Il y a actuellement 822 invités et 0 membres en ligne
Vous êtes un visiteur anonyme. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.
M-I Jeux
Deviens un pro de la batterie en cliquant ici ou là (Entraîne toi sur la batterie de Danny Carey de TOOL)
P U B
P U B
PYRAMAZE (usa/dk) - Michael Kammeyer (Jan-2006 / ITW-VIDEO)
PYRAMAZE est un groupe original, qui a la particularité de réunir des membres du Danemark et des États-Unis. Ce line-up difficile à gérer, car chacun habite dans son pays d'origine, et en plus, ils ont tous un autre travail la journée... Mais visiblement cela fonctionne, car ils reviennent avec un deuxième album de bonne qualité!
A cette occasion, Michael Kammeyer, qui compose tous les morceaux, nous parle du concept de ce nouvel album, de ses inspirations, ses influences, mais aussi du groupe, de la vie en concert...
Ce fut une discussion fort intéressante, et Michael sachant que nous manquions un peu de temps, a très bien joué le jeu en allant directement à l'essentiel...
Line-up : Michael Kammeyer (guitare), Lance King (chant), Morten Gade (batterie), Niels Kvist (basse), Jonah Weingarten (claviers), Toke Skjonneman (guitare)
Metal-Impact. Avant de parler de votre nouvel album, peux-tu me dire quelques mots sur chaque membre du groupe ? Michael Kammeyer. Notre batteur, Morten, jouait dans un autre groupe néerlandais, AURORA, avant de commencer avec PYRAMAZE. Il est aussi le batteur de WUTHERING HEIGHTS, un groupe danois, et... c'est un excellent batteur! Il a été nommé l'un des meilleurs batteurs du monde par un magazine américain il y a 2 ans. Notre bassiste, Niels, est lui aussi un grand bassiste. Il a débuté a l'académie de musique au Danemark. Ensuite, il y a notre clavier, Jonah, qui vit à Atlanta aux Etats-Unis. Il est très jeune (22 ans seulement) mais il joue du clavier depuis toujours. C'est un de ces jeunes talents, un mec très sympa. Ensuite nous avons Lance King, notre chanteur, qui est un peu le "vieux" du groupe, il a beaucoup d'expérience, il a joué dans de nombreux groupes, et il est très connu de la scène Metal. Puis il y a notre nouveau guitariste, Toke, il nous a rejoint lorsque nous étions censés jouer aux Etats-Unis en 2004. Nous sommes devenus de très bons amis, et c'est un guitariste solo fantastique, alors nous avons décidé de faire de lui un membre permanent du groupe. Et puis, enfin, il y a moi, je suis aussi guitariste, et j'écris la plupart de nos chansons.
MI. J'ai lu dans un interview que tu voulais donner un son très cru à votre premier album. Je n'ai pas du tout ce sentiment en revanche en écoutant "The Bone Carver". Comment décrirais-tu ton évolution musicale et le son de ce nouvel album ? Michael. En gros, nous avons décidé très tôt que le nouvel album serait plus épique, nous voulions plus d'éléments orchestraux, et nous avions plus de temps en studio. Nous avions donc plus la possibilité de pouvoir prendre notre temps, et jouer avec des éléments plus orchestraux. Nous avons utilisé beaucoup de clavier pour cela, beaucoup de cordes et de flûtes, et aussi des cornemuses. Nous voulions pousser le nouvel album dans une direction plus dense, il était supposé être plus grand, plus épique cette fois, en partie à cause de l'histoire elle-même : c'est une histoire basée sur de la fantasy épique, et il nous a semblé approprié d'avoir une production plus grande.
