA BE... C'est clair la bande du chanteur Whitfield Crane n'a pas perdu son sens de l'humour et c'est tant mieux...

Line-up
: Whitfield Crane (chant), Klaus Eichstadt (guitare), Dave Fortman (guitare), Shannon Larkin (batterie), Cordell Crockett (basse)

Discographie : As Ugly As They Wanna Be (EP - 1991), America's Least Wanted (Album - 1992), Menace to Sobriety (Album - 1995), Motel California (Album - 1996), Stairway to Hell (EP - 2012), Uglier Than They Used Ta be (Album - 2015)



Metal-Impact. Qu'est-ce qui vous a décidés à reformer le groupe ?
Klaus Eichstadt. Whit (Withman Crane) et moi sommes amis depuis toujours. On habite tous les deux en Californie et on en parlait souvent. Un jour nous avons reçu un appel de Shannon (Larkin) et Dave (Fortman). Ils travaillaient ensemble sur un album de GODSMACK, Shannon comme batteur et Dave en tant que producteur. Ils nous proposé de faire un disque ensemble, dans le studio de Dave, en Louisiane, juste pour le fun et on a accepté. C'est ça qui a déclenché la reformation. On est allé en Louisiane, on a jammé un moment et on a fait un EP (Stairway to Hell). Ensuite on a tourné ensemble pendant deux ans et demi. Et à ce moment là, on s'est dit qu'on devrait essayer de faire un album en le finançant avec une campagne de crowdfunding. On ne savait pas combien d'argent on allait récupérer, mais ça a super bien marché. On a reçu le double de ce qu'on avait demandé. On n'avait plus qu'à faire un album.

MI. Qu'est-ce qui a été le plus difficile, pour la reformation du groupe ?
Klaus Eichstadt. C'est notre éloignement. Whit habite dans le nord de la Californie, moi à Santa-Barbara, Dave en Louisiane et Shannon en Floride. Et il est tout le temps en tournée avec GODSMACK. Donc la grosse difficulté était de trouver où et quand jouer ensemble.

MI. Quelles étaient les sensations quand vous vous êtes retrouvés en studio ?
Klaus. Cela faisait 16 ans qu'on n'avait pas joué ensemble et c'était très cool de nous retrouver. C'était un moment étrange parce que tout était très familier. Parce que c'est les gars avec qui nous avions joué, que nous avions eu à nos côtés pendant toutes ces années. Et pourtant cela faisait si longtemps qu'on ne s'était pas vus. Mais pourtant, quand on a commencé à jouer, le temps s'est effacé, comme si nous nous étions séparé seulement un an ou deux avant. On a commencé à jouer nos anciennes chansons et tout s'est remis en place immédiatement. Alors on s'est dit qu'on était prêts à repartir en tournée. C'était à la fois cool, rafraîchissant, nouveau et en même temps, très familier et facile.

MI. Comment avez-vous choisi les chansons à mettre sur le nouvel album. Est-ce que vous avez réutilisé des créations des années 90 ?
Klaus. Durant les vingt dernières années, du temps a passé, et nous avons vieilli. Pendant seize ans, il n'y a pas eu de groupe et je ne pense pas qu'un seul d'entre nous ait planifié notre réunion, donc nous ne pensions pas à continuer à créer pour UGLY KID JOE. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit. Mais pourtant, parfois tu peux trouver un riff que tu mets sur une bande en te disant que ça pourra servir pour quelque chose. Je crois que nous n'y pensions pas clairement mais que quand le moment est venu, nous étions tous prêts parce que nous avions tous des idées qui pouvaient fonctionner avec UGLY KID JOE. On a aussi réécrit de vieux trucs de l'époque, qu'on n'avait pas enregistrés. Pour l'EP comme pour l'album, nous n'avions pas vraiment une vision claire de ce que nous voulions faire. On était ouverts, quiconque avait une idée de chanson, ou de riff, on l'enregistrait et quand une chanson complète émergeait, on la gardait.

