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ROYAL HUNT (dk) - Cast in Stone (2018)






Label : Northpoint Productions
Sortie du Scud : 21 février 2018
Pays : Danemark
Genre : Hard Rock
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 49 Mins





Doit-on encore présenter ROYAL HUNT... Le groupe danois de Hard Rock néoclassique a acquis ses lettres de noblesse dans les années 90 essentiellement, avec des disques aussi essentiels que Moving Target (1995) ou Paradox (1997). Jamais freinée par les divers changements de line-up et autres turbulences, l'inspiration d'André Andersen, créateur, claviériste et compositeur quasi-exclusif de la franchise au dragon, a rarement failli. Une longévité et une régularité notables qui donnent naissance à un 14e album : Cast in Stone.

La marque de fabrique de ROYAL HUNT ? Des enregistrements carrés, précis, arrangés au cordeau. Des mélodies bien fichues. Une recette qui marche depuis 1992, avec en maître d'oeuvre cet escroc d'André avec son double-mètre, ses huit claviers et sa bonhomie un peu lourdingue. Oh il a bien tenté par ci par là de s'accommoder avec les ingrédients, de transiger avec ladite formule. Quand il a mis les guitares en retrait sur Fear (1999), les a ramenées au premier plan sur The Mission (2001), a rebattu les cartes sur Eye Witness (2003) ou supprimé tout élément numérique sur X (2010), on n'a peut-être pas apprécié l'audace à son juste niveau. A-t-on pris cette intrépidité pour de l'arrogance ? André n'a en tout cas pas oublié ses affronts passés : "Les gens veulent de la nouveauté, sous réserve qu'ils la connaissent déjà !".

Dans ces conditions, difficile de s'attendre au grand chambardement. ROYAL HUNT sort un album fidèle au son qu'il développe depuis 25 ans, et dans la même veine que les trois derniers disques, depuis le retour de DC. Des morceaux calibrés au millimètre, avec un sens aigu du détail. Et un peu de fumée tout autour. Il faut dire que l'expertise d'André Andersen en termes d'arrangements et son approche très pointue en matière de rendu sonore ne souffrent d'aucun conteste. Le bougre s'est même fendu d'une version alternative de ce nouveau cd avec un mastering plus léger, histoire de contenter les auditeurs aux systèmes audio plus modestes... Mais cela suffit-il ?

Comme sur Devil's Dozen, l'album précédent, la première écoute ne crée qu'un engouement tout relatif pour ces nouveaux titres. Oh on les connaît ces intros au synthé, ces mélodies téléguidées, ces constructions faussement asymétriques, ces cris un peu forcés... Et puis on y revient... et on se prend à apprécier ce qui nous irrite de prime abord, à trouver son compte dans cet empilage qu'on trouvait un peu bancal. André nous aurait-il refait le coup ?

"Fistful of Misery" est une illustration toute trouvée de cette force tranquille qui anime le groupe. Sans prise de risque, sans démonstration technique, mais en accordant simplement et avec justesse un air intelligent, une ligne de guitare bien sentie qui suit de morceau de bout en bout, une rythmique engageante et des choeurs bien placés, ce titre donne le 'la' d'un disque emporte-piécé pour la vitrine de ROYAL HUNT.

"Last Soul Alive" et son tempo plus musclé est quant à lui à Cast in Stone ce que le "May You Never Walk Alone" était à Devil's Dozen : un morceau rapide avec des soli à foison et un DC Cooper qui monte un peu dans les tours. Certainement le plus proche du Heavy Metal dont se réclame aujourd'hui le groupe, faute sans doute d'étiquette à sa mesure.

"Sacrifice" surprend agréablement par son intro acoustique et sa montée en puissance progressive. Le travail sur les choeurs est assez remarquable et responsable en grande partie de l'intensité du morceau (merci Kenny Lübcke). Jonas Larsen se régale, multiplie les soli et prend beaucoup d'espace. Le guitariste gagne en légitimité (arrivé en 2011), et cela s'entend clairement, même s'il ne fait toujours pas l'unanimité auprès de la fanbase de ROYAL HUNT.

Ces quelques efforts notables n'éclipsent pas les manques assez évidents en termes de créativité pure. Les morceaux manquent globalement d'audace et de témérité dans leur conception et leur structure. Cette zone de confort où le groupe s'exprime sans se renouveler n'est pas assez vaste pour nous éviter de trouver des similitudes avec des titres existants. Ainsi "The Wishing Well" rappelle furieusement "Way Too Late" (Devil's Dozen), lorsque le refrain étriqué de "Rest in Peace" rappelle immanquablement celui de "One More Day" (Show me how to live). Quant à "Cast in Stone", c'est une instrumentale sans sel ni saveur, qui n'offre ni l'énergie, ni l'impudence des instrus dont ROYAL HUNT est pourtant spécialiste ("Autograf", "5th Element" ou "SK983" sont des modèles du genre).

"Save Me II", reprise (dont on peut raisonnablement discuter de l'intérêt) du titre rapidement enregistré pour le best-of des 20 ans, n'a pas à rougir de ses atours et de son rendu impeccable, mais n'a aucunement sa place sur Cast in Stone. Son ambiance western tranche drastiquement avec l'ambiance du disque. Et sans lui, seulement sept compos originales (42 minutes) pour un nouvel album ? C'est très juste.

On a l'impression désagréable que ROYAL HUNT lâche du lest en matière d'engagement, de recherche et d'image. En donnant aux fans un concentré de ce qu'ils réclament, de la pochette ultra-kitsch aux occasionnels copier-coller qu'André pianote en dilettante, en passant par de nouvelles stratégies commerciales contestables, la marque RH pourrait au contraire se couper d'une frange de son audience.

DC Cooper, réclamé à torts et à cris par la vox populi avant son come-back il y a 7 ans, n'est peut-être plus en mesure d'apporter la fraîcheur qu'avait pu un temps procurer Mark Boals (Collision Course en 2008 et X en 2010). Sa voix vieillit avec lui, et s'il a su admirablement adapter son chant à ses nouvelles aptitudes (pour le plus grand bonheur d'André Andersen. Cf interview sur Metal Impact), il contribue à conférer à ROYAL HUNT une teinte old-school, une certaine nostalgie de son premier passage dans le groupe, sur laquelle il est impossible de capitaliser.

Des questions en suspens, soulevées par un album honnête mais inégal. Face à des musiciens talentueux on est en droit d'être exigeant. Et Cast in Stone n'est pas à la hauteur du pedigree de son concepteur et d'une partie de ses interprètes. Pas le plus beau trophée de chasse en somme, aussi royale qu'elle puisse être (ou avoir été).



Ajouté :  Mardi 13 Mars 2018
Chroniqueur :  JB
Score :
Lien en relation:  Royal Hunt Website
Hits: 9149
  
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