MI. Puisque tu parles de fantasy... J'ai remarqué que tu es un fan de fantasy, du Seigneur des Anneaux ou de Dragonlance... et je me demandais, comment ces intérêts se retrouvent-ils dans votre dernier album? Par exemple, l'introduction de l'album parle de l'équilibre entre le Bien et le Mal, et du Mal qui devient plus puissant... pour moi, c'est exactement l'histoire de Dragonlance! Michael. Oui, mais c'est l'histoire de tout en fait, je pense qu'on peut aussi faire un lien avec le monde aujourd'hui. Je crois que le monde est devenu un endroit mauvais – le terrorisme, la guerre, les gens ne font plus vraiment attention les uns aux autres. Alors c'est en partie de la fantasy, mais en partie aussi lié au monde réel. Et comme je suis un fan de fantasy, j'adore les histoires de fantasy, et je me suis dit, "pourquoi ne pas jouer ma propre histoire fantasy à travers un album concept?".
MI. C'est donc un album concept – peux-tu expliquer un peu plus ce concept, et comment chaque chanson intervient dans l'histoire ? Michael. L'histoire se passe dans un paysage médiéval, et comme tu l'as dit, la guerre est sur le point d'éclater, le Mal ronge le monde, les gens grandissent pour devenir mauvais... Et au milieu de tout cela, un enfant naît dans une grande forêt, le dernier endroit de bon sur terre, et il grandit là-bas, mais très vite, il grandit bien plus vite que les autres créatures. Il connaît des langages que personne d'autre ne connaît. Il a des pensées et des signes qui l'obsèdent, qu'il ne peut pas expliquer, et tout au long de l'album, on suit son destin, on essaie de deviner quelle est sa destinée. D'étranges choses magiques sont sur le point de se produire, et il s'agit de lui, qui va grandir et découvrir pourquoi il est là, pourquoi il a été amené dans ce monde, et si c'est lui qui va les sauver du Mal.
MI. Dans plusieurs morceaux – 3 je crois – on entend une voix qui parle, comme un narrateur... Quel est son rôle ? Michael. C'est juste parce que l'histoire en elle-même est très très longue, et c'était très dur de la réduire à seulement 50 minutes de musique, alors nous avons du prendre cette décision. Pour l'introduction, nous avons besoin d'un bref aperçu de ce dont il s'agit, et ensuite juste avant la fin de l'album, nous avons besoin de résumer ce qui s'est passé, et ce qui se passe actuellement, pour que l'ensemble soit cohérent. J'aurai pu écrire des heures et des heures de paroles pour l'album, car l'histoire est si longue, et la réduire fut très difficile, et avoir quelqu'un qui parle permet plus facilement de rendre compte de tout. MI. Pourquoi ne pas avoir fait 2 albums ? Michael. Oui, c'est vrai, mais j'avais le sentiment que je devais vraiment finir l'histoire, car je déteste aller voir un film qui n'a pas de fin, et pour lequel il faut attendre 2 ans avant de voir la fin... Je ne voulais pas de ça, je ne voulais pas faire cela aux fans. MI. Pourtant, les films du "Seigneur des Anneaux" étaient en 3 parties! Michael. C'est vrai! C'est un des films pour lesquels je fais une exception, c'était vraiment bien! MI. Et les dernier albums de KAMELOT – et je sais qu'ils font partie de vos références – sont aussi en 2 parties... Michael. Je ne savais pas. Je n'ai pas écouté KAMELOT depuis un bon moment. Je les écoutais à l'époque de Epica, ce genre de choses.
MI. Sur 2 chansons, on entend une voix féminine. Etant donné que tu écris toutes les paroles, mais que Lance s'occupe des arrangements vocaux, je me demandais d'où était venu cette idée, est-ce que tu y a pensé dès l'écriture, ou bien est-ce que cela a été suggéré par Lance plus tard ? Michael. En fait c'était mon intention dès le début, car à un moment, notre personnage principal rencontre cette femme, qui a un grand impact sur lui et sur la suite de son voyage. Alors j'ai pensé qu'il serait plus logique de représenter cela un peu comme un jeu de rôles, la femme parlant au personnage principal, et du coup, plusieurs mois avant d'aller en studio, j'étais entré en contact avec une fille de l'académie de musique au Danemark. C'est une fan de notre bassiste, et nous l'avons engagé pour jouer ce rôle. MI. Si vous jouez ces morceaux sur scène, est-ce que tu penses qu'elle sera avec vous ? Michael. Non, je ne pense pas, car elle déménage bientôt pour aller aux Etats-Unis, et elle a ses études à faire, alors je pense qu'en concert, ce sera Lance qui chantera à sa place.
