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AMON AMARTH (se) - Johan Hegg et Johan Söderberg (Fév-2016 / ITW-VIDEO)
AMON AMARTH fait partie du club très fermé des vétérans du Death Metal qui malgré les écueils ont réussi à ne pas sombrer. Le combo s'est formé en 1992 et fait partie des leaders de la scène suédoise. Fortement influencé par la mythologie viking, le combo n'a cessé de développer au fil des albums des concepts historiques visant à défendre la culture de ce peuple venu des contrées nordiques et prêt à envahir la planète. Une passion sans limite pour ces conquérants sans pitié qui a poussé Johan Hegg à s'aventurer dans le monde du cinéma en participant à Northmen, une saga sur l'épopée des hommes venus du froid. Si la formation est classée dans la catégorie Death Metal mélodique, beaucoup considère nos suédois comme les précurseurs d'un style unique qu'est le Viking Metal qu'il revendique aisément haut et fort. Après neuf albums à leur actifs, nos guerriers nous reviennent avec Jomsviking une petite pépite qui -malgré le départ de leur batteur Fredrik Andersson- s'avère d'une redoutable efficacité et fidèle à l'esprit du combo. Un must dans le genre qui ne peut que satisfaire les inconditionnels du groupe tant le concept a été poussé à son paroxysme et reste dans la tradition viking. De passage à Paris pour défendre cette nouvelle galette, votre serviteur ne s'est pas fait prié pour tailler le bout de gras avec les deux Johan (Hegg et Söderberg), respectivement chanteur et guitariste de AMON AMARTH ! Rencontre avec des personnages haut en couleurs, sympathique et très disponible ! Un vrai régal de deviser avec ces chevaliers hirsutes du Metal tout droit sorti d'une autre dimension ! Une meute de jeunes guerriers venus d'ailleurs ! Magnéto les gars, c'est à vous !
Line-up : Johan Hegg (chant), Olavi Mikkonen (guitare), Johan Söderberg (guitare), Ted Lundström (basse)
Discographie : Thor Arise (1993), The Arrival Of The Fimbul Winter (Demo - 1994), Sorrow Throughout The Nine Worlds (EP - 1996), Once Sent From The Olden Hall (Album - 1998), The Avenger (Album - 1999), The Crusher (Album - 2001), Versus The World (Album - 2002), Fate Of Norns (Album - 2004), With Oden On Our Side (Album - 2006), Twilight Of The Thunder God (Album - 2008), Surur Rising (Album - 2011), Under The Influence (EP - 2013), Deceiver Of The Gods (Album - 2013), Jomsviking (Album - 2016)
Traduction / Retranscription : Laurent Machabanski et Pascal Beaumont
Metal-Impact. Bonjour, quel est le show français que vous avez donné qui vous a le plus marqué ? Johan Hegg. Whao, on a adoré tous les concerts que l'on a donné en France. Je pense que pour nous le fait d'avoir joué au Hellfest a été un grand moment, on y a joué plusieurs fois et on y a toujours pris beaucoup de plaisir. Et puis jouer à Paris a toujours été très intéressant notamment dans un endroit comme l'Olympia qui est une très belle salle. C'était vraiment bien.
MI. Lemmy Kilmister nous a quitté récemment, quel a été ton sentiment en apprenant sa disparition ? Johan H. C'est difficile de répondre. Dans un sens, j'ai été choqué et d'un autre coté je n'ai pas vraiment été surpris car je savais qu'il était malade et qu'il n'était pas en très bonne forme. Ca a été très rapide, il a disparu exactement comme je pensais que cela pouvait arriver. Il a été jusqu'au bout. Je pensais qu'il allait nous quitter sur la route et c'est pratiquement ce qui est arrivé. Il est parti deux semaines après la fin de leur dernière tournée. Il a vécu tout à fond, il y a très peu de musiciens dans le monde capable de vivre comme il l'a fait, aussi Rock'n'roll que Lemmy.
MI. Est-ce que tu aimerais terminer sur scène ou en tournée ? Johan H. [Rires] ... Je n'ai jamais pensé à cela. Je ne me proclamerai jamais plus Rock que Lemmy. C'est tellement cool qu'il soit parti en faisant ce qu'il a toujours adoré faire, il est allé jusqu'au bout. Je pense la même chose mais je ne sais pas si je serai capable de le faire. Mais en réalité je n'ai jamais pensé à cela, j'essaye juste d'apprécier chaque moment qui passe.
