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WATAIN (se) - Ninkasi Kao à Lyon (31/03/2014)


Groupes Présents au concert : DEGIAL (se), WATAIN (se)
Date du Concert : lundi 31 mars 2014
Lieu du Concert : Ninkasi Kao (Lyon, France)

Entres les Vormela Black Fest, SHINING, Black Arts Ceremony et autres BEHEMOTH, on ne peut pas dire que la communauté Black Metal de la région lyonnaise n’est pas gâtée. Et comme il vaut mieux plus que pas assez, un petit voyage en Suède, berceau éternel de l’Art Sombre, aura été proposé au Ninkasi Kao en ce lundi de mars. WATAIN, devenu en quelques années un groupe incontournable, sur les routes depuis août pour défendre son dernier manifeste diabolique The Wild Hunt, a fait halte au Ninkasi Kao de Lyon, salle où ils s’étaient produits quatre années auparavant, accompagnés par DESTROYER 666 et OTARGOS. Si vous lisez régulièrement mes articles dans les pages de Metal-Impact, vous savez sans doute que WATAIN, je suis plus qu’archi-fan. Cette soirée, ce dépucelage live, autant vous dire que je l’attendais depuis un long moment. Mais trêve de pleurnicheries émues. Les portes s’ouvrent pour laisser rentrer les quelques 200/220 personnes qui auront fait le déplacement. Encore une fois, ça sera l’occasion de pousser un véritable coup de gueule quant à la désaffection des salles de concert dans la région. Ce seront les fidèles au poste et les plus acharnés qui, une fois n’est pas coutume, auront répondu présent.

Une petite demi-heure après l’ouverture des portes, c’est DEGIAL, compatriote de WATAIN et première partie embarquée sur toute la tournée européenne du groupe, qui entame le débat. Car oui, contrairement aux dates allemandes sur lesquelles VENENUM était invité, la plupart des dates de cette tournée se font sans guest. Dommage, car nous n’aurions pas craché sur la possibilité de voir cette valeur montante allemande à Lyon. Mais peu importe ! DEGIAL, donc. Contraint de devoir jouer sur une toute petite partie de la scène (le kit de batterie et tout le décorum de la tête d’affiche prennent quand même pas mal de place), la formation d’Uppsala entame malheureusement son set avec un son bien trop fort et vraiment brouillon. Chose qui ne s’arrangera que très peu tout au long du concert, à tel point qu’aucun des solos n’était audible, car noyés sous une batterie excessivement mise en avant. Mais ne voyons pas le verre seulement à moitié vide. Le Death Metal pour le moins inhabituel du combo convient manifestement à tous les curieux qui ne s’étaient jamais frotté les oreilles à leur discographie. Quelques relents Black, accentués par les vocaux parfaitement maîtrisés du frontman H. Death permettent au groupe de pas créer un trop gros contraste par rapport à WATAIN et un certain feeling Thrash, rappelant presque VENOM, rend la chose plus digeste. Alors qu’il était apparemment prévu que DEGIAL joue une heure, on sera surpris de les voir quitter les planches au bout de trois quarts d’heure, si je ne m’abuse. Et vu que les membres du groupe se la jouent ‘trve dark evil’ à mort, aucune parole ne sera adressée au public. Classe. Bref, ce serait mentir que de dire que ce concert était inoubliable. Mais au moins, à défaut d’avoir été bouleversés, beaucoup auront découvert un très bon groupe dont la maigre discographie est plus que plaisante à écouter. (7/10)

Il aura fallu un long moment aux roadies pour procéder aux dernières installations du matériel de WATAIN, ce qui nous laisse le temps d’admirer l’impressionnant décor : immenses panneaux des deux côtés de la scène, batterie surélevée d’un bon mètre et demi, croix inversées en métal ornée d’ossements animaux et petit autel avec bougies au pied de la batterie. Le public s’avance devant la scène, sans que ce soit pour autant difficile de circuler. Tout est en place. La cérémonie peut débuter.

Alors que les lumières s’éteignent, l’intro « Night Vision » et ses arpèges acoustiques se font entendre, tandis que les cinq messagers de Satan font leur entrée sur scène sous les applaudissements d’une assistance dévouée d’avance, alors que des lumières rouges sang et d’épais nuages de fumées se font voir. Erik Danielsson, le charismatique leader et chanteur de la formation, aura juste eu le temps d’allumer les bougies de l’autel (il me semble bien qu’il y en avait treize) avant que « De Profundis » ne déchire les haut-parleurs et fasse voltiger nombre de tignasses un peu partout dans la salle. Le groupe apparaît en grande forme, même au milieu de sa tournée européenne, et bénéficie d’un son exceptionnel de surcroît. Le premier petit pincement au cœur, ça aura été de voir le guitariste Set Teitan en chair et en os, membre du dernier line-up du défunt et mythique DISSECTION. Le deuxième pincement au cœur, ça aura été cet enchaînement sur le splendide et devenu classique « Malfeitor », premier et un des (seulement !) trois extraits de Lawless Darkness joués ce soir. Quelle puissance, quelle majesté dans ce titre ! Des lumières fantomatiques éclairent régulièrement les traits maquillés et tendus du frontman, tandis qu’il s’accroche à son pied de micro dans une transe maladive, les yeux révulsés. On remarquera également les goûts vestimentaires de ce dernier, plus ou moins douteux. Franchement, qui aurait l’idée de coller un oiseau mort sur le dos de sa veste en cuir ? Pas un dessin hein. Un véritable oiseau mort en décomposition, et tout. Je me suis même demandé si c’était légal…

