On va faire bref et concis pour ne pas heurter la sensibilité des plus protagonistes concernés.

5 titres, une chanson. C'est ce qu'on retiendra de slavery. Ça crie fort, mais ça ne percute pas.

Ils réinvente le métalcore à la sauce "le garage de grand mère a un super son" (ou faut changé l'ingé son). D'ailleurs, on a du mal à cerner le côté hardcore qui a plutôt tendance à dériver vers le vieux death limite black métal un peu rétro.

Quant au chant, espérons que le chanteur bois beaucoup de bière ou qu'il ne dépasse pas la demi-heure de scène par concert, car il risque fort de se retrouver aphone pour le restant de ses jours...
Passons sur les paroles parce que grand-mère a encore déconné. Non seulement son garage est nul, mais en plus dans son dictionnaire anglais "y a pas tous les mots et les conjugaisons, oops!"

Pour abréger, Mamie a encore beaucoup de boulot devant elle, entre les boîtes d'œufs, le dico et le Synthol pour les maux de gorge.
En fait ça aurait aussi bien pu se résumer par une citation: "ça joue vite!"