MI. Appréciais-tu MÖTÖRHEAD ? Johan H. Oui, je suis un grand fan. C'est le genre de groupe qui a toujours été là. J'ai donc beaucoup écouté leur musique et ce depuis mon tout jeune âge.
MI. Est-ce que MÖTÖRHEAD a eu une influence quelconque sur AMON AMARTH ? Johan H. Dans un sens pas énormément, en tout cas pas au niveau musical ainsi que sur les textes que nous écrivons. Mais c'est un groupe que nous apprécions tous beaucoup.
MI. Vous venez récemment de signer un deal avec la major Sony Music, penses-tu que c'est un nouveau départ pour la formation ? Johan H. [Rires] ... Johan Söderberg. En fait nous sommes toujours sur Metal Blade. C'est uniquement en Europe que Sony s'occupe de nous et de notre promotion. Johan H. Oui, il gère l'album en Europe mais nous travaillons toujours avec Metal Blade. Mais bien sur en ce qui concerne l'Europe il y a des changements même si l'on reste fidèle à Metal Blade. Je crois que c'est un grand pas en avant pour nous, la sortie de Jomsviking est nettement plus soutenu que pour les opus précédents. C'est une brillante compagnie.
MI. Est-ce qu'avec cette signature, vous avez subi plus de pression qu'auparavant ? Johan H. Oui mais cela fait longtemps que nous sommes dans ce business. On sait qui nous sommes et ou nous allons. On a toujours écrit pour nous et pour personnes d'autre que ce soit un label ou autre. Si nous étions plus jeune, peut-être que cela aurait été différent nous aurions surement été dans un autre état d'esprit.
MI. Vous avez débuté il y a plus de vint ans... Johan H. Oui, en 1992.
MI. Etes-vous surpris d'être toujours là après tant d'années ? Quels étaient vos rêves lorsque vous avez débuté ? Johan H. [Rires] ... Lorsque nous avons débuté notre rêve était de donner des concerts et de boire des bières [Rires] ... Ensuite on a voulu obtenir un contrat discographique avec un label et partir en tournée. On a jamais été un groupe qui cherchait à obtenir un hit. D'ailleurs on n'imaginait pas partir sur les routes 24h/24 pendant vingt ans. On a toujours voulu espacer les choses. Mais si tu m'avais demandé il y a 24 ans ou on en serait aujourd'hui… La il y a des limites et je ne suis pas sur que je t'aurais répondu que l'on serait toujours présent ! [Rires] ... Si tu m'avais annoncé que vingt quatre ans plus tard je voyagerai à travers le monde entier et que je rencontrerai des dizaines de journalistes en France, je t'aurai répondu que c'est du grand n'importe quoi ! [Rires] ... De la merde !
MI. C'est votre dixième opus, est-ce que ce chiffre est symbolique pour vous ? Johan S. Non mais nous faisons toujours très attention lorsque nous composons pour un nouvel album. Nous essayons de donner le meilleur de nous même et c'est toujours différent mais cela n'a rien a voir avec le chiffre dix. Johan H. On essaye toujours de créer un lien avec l'opus précédent. Chaque opus est unique et important.
MI. Vous avez composé ces nouveaux morceaux dans une cabane en pleine forêt ? Johan H. [Rires] ... Nous n'avions plus d'endroit ou répéter. Nous avons décidé de choisir le bon moment et le lieu, on avait déjà des idées à développer. Mais il nous en fallait de nouvelles et on a alors décidé de louer une cabane en peine forêt et d'y habiter pendant quelques temps afin d'écrire de nouveaux titres.
MI. Est-ce que le fait d'être seul en pleine nature a eu une influence sur votre écriture ? Johan S. Oui, je pense que cela a eu une influence mais pas nécessairement musicalement. Lorsque je compose l'endroit ou je me trouve est important et dans ce cas précis il n'y avait nulle part ou aller. Cela m'a permis d'être plus concentré. Je ne pouvais pas renter à la maison le soir et je n'étais pas perturbé par des éléments extérieurs. Lorsque tu es dans un studio qui se situe en ville, tu peux facilement être distrait par des éléments extérieurs. Johan H. Oui, il y a quelques distractions ! [Rires] ...