Aucun temps mort de cette sombre cérémonie. Seulement de la haine, de la violence, et une totale dévotion, aussi bien sur scène que dans la fosse. Beaucoup sont bouche bée, votre serviteur le premier, devant ce grand spectacle incroyablement théâtral. WATAIN jouit à présent d’une discographie bien fournie, et compte manifestement nous en faire profiter. C’est avec bonheur que nous entendrons l’hymne « Legions Of The Black Light », bien trop absent des dernières setlists du groupe. Une transcendance inouïe se fera sentir durant ce moment phare du concert, où le fantôme de Jon Nodtveidt est bel et bien présent. Et bien entendu, vu qu’une Messe Noire sans sang, c’est un peu comme une réunion des AA sans café, c’est sur le parfaitement approprié « Devil’s Blood » qu’Erik prendra dans ses mains un calice, avant d’annoncer qu’il contient le sang de son père le Diable. Et hop, une rasade de sang de cochon pour les premiers rangs, cadeau de la maison. Quant aux morceaux tirés de The Wild Hunt, ces derniers passent l’épreuve du live sans le moindre accroc : « Sleepless Evil », commun et légèrement ennuyeux sur album, vous aplatit et vous traîne dans un déluge de brutalité sans nom. « Black Flames March », c’est le genre de morceau qui, vécu on stage, aurait pu facilement remplacer l’opéra de Wagner dans Meurtre Mystérieux A Manhattan et faire dire à Woody Allen que ça lui donne envie d’envahir la Pologne, et le sublime morceau titre en fin de set, rempli d’émotions, n’aura fait que nous emmener au bord des Ténèbres. Et le seul moyen d’y tomber pour de bon est bien sûr le rappel, avec quelques surprises par rapport aux dates précédentes de la tournée. Le martial et épileptique « Outlaw », le repris en chœur « Sworn To The Dark », le tout à fait dispensable « Holocaust Dawn » et LE moment que j’attendais, et que j’espérais. La scène se retrouve baignée dans de belles lumières bleues, des bruits de vague se font entendre en fond, et Erik annonce que ce dernier morceau est dédié à feu Selim Lemouchi, tête à penser de THE DEVIL’S BLOOD, retrouvé mort un mois auparavant. « Join us, through the Waters Of Ain ». Ce qu’est « Suffer The Children » à mon collègue Mortne2001, « Waters Of Ain » l’est pour moi. Peu importe ce qu’en disent mes cordes vocales, j’hurle à plein poumons avec plusieurs disciples tout aussi absorbés que moi ces magnifiques paroles que je connais maintenant par cœur, malgré moi. C’est dans un déluge d’émotions délivrées par ce titre hors-norme, aussi bien par sa forme (un quart d’heure) que par son fond (là, je ne peux que difficilement vous l’expliquer avec des mots. Une seule solution : l’écouter) que cet incroyable rituel de plus d’une heure et demie prend fin. Erik restera seul un moment sur scène afin d’éteindre les bougies de l’autel, priant ses dieux et ses démons. Loyalement, il saluera ce public lyonnais qui aura été extrêmement respectueux et réceptif durant la cérémonie.

On s’en doutait, mais c’est maintenant sûr et certain : WATAIN, c’est l’espoir et le symbole de renouveau de la scène Black Metal. Bien entendu, je vais sans doute me faire cribler de crachats en tenant ces propos, mais je vous assure peser chacun de mes mots et faire fi de mon admiration pour ce groupe en écrivant ces lignes. Aussi bien sur album que sur scène, la horde suédoise dégage quelque chose qui, en dehors du grand-guignolesque que beaucoup y voient, va au-delà du Black Metal primaire, simpliste et des artifices qui y sont habituellement rapportés et affectés. Si vous n’arrivez pas à apprécier leur musique, je vous présenterai l’argument qui, à mes yeux, résume le mieux ce qu’est WATAIN : l’intégrité. La loyauté. Ce concert lyonnais, en un mot comme en cent, a été un moment à part, hors du temps et de l’espace, durant lequel nombreux furent ceux qui se sont retrouvés emportés dans un autre monde.

C’était beau. C’était transcendant. C’était hypnotique.
C’était WATAIN. (10/10)


Ajouté :  Samedi 02 Août 2014
Live Reporteur :  Hizia
Score :
Lien en relation:  Watain website
Hits: 13541
  
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