MI. Quelle chanson fut la plus difficile à écrire ? Michael. Je crois que ce fut "Bring Back Life", celle avec les cornemuses car j'avais composé un thème à la guitare inspiré par le brouillard, et on devait y ajouter de la batterie et de la guitare, mais une fois en studio, ça ne fonctionnait pas. Ca faisait bizarre. Alors nous avons travaillé une journée entière juste pour corriger cela, et ça nous a vraiment donné des sueurs, on a vraiment eu du mal à l'écrire.
MI. Votre premier album était principalement basé sur la guitare, car tu écrivais tout à partir de ta guitare, est-ce toujours le cas ? Michael. Il est encore basé sur la guitare, puisque j'écris tout sur ma guitare comme tu le disais, mais aussi parce que nous voulions le rendre plus épique. Les arrangements de Jonah pour le clavier ont été plus poussés, c'est un son plus organique cette fois.
MI. Est-ce qu'il y a un morceau sur cet album que tu as vraiment hâte d'interpréter sur scène, qui prendra toute sa puissance à ce moment-là ? Michael. Oui, "What lies beyond", ça va déchirer quand nous la jouerons sur scène ! MI. Pourquoi ? Michael. Je pense que c'est les riffs, il y a des riffs très rapides et très puissants, et aussi d'excellentes mélodies et je pense que les gens vont halluciner quand nous jouerons cela.
MI. A quoi penses-tu avant un show ? Michael. Je ne sais pas... j'ai le trac. Je me concentre sur la performance à venir, j'essaie de répéter un peu 10 minutes avant pour m'échauffer les doigts... Je me concentre surtout sur le spectacle.
MI. Est-ce que ça t'arrive d'improviser pendant un concert ? de trouver de nouveaux riffs, de nouvelles idées ? Michael. Pendant un concert, non, pas tellement. Nous n'avons pas encore fait beaucoup de concerts, 6 seulement, car nous vivons si loin les uns des autres, nous avons tous des jobs la journée, alors nous n'avons pas encore fait de vraie tournée. On s'en tient principalement à l'album quand on joue en concert.
MI. Tu viens de dire que vous vivez loin les uns des autres. Est-ce que ce n'est pas difficile d'être un groupe alors que certains d'entre vous vivent aux Etats-Unis, surtout pour les concerts, car vous ne vous voyez pas très souvent pour répéter... Michael. Bien sûr, c'est plus difficile que si nous vivions tous ensemble, mais avec la technologie actuelle, on peut quasiment tout faire. Nous avons notre serveur privé – notre batteur, c'est un spécialiste de l'ordinateur, il a son serveur privé sur lequel il charge des choses avant d'aller en studio, et Lance peut les télécharger chez lui aux Etats-Unis. Avant les concerts, on se voit une semaine ou cinq jours avant, et on répète. Et avant de se rencontrer, chacun répète avec le CD, on connaît ainsi tous les morceaux par cœur... Alors c'est plus difficile, mais ça va.
MI. Comment est la vie en coulisses avec le groupe, quand vous faites des concerts ? Michael. Comme on ne se voit pas souvent, à cause de la distance, c'est toujours comme une petite réunion, on s'amuse, et on plaisante beaucoup, c'est très sympa! MI. Etre en tournée est donc un moment privilégié? Michael. Oui, être en tournée, en studio, et répéter, c'est vraiment bien, car on s'entend tous très bien, nous sommes de bons amis en fait, alors c'est sympa.
MI. Tu préfères répéter ou être en concert ? Michael. Je dirai répéter, car être en concert, c'est un peu difficile avec le voyage, et étant un groupe assez récent, les arrangements pour les voyages ne sont pas de très grande qualité, nous n'avons pas de vol de nuit, nous devons prendre le train et l'avion, et transporter notre équipement avec nous, donc c'est parfois difficile. Répéter en revanche, c'est très fun, car nous sommes là, l'équipement est là, et on passe un bon moment.