MI. Comment avez-vous décidé de la cover de "Ace of Spade" ?
Klaus. C'est une chanson qu'on a l'habitude de jouer en concert, pour les rappels. On l'adore tous. C'est une formidable chanson en live, avec beaucoup d'énergie. Aussi, quand on s'est retrouvés en studio, on a eu envie de la rejouer. Notre batteur, Zac (Morris) a enregistré la partie de batterie, ça lui a pris 2 minutes 30. Et comme on trouvait ça cool, on a décidé de rajouter les guitares dessus.

MI. Et comment avez-vous fait pour inviter le lead guitar de MOTÖRHEAD sur l'album ?
Klaus. Après l'enregistrement de "Ace of Spade" on a décidé d'appeler Phil Campbell pour lui proposer de jouer lead guitar sur sa chanson. Phil a dû la jouer un million de fois et il a pourtant accepté à condition qu'on le laisse jouer sur deux autres chansons de l'album. On lui a donc envoyé les enregistrements pour qu'il choisisse où intervenir. Il nous a renvoyé six soli différents en nous disant de choisir ceux qui nous plaisaient.
Whitfield Crane. C'est un honneur de l'avoir sur le disque. On a une longue histoire commune avec MOTÖRHEAD. En 1992, quand nous étions gosses, notre première grosse tournée aux Etats-Unis, c'était avec OZZY OSBOURNE et MOTÖRHEAD, c'était incroyable. Après ça, j'ai chanté "I'm Bored To Raise Hell" avec MOTÖRHEAD et Ice T. Ensuite, Lemmy est intervenu sur Motel California... On est connectés. Et donc, un jour, Phil Campbell me dit que si un jour je faisais un nouvel album, il voulait être dessus. Du coup, on l'a appelé pendant l'enregistrement. Il était en tournée avec MOTÖRHEAD mais il a pris quelques jours de congés pour aller au Pays de Galle où son fils possède un studio génial. On a discuté au téléphone et je lui ai finalement envoyé les bandes et il a enregistré ses parties. Il a pris des jours de congés pour aller enregistrer ses parties dans le studio de son fils, il a créé de la musique pour nous. Donc, ça me fait du bien.

MI. Sur quelles chansons est-ce que Phil Cordell intervient ?
Klaus. Il joue sur "My Old Man", "Ace of Spade" et "Under the Bottom".

MI. Puisqu'on parle de "Under the Bottom", peux-tu m'expliquer pourquoi est-ce que cette chanson ressemble tellement à du BLACK SABBATH ?
Klaus. C'est clairement une chanson influencée par BLACK SABBATH. La façon dont elle change à la fin et se termine avec le (il fredonne la chanson). C'est une bonne chose, de notre point de vue. On avait écrit une chanson de 2 minutes 30 avec un gros pont. On avait déjà enregistré cette partie mais on cherchait un moyen de revenir à la mélodie originelle. Whit a dit "si quelqu'un a un riff, on pourrait faire une fin à la BLACK SABBATH... ils se contenteraient de changer la chanson en passant sur un nouveau riff". Sunny a dit qu'il avait un riff et il est parti sur (il fredonne le riff) et tout le monde s'est dit que ça collait parfaitement. On l'a joué lors de nos deux derniers concerts, elle passe super bien en live.
MI. Et en terme d'influences, "My Old Man" pourrait être comme un hommage aux premiers AC/DC ?
Klaus. (montrant son tshirt AC/DC - ABBA) : Nous sommes très influencés par les groupes comme BLACK SABBATH et ACDC, ce sont nos groupes favoris donc bien sûr, quand on compose une chanson avec un son qui leur ressemble, on l'assume totalement.

MI. Diriez-vous que votre dernier album est à la croisée des chemins entre America's least wanted et un hommage au Heavy Metal classique ?
Whitfield. C'est très juste, j'aime la formule, je la placerai dans ma prochaine interview !
Klaus. Nous avons été influencés par le Heavy Metal des années 70 et 80. Cette musique a toujours fait partie de notre ADN parce qu'on a grandi en l'écoutant. C'est la musique qu'on écoutait quand on a commencé à jouer donc on est forcément toujours influencé par ces groupes comme BLACK SABBATH, OZZY ou JUDAS PRIEST.