MI. Que pensez-vous de la production d'Andy Sneap sur Deceiver Of Gods ? Johan H. Il a fait du bon travail et on a apprécié enregistrer avec lui. On est très content du résultat et c'est pour cela que l'on a décidé de retravailler avec lui. On se sent plus libre et on est devenu amis. Lorsque tu travailles pour la première fois avec quelqu'un que tu ne connais pas c'est toujours un peu spécial. Lorsque tu ne connais pas les gens au début tout le monde est très poli, il y a un temps d'observation pour faire connaissance. Mais lorsque tu connais vraiment mieux la personne c'est à ce moment que tu peux progresser réellement. Tu peux être plus direct et dire ce que tu penses. C'est ce qui s'est passé avec Andy, il nous a apporté de plus en plus d'idées et a vraiment fait du bon travail. Il y avait plus de complicité. On se connaissait beaucoup mieux et à de nombreux niveaux, c'était nettement plus confortable. Johan S. Nous étions plus confiants et plus directs dans notre façon d'aborder les choses.
MI. Pourquoi avoir appelé ce nouvel opus Jomsviking ? Johan H. Les jomsviking ce sont des jeunes combattants vikings, des forces mercenaires vikings. Ils viennent du monde politique du Nord de l'Europe. J'ai voulu raconter une histoire sous une forme de concept. C'est en quelque sorte un concept album. Ces jeunes guerriers sont un peu l'élite des forces vikings. Ce sont des forces spéciales ! [Rires]
MI. Depuis le tout début, vous développé des histoires liées à la culture viking... D'ou vous viens cette passion ? Johan H. Pour moi tout a commencé alors que j'étais un enfant. Tout le monde lisait alors Le Seigneurs Des Anneaux ou des livres dans ce style. Personnellement, je m'intéressais aux vikings et à la mythologie. Je trouvais ca plus intéressant car c'était réel ! [Rires] ... Ce n'était pas de l'Héroic Fantasy.
MI. Vous avez souvent un ou plusieurs invités sur vos albums... Cette fois encore, vous n'avez pas dérogé à la règle... Johan H. Oui, nous avons Doro Pesch cette fois-ci. Elle chante sur un des morceaux (ndi: A Dream That Cannot Be).
MI. Comment s'est déroulée votre collaboration ? Johan H. Elle a été incroyable. C'était magnifique de travailler avec elle. C'est une personne fantastique, une grande artiste. Je pense que c'était vraiment la meilleure personne pour interpréter ce morceau, on ne pouvait pas trouver mieux. Johan S. Nous cherchions quelqu'un ayant du caractère avec une voix à la fois puissante et Rock'n'Roll. Dans cet esprit, Doro était parfaite.
MI. Tu as aussi travaillé avec APOCALYPTICA sur le morceau "Live For The Kill". Comment as-tu eu l'idée d'enregistrer avec eux ? Johan H. J'aime travailler avec les artistes avec qui je peux apporter et proposer quelque chose de nouveau. Bien sûr il faut avoir la bonne idée, et ce n'est pas comme si il fallait le faire juste sans raison. L'idée était d'obtenir une part obscure sur ce titre. On nous a dit de les contacter. C'était une bonne expérience.
MI. Est-ce que tu retenterais l'expérience ? Johan H. Oui, si nous avons la bonne idée au bon moment. Ce n'est pas quelque chose qu'on doit suivre, avoir la bonne idée ne doit pas nous porter préjudice. Ce n'est pas nécessaire de l'avoir à chaque album.
MI. Y a-t-il d'autres artistes avec qui tu aimerais travailler ? Johan H. C'est difficile à dire car il y a une multitude d'artistes avec qui on aimerait travailler, qu'on respecte et qu'on admire. Johan S. Ca dépend de ce que tu attends et de ce que tu veux faire. C'est toujours l'idée de la chanson qui prime.
MI. Vous avez enregistré plusieurs reprises comme KISS (War Machines), d'ACCEPT (Balls To The Wall) et bien d'autres. Des groupes des années 80's qui sont différents de votre univers musical... Johan H. Nous aussi ! [Rires] ... Ce sont des groupes que nous adorions adolescents, et on continue d'ailleurs. C'est pour cela que nous avons fait ces reprises.