MI. Quel est ton souvenir le plus drôle en concert ? Michael. Ca doit être de notre tout premier concert aux Etats-Unis. On jouait dans cet immense bar de rockers, et la plupart du public avait entre 35 et 50 ans, alors c'était assez drôle, et il y a ce mec, qui devait avoir 48 ans ou quelque chose comme ça, qui sautait partout, et tout d'un coup il a glissé et s'est cogné partout, il avait l'air si drôle, il fallait être là pour voir ça.
MI. Est-ce qu'il y a un groupe avec lequel tu rêves de partir en tournée ? Michael. Ca serait BLIND GUARDIAN je crois. Je suis un grand fan de BLIND GUARDIAN. J'aime vraiment la manière dont ils écrivent leur musique, la manière dont ils approchent leurs fans, et en général, ce sont des gens sympas je pense.
MI. A ce sujet, tu dis être influencé par ICED EARTH, IRON MAIDEN, KAMELOT et QUEENSRYCHE. Ce sont des groupes très différents, comment ces influences se reflètent-elles dans votre dernier album ? Michael. Eh bien en ce qui concerne QUEENSRYCHE et IRON MAIDEN, ce sont des choses que les fans nous ont dit, et notre management nous a dit, "les gens pensent que vous avez tel ou tel son". Personnellement je n'entends pas les influences QUEENSRYCHE et IRON MAIDEN. Mais je pense que j'écris un peu de la même manière que John Sheppard, alors je pense qu'on peut faire un parallèle ici. MI. Mais ICED EARTH est un groupe très sombre par rapport à votre musique... Michael. C'est vrai mais certains riffs et le style d'écriture se ressemblent, car John écrit aussi à partir de la guitare. Son style est très différent, mais on peut faire un certain parallèle.
MI. J'ai vu sur votre site que tu adores les musiques de film... Est-ce que tu aimerais composer la musique d'un film ? Michael. Oui, mais cela n'arrivera pas, car je ne joue pas de clavier, et composer pour un film exige de pouvoir en jouer, et faire d'importants arrangements. Je pourrais jouer du Metal pour un film, mais il n'y a pas beaucoup de films où l'on entend du Metal... Donc, ce serait génial, mais ce ne sera pas dans cette vie! MI. Mais dans beaucoup de films d'action ou d'horreur, il y a du Metal... Michael. Oui, c'est vrai, mais en fait, je pense plutôt à des bandes originales pour des films épiques...
MI. En plus de ton groupe, tu travailles en tant que responsable d'export. Comment arrives-tu à gérer les deux ? D'autant plus que c'est toi qui écrit tout pour le groupe... Michael. C'est très difficile. Je travaille 40 heures par semaine en tant que responsable d'export comme tu l'as dit, et la musique, c'est le soir, et les tournées et concerts, c'est pendant les vacances, et je dois aussi trouver du temps pour ma femme et la maison, et j'aime aussi faire du sport... C'est vrai c'est dur, mais j'adore le Metal, je ne pourrai pas vivre sans, alors je trouve le temps, mais il n'y a pas assez d'heures dans une journée !
MI. Quels sont les prochains concerts prévus ? Michael. 2 au Danemark en juin 2006, nous en avons un en Allemagne, en Juillet 2006, et nous avons aussi été invités au Headbanger Open Air festival en juillet aussi. En septembre 2006, nous jouons au Progpower festival aux Etats-Unis, et ensuite, Replica Records va essayer de nous organiser des concerts ici, 1 ou 2 peut-être, mais rien n'est programmé pour l'instant, alors nous ne savons pas.
MI. Est-ce que tu as un projet, un rêve à réaliser ? Michael. Eh bien, vivre de la musique je dirai. Ce serait sympa de pouvoir quitter mon boulot, et me concentrer uniquement sur la musique. Ce serait tellement mieux...
Metal-Impact est inscrit à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) sous le N° 818655. Conformément à la loi Informatique et Libertés en date du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit en nous envoyant un courriel. Plus d'infos sur vos droits sur le site de la CNIL.
Page générée le 05/10/2024 à 15:13:45 en : 0,0862 secondes