MI. Au début de votre carrière, vous vous êtes beaucoup moqués des groupes de Glam Metal et des excès vestimentaires et capilaires de la génération 80' mais quels étaient vos vrais sentiments à l'égard de la scène Heavy Metal de l'époque ?
Klaus. A l'époque, nous étions juste des petits gars de Californie qui montent un groupe, pile au moment où le Glam Metal vivait ses dernières heures. Nous ne faisions partie ni de la scène Glam Metal, ni de la scène Thrash, ni de la scène Punk. Nous étions juste nous-mêmes. Mais pour autant, nous tirions nos influence des grands groupes de Rock des années 70 et 80. Et certains de ces groupes ont eu leur période Glam... par exemple Ozzy a eu sa période Glam ! Nous on ne pouvait pas imaginer mettre de la laque, du maquillage, porter du spandex. Nous avions juste des jeans et des tennis.

MI. Qu'est-ce qui a le plus changé en 20 ans ?
Whitfield. L'expérience de la vie.
Klaus. Je pense que nous avons grandi depuis notre premier album. La vie nous a rendu plus... matures ? Je ne pense pas que ça soit le bon mot en fait.

MI. Est-ce plus facile ou plus difficile de faire de la musique aujourd'hui qu'il y a vingt ans ?
Klaus. C'est plus facile. L'équipement de base est plus simple à utiliser. Dans les années 90, nous avons enregistré Motel California dans mon garage, à Santa-Barbara. Nous avions acheté un enregistreur 2 inch et des cassettes Ampex de 2 inch. Les cassettes étaient à peu près de la taille d'un gros livre de poche. Chaque matin, chaque jour avant d'enregistrer, il fallait nettoyer les cassettes ! Aujourd'hui, tu enregistres tout sur des appareils digitaux. Tu as juste à pousser le bouton record et ça fonctionne. Donc tu gagnes beaucoup de temps. Les nouvelles technologies rendent les choses plus simples, plus rapides. Aujourd'hui, je peux enregistrer des démos chez moi, avec mon ordinateur portable.

MI. Vous avez financé votre album grâce à une campagne de crowdfunding, était-ce un choix ou une nécessité ?
Klaus. Nous avons entendu parler du Crowdfunding quand nous avons produit Stairway to Hell en 2012 et on a fait une première campagne pour financer un video clip. Nous avions dépensé tout notre argent pour le disque, donc nous n'avions plus rien pour en faire la promo. On a fait cette première campagne sur Kickstarter. Cela a bien fonctionné mais nous ne savions pas vraiment comment faire. C'est alors qu'un type de Nouvelle-Zélande nous a contacté en nous proposant d'organiser une campagne de crowdfunding sur pledgemusic.com. Il nous a expliqué que c'était le meilleur choix pour financer un disque. On lui a fait confiance et on a bien fait. Nous n'aurions jamais pensé recueillir deux fois le montant demandé.
Whitfield.


MI. Pensez-vous que le crowdfunding soit devenu le seul moyen de financer un album ?
Whitfield. Ce n'est pas le seul, mais c'est une façon très cool de procéder. Ce fut une grande expérience pour nous. Nous ne savions pas comment cela fonctionnerait. Mon ami Galvin qui manage le groupe avec moi l'avait déjà fait auparavant et nous a garanti que ça fonctionnerait. Tu fais intervenir tes fans, les gens qui aiment ton travail. Et outre le fait d'être payé, tu interagis avec ta fanbase, ce qui est génial.

MI. Comment s'est déroulé l'enregistrement ?
Klaus. Nous voulions que Dave nous produise. Parce qu'il est à la fois un grand producteur, un grand songwriter et un excellent guitariste. Mais surtout parce qu'il fait partie du groupe depuis 1992 ! Dave avait une fenêtre de tir de trois semaines, donc nous sommes allés chez lui, en Louisiane pour ces trois semaines. Tous les sept, on s'est enfermés dans le studio de Dave 13 à 17 heures par jour pendant 20 jours d'affilée. Pas de jour de repos parce que nous n'avions pas le temps. Et le dernier jour, nous avons joué de la guitare jusqu'à 22 heures... l'album a été construit à 99 pourcents pendant ces trois semaines, il n'y a que quelques détails en marge que Whit et moi avons finalisés après.