MI. Continueriez-vous à faire des reprises dans le futur ? Johan H. Je ne sais pas. On a fait des reprises lorsqu'on était en manque d'idées. En général, nous ne sommes pas très fan des reprises. Les reprises n'égalent pas l'original. Alors il n'y a pas de raison d'en faire, en tant qu'hommage, je le conçois, ça doit être sympa. En ce qui nous concerne cela n'a jamais été quelque chose que l'on souhaitait continuer à faire mais nous en avons faites. C'est pour cette raison que sur le précédent album au lieu de faire des reprises ; nous les avons ajoutés en bonus. On a fait des reprises de titre de BLACK SABBATH, AC/DC, MÖTÖRHEAD, JUDAS PRIEST et nous avons écrit des chansons comme ces groupes lorsqu'ils écrivent les paroles et la musique. Nous les avons enregistrés à notre façon et je pense que ça sonne bien. Johan S. Oui, c'est une nouvelle prise, ce n'est pas une reprise c'est un hommage. Des personnes croient que l'on écrit des reprises mais ne savent pas de quelles chansons il s'agit. Johan H. De quel album est cette chanson ? C'est en quelque sorte un jeu sur qui écrit les chansons. Oui c'est en quelque sorte un hommage pour le groupe qui aime faire des reprises sur ce qu'ils ont déjà accomplis. Johan S. C'est un moyen d'imiter des groupes au lieu de faire juste des reprises. Johan H. D'une certaine façon, c'est plus qu'un hommage à un groupe. Au lieu de faire quelque chose avec ce qu'ils ont fait tu essaies... Johan S. De le faire moins bien ! [Rires] Johan H. Tu essaies de comprendre comment ils travaillent et la manière dont ils écrivent les chansons et comprendre les positions de l'artiste en essayant de les imiter un peu. C'est beaucoup plus amusant que juste rendre un hommage.
MI. J'ai vu que tu as joué dans le film Northmen qui vient juste de sortir en dvd ! Johan H. C'était étrange, c'est une méga expérience. J'ai rencontré beaucoup de personnes et je me suis fait beaucoup d'amis sur le tournage. C'était un grand moment.
MI. Etait-ce difficile de jouer un rôle dans un film ? Johan H. Oui et non. J'ai eu beaucoup d'aide des autres acteurs. On ma soutenu aussi au niveau de l'équipe de cascadeurs pour nous préparer aux scènes de combats. Le directeur Claudio et toute l'équipe étaient présents, serviables et efficaces. Je ne pensais pas pouvoir le faire mais il y avait tellement de gens qui m'ont apporté leur aide. C'était une grande expérience. Comme je l'ai dit : j'ai rencontré plein d'amis. Maintenant je porte un nouveau jugement sur les acteurs. Je les respecte. Surtout les producteurs de films ! [Rires] … La profession d'acteur est très dure de mon point de vue. C'est toujours un défi si tu veux bien jouer le rôle.
MI. Le film concerne les vikings. Qu'apprécies-tu dans la vie des vikings ? Johan H. C'était une vie simple, il y a tellement de choses qui sont intéressantes à propos des vikings, de par la structure de la société, de l'état, du commerce. Les vikings sont des gens très intelligents. C'était des personnes férus de politique ce que la plupart des gens ne savent pas forcement. Une autre chose que les vikings faisaient à travers l'Europe est de faire des transactions au niveau de la politique et de la diplomatie. Ils essayaient de négocier les territoires : c'est la politique qu'ils menaient. Ils savaient être bons sur ce qu'ils faisaient, les gens avaient peur mais ce n'était pas que des brutes sauvages. Ils étaient très intelligents car forts dans leur mentalité. La réputation des vikings est en train de changer car les gens comprennent enfin que ce ne sont pas de simples brutes épaisses. Il y a beaucoup plus en eux, si tu lis des livres sur l'anthologie, sur l'histoire, et les sagas tu comprendras et apprendras qui ils sont.
