TRW c’est un peu le paroxysme de l’indigence musicale. Regardez à quel point ils poussent le perfectionnisme : Michael Thompson, John Robinson et Mark Williamson, même leurs noms sont banals ! Et que dire de cette idée brillante de créativité que d’avoir trouvé un nom de groupe avec leurs initiales ? C’est pas génial, ça ? Fallait y penser. Eh bien, c’est tout l’esprit TRW : on n’a rien à apporter de neuf au Rock et on l’assume jusqu’au bout ! Le truc c’est que même un type gentil comme moi et pas forcément très regardant sur l’originalité, bah à un moment il commence à comprendre qu’on se fout un peu de sa gueule quand même. Et ça le saoule un peu.
TRW c’est tout se qu’on a déjà entendu mille fois dans divers projets d’AOR, donc c’est un peu dur à avaler. Mais le gros problème c’est que les compositions n’ont vraiment pas d’intérêt particulier : ballades mollassonnes, Rock sous perfusion, Hard Rock dans le coma, on s’enfile un à un ces titres en se demandant si ça va s’arrêter un jour. Heureusement, notre trio a dû prendre conscience de ses capacités et a limité la casse à 10 morceaux. C’est déjà un marathon !
On notera aussi cette tentative vaine d’attirer notre attention avec des chœurs vachement racoleurs sur des refrains d’une platitude qui fait sourire.
Côté production, bien entendu, tout est impeccable ; le label Frontiers étant le grand spécialiste de l’AOR.
L’interprétation est également irréprochable, il faut dire que les trois comiques ont bossé avec les plus grandes stars du Metal : Barbara Streisand, Céline Dion, Madonna, Cristina Aguilera Phil Collins, Jennifer Lopez, etc. A bien y réfléchir, c’est peut-être ça le problème.