MI. Vous avez deux batteurs et deux lead guitaristes, comment avez-vous fait pour choisir lequel jouerait sur chaque chanson ?
Klaus. Tout s'est fait naturellement. Chacun faisait ce qu'il avait envie de faire. Si deux musiciens voulaient jouer une partie, on enregistrait les deux performances et on gardait la meilleure. Il n'y avait pas de luttes d'ego. Shannon disposait seulement de trois jours, donc on lui a dit de choisir ce qu'il voulait, mais il a été très fair play, laissant certaines parties quand il pensait qu'elle conviendrait mieux au jeu de Zac. C'était super de les voir travailler ensemble. Vraiment, tout a été très facile.

MI. Dans la chanson "Nothing Ever Changes", vous dites if y could live this life again, I'd change everything (si je pouvais revivre ma vie, je changerais tout), c'est vrai ?
Whitfield. Vu sous cet angle, oui.
Klaus. Cette chanson a été écrite par Dave Fortman et il nous a dit qu'il était dans un endroit très sombre quand il l'a faite. Et puis il n'était pas dans une bonne passe. Les paroles n'ont rien à voir avec UGLY KID JOE. Ce n'est pas le groupe, c'est l'histoire de Dave.

MI. Si vous pouviez changer une seule chose dans toute votre carrière, qu'est-ce que ça serait ?
Whitfield. Je changerais peut-être une chose, mais c'est personnel, je ne le partagerai pas, mais merci d'avoir posé la question.
Klaus. Rien. Car à la fin, il faut juste continuer à aller de l'avant. Ce qui est fait est fait.



==================== ENGLISH VERSION ====================



Metal-Impact. What made you decide to reform the band?
Klaus Eichstadt. Whit (Whitman Crane) and myself have been friend forever, we both live in California, we kept talk about it. One day we got a call from Shannon (Larkin) and Dave (Fortman) who were working together on a GODSMACK album, Shannon as drummer and Dave as producer and they said "why don't we make a record in Dave's studio, in Louisiana, just for fun" And we said "Yeah, sure". So that was their idea really and we went there and organized a little things and we jammed for a while and we even make an EP and we toured for 2 years and a half. And then we said why don't we make a full length album and to do it with a pledge campaign. And, we didn't know how much we will raise...but it did great, we doubled what we thought we'd get.

MI. What was the most difficult part of reforming the band?
Klaus Eichstadt. It was the fact that we're all over the place. Whit is in Northern California, I'm in Santa Barbara. We're pretty close but, still, California is a big State. Dave lives in Louisiana and Shannon lives in Florida, and he's always on tour with GODSMACK. And Dave is sometimes working in Montreal, sometimes in Louisiana. So that was the bard thing: finding When and Where.

MI. How was the feeling when you first met again in studio?
Klaus. It was 16 years since we played together and it was pretty cool when we all got together. It was one of those weird moments because it was very familiar. Because, there they are, the guys we used to look at each other while we played. But it was kind of surreal because it had been so long. But then, once we started playing, it felt like it had been, maybe a year or two. Once we started, we played some old songs, just for fun and it was weird. It was like "wow, we can go on tour right now". It was really cool, and refreshing and new at the same time, very familiar and comfortable.

MI. How did you choose the songs you put on the album. Where there some old demos from your 90' era, or only original material?
Klaus. In the last twenty years, obviously, we've lived. There was sixteen years where there wasn't a band and I don't think any of us had plans of reuniting, so we didn't think, at that time like continuing UGLY KID JOE. That never crossed my mind. But on the same time, sometimes you could have a riff, you put it on a tape and you think "I can use that for something". I guess we didn't think about it but when reality came, we were all kind of ready for it because we all had ideas who could work for UGLY KID JOE and even some old stuffs that was already written back, but never used. For the EP and the album, we didn't really have a vision of what we gonna do. It was more "whoever has songs, whoever has ideas, or riffs...let's just mix it together and start recording in the studio...and whatever, when comes an song, comes a song".