MI. Est-ce que vous avez adopté la même philosophie que les vikings ? Johan H. C'est vrai que nous leur ressemblons. Nous sommes une formation qui visite le monde et nous entretenons aussi des connexions avec de nouvelles personnes. Les vikings étaient excellents, ils avaient des vues sur Constantinople et Istanbul. Ce sont des grandes villes et ils pouvaient diriger toutes ces villes car ils avaient des connexions avec l'empereur. Ils étaient pragmatiques. Ils faisaient ce qu'il était nécessaire pour survivre. Si ils pouvaient gagner ils gagnaient, sinon ils mourraient. Ils étaient très intelligents et logiques. Nous encourageons cette culture car cela nous inspire et on essaie de le transmettre au public. A nos fans et dans toutes les villes ou nous nous rendons. Dans un sens nous sommes les nouveaux vikings.
MI. Sur Jomsviking quel sera votre premier single ? Johan H. Ce sera "First Kill" : c'est la première chanson de l'album et ma favorite. Même si évidement j'aime toute les chansons qui figurent sur l'opus. C'est un très bon titre pour présenter Jomsviking. Je suis impatient de savoir ce que nos fans vont penser.
MI. Vous avez tourné une vidéo ? Johan H. Oui, c'est déjà fait ! [Rires]
MI. Vous êtes un groupe soudé pourtant Fredrik Andersson a quitté le groupe. Est-ce une surprise ? Johan H. Ca arrive, c'est comme les relations amicales des fois ça s'arrête. Ce n'est pas un sujet important. Nous faisons cela depuis 17 ans et on ne peut pas prévoir le futur. Nous continuons et on ne s'arrête pas.
MI. Etait-ce difficile de trouver un autre batteur ? Johan H. Je ne crois pas que ce soit difficile. Johan S. Non, pour l'album on a choisi un ami à nous. Nous voulions quelqu'un de positif dans un bon état d'esprit avec des idées créatives. Il était parfait pour l'album mais nous recherchons un batteur permanent. Johan H. Et la raison du choix est que nous pouvions compter sur lui. C'est vrai que c'est fatiguant de travailler sur un nouvel opus et de chercher un nouveau batteur. On ne voulait pas se focaliser uniquement sur ça. Quand nous recherchons un batteur ce n'est pas seulement une personne qui peut faire le travail. Beaucoup de gens peuvent le faire probablement, c'est aussi quelqu'un qui doit s'intégrer au groupe, nous vivons ensemble huit mois de l'année. Tu dois t'entendre avec la formation et t'intégrer. C'est aussi très important. En ce moment on fait des essais avec d'autres batteurs pour faire les tournées et festivals à venir. On regardera sur cette période si ça nous convient.
MI. C'est un défi ? Johan H. On n'a pas encore trouvé celui qui nous correspond. On va commencer la tournée et on choisira. Johan S. Il nous faut quelqu'un de permanent. Mais je ne pense pas que ce soit particulièrement difficile d'en trouver un. Le plus dur c'est de trouver quelqu'un qui s'entend bien avec le reste des musiciens. C'est très important. Tu ne peux le savoir que quand la relation s'installe. Quand tu les rencontres pour la première fois tout le monde est très poli et ce n'est qu'après que les choses s'installent ou pas. Avec lui nous nous connaissons depuis longtemps, on sait comment gérer. Mais un nouveau membre peut devenir un piège en s'intégrant dans une formation déjà soudée.
MI. Gardes-tu un grand souvenir d'avoir joué avec SLAYER ? Johan H. Oui, super on a beaucoup appris.
MI. Est-ce que vous avez encore beaucoup à apprendre ? Johan S. Je me suis reposée cette question et on a beaucoup appris avec SLAYER et aussi d'avoir eu la possibilité de faire des tournées avec d'autres groupes équivalents, qui ont aussi fait nos premières parties de concert. C'est juste qu'il faut être ouvert et savoir qu'on ne connaît pas tout. Il y a toujours quelque chose à apprendre sur le fait de le faire à ta façon ou mieux. Tu dois être humble pour comprendre ça. Si tu le fais, tu évolueras toujours.
Qu'avez-vous à ajouter qui vous semble important à propos de Jomsviking ? Johan H. Pour ma part, je pense que c'est le meilleur opus qu'on est fait. Ce fut un défi du fait que c'est un concept album avec de nombreuses histoires. Nous avons fait du bon travail. Nous espérons que nos fans seront contents. Ce nouvel opus va vous bottez le cul !
MI. Merci beaucoup à vous deux pour votre disponibilité... Johan H. Merci beaucoup. Johan S. Merci à toi.
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