MI. And how did you decide to cover "Ace of Spade"?
Klaus. We had been playing «Ace of Spade" on tour a lot, as an encore. It's a song we all love. A great live song, with so much energy. And when we were in the studio we tried to play this song we've played a million time on tour. And our drummer, Zac (Morris), played the whole thing without any of us playing our instrument. He just played the song on drums. It took him 2 and a half minute and there was a drum track, so we said "well, let's play guitar on it".

MI. How did you managed to invite MOTORHEAD lead guitar on your album?
Klaus. After "Ace of Spade" recording, we though like "I'm gonna call Phill Campbell, to see if he wants to play lead guitar on his song". Phil has played this song a million times and he was like "well, sure, I'd love to, but let me play on some of your other songs too". So we sent him the tracks and he just played guitar on three tracks and gave us six different solos, he just press the chords and went for it, and shred it and killed it and told us "just pick the one you like and put it on the album.
Whitfield Crane. It' an honor. We love that guy. We have a great history with MOTORHEAD. In 1992 we were kids and our first big tour was with OZZY OSBOURNE and MOTORHEAD, in America, and we couldn't believe it. After I sang "I'm bored to raise hell", with MOTORHEAD and ICE T. Then Lemmy featured on Motel California... we're connected. So one day, Phil Campbell told me "If you make another record, I wanna play on it". And we called him and he was actually on tour with MOTORHEAD and taking a few days of he went to Whales where his son has a fantastic studio. We had some interaction with him on the phone. Me in Louisiana and him in Whales, and I told him we were covering "Ace of Spades" and he said "if I play Ace of Spades for you, I wanna play two other songs"...We sent him the songs and on his day off, he went to the studio with his son and created music for us. So it's make me feel good.

MI. What songs does he plays in?
Klaus. He plays on "My Old Man", "Ace of Spade" of course, and "Under the bottom".

MI. Talking about "Under the bottom", why does this song sounds like a classic BLACK SABBATH's ?
Klaus. "Under the bottom" is definitely BLACK SABBATH influenced, the way it's changing at the end and goes into the (il fredonne l'outro de la chanson). That's a good thing, as far as we're concerned. We had a song written, the first 2,30 minutes of it, and a heavy big bridge, we had that done, we've recorded it but we were searching a way to go back to the original part, we don't wanna go back that way. And Whit told us "anybody have a riff, we can go somewhere and do a BLACK SABBATH thing, you know, SABBATH will juste change the song and go in another riff" and Sunny said "I got it" and walked in (il fredonne le riff) and we were like "Yeah, it's totally that". We played it live the last two shows and it's very fun.
MI. And "My old Man" could be a kind of tribute to AC/DC classic songs as High Voltage Album?
Klaus. (showing his ABBA /ACDC T.Shirt): We had big influence from bands like BLACK SABBATH and ACDC, those bands are our favorites of all times so, of course, when a song comes along and has that sound, like an ACDC song, we're not really shy of it. We don't say "oh, we're better do a song who sounds ike an UGLY KID JOE's, we're like "well let's go for". We don't try to be ACDC, of course, but yeah, "My old man" does have an ACDC sound.

MI. Don't you think your new album sounds like the perfect crossroad between your first album America's least wanted, and a tribute to oldschool Heavy Metal?
Whitfield. Sure. Fair enough, I like that. I'll use that in the next interview.
Klaus. But, We have been influenced by the classic Heavy Metal bands from the late 70', the 80' like ACDC, BLACK SABBATH, OZZY, JUDAS PRIEST and that has always been in our blood because that's music we grew up on, when we started to play guitar so we always probably had that influence.

MI. At the beginning of your career, when your first album hit the charts, you took great fun of Glam Metal bands and you appeared like the jokers laughing at the spandex outrages of the previous glamster generation, but what was your real feeling about the Heavy Metal scene?
Klaus. When we started out, we were just dudes of California who start a band and it was right when Glam Metal was dying, we were neither in the Glam scene, nor in the Thrash scene, or the Punk scene. We were just the kind of our own, whatever you want to call it...but there is no doubt about it, our influence is from the big Rock bands from the 70' and 80' and some even that went a little Glam...Ozzy had his Glam stage...we just couldn't bare to put hairspray and make-up on, or wear spandex, we hat only jeans an tennis shoes.

MI. What has changed the most in twenty years?
Klaus. I think we've obviously grown up a lot since our first album, life has made us more...I don't know if the world is mature... probably not.
Whitfield. Experience. Life experience.

MI. Is it easier or harder to play the music today, than twenty years ago?
Klaus. I'd say making a record now it's easier in a sense that the basic stuff is the equipment. We made Motel California, our last record in 1996 in my garage, in Santa Barbara. We bought a two inch machine and Ampex two inch tapes which were like this big (mime avec les mains, la taille d'un gros livre de poche) and every morning, every day before you record, you have to clean the tape....now it's just like you push record on a digital device. So you saves a lot of time. New technology just make it easier, faster...they don't make play easier, but it's faster and I think it's great, cause I can seat in my house and I can do demos with just my laptop.

MI. You financed your album through crowdfunding. Was it by choice or by necessity?
Klaus. We just heard about this crowdfunding stuff when we produced the EP in 2012 and we did one to do a video. We spent all our money to do the record, so we didn't had any money for the video so we tried to do with Kickstarter. It worked ok, but we didn't really know what we were doing. And this guy from New Zeland had approached us and said "Pledge is the way to go, I've done it with a lot of bands, it's the better way to make a record"...we did it, and he settled all up and it was great. We didn't know, we got twice what we asked and so we got tot make the record.

MI. Do you think crowdfunding is the only way nowadays to put a record on the market?
Whitfield. Not the only way but it's a great way. The model of Pledge music was a great experience for us. We didn't know if it would work. My friend Galvin is co-manager of the band with me and he'd aleardy done pledge campaigns and he said "look, it works". And it for your fans, people that love your band, they want be support of, they invest in an album that don't even exist. And it worked. And but beyond being paid for, you're interacting with your fanbase, which is awesome.

MI. How went the recording?
Klaus. We wanted Dave to produce the whole thing. Because he's a great producer, songwritter and guitar player and because he's in the band since 1992. He had a window of three weeks...so we went to Louisiana for those three weeks, all seven of us and we hold up the studio for 13 - 17 hours a day for 20 days straight, no days off because that was our window and we were still playing the guitar on the last day until 10 pm. There is a few things we didn't finish and I did alone in my apartment, or Whit's but 99% was all done in three weeks.

MI. You had two drummers and two lead guitars, how did you choose who was playing on each song?
Klaus. It was totally random... "who wants to play this song? who'd rather do this, or that...". Shannon had only three days in the studio, so we told him to play whatever he wanted and he said "i'll save that one for Zack", because they know each other, they were helping each other. It was cool to see them working together. It was really easy and there were no ego involved.

MI. According to your song "Nothing ever changes" "If I could live this life again, I'd change everything"...do you really would?
Whitfield. From that perspective, yeah.
Klaus. That song was written be Dave Fortman, and he told us that when he wrote it, he was in a very dark place, he wasn't in a good time in his brain...lyrics have nothing to do with UGLY KID JOE. It's not about the band, it's just his personal story.

MI. If you could change only one thing in your whole career, what would it be?
Whitfield. Maybe one thing, but that's personal, I would not share, but thank your for asking.
Klaus. Nothing. In the end, you just have to move on, what's done is done...

Interview : UGLY KID JOE (usa) - Whitfield Crane et Klaus Eichstadt (Nov-2015/VF-EV / ITW-VIDEO)


Ajouté :  Vendredi 06 Novembre 2015
Intervieweur :  Rivax
Lien en relation:  Ugly Kid Joe Website
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