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SEXTRASH (br) - Sexual Carnage (1990)






Label : Cogumelo Records
Sortie du Scud : septembre 1990
Pays : Brésil
Genre : Thrash Death Metal
Type : Album
Playtime : 16 Titres - 40 Mins





On connaît tous la scène brésilienne des années 80. Entre les fers de lance de SEPULTURA, les originaux OVERDOSE, et les coreux de RATOS DE PORAO, la chose a été étudiée, disséquée, suite au succès de Max et sa bande sur le marche international.
Mais derrière ces leaders plus ou moins auto proclamés se cachaient une myriade de petits ensembles, bien décidés à faire encore plus de boucan que leurs illustres modèles.
Dans un nouvel épisode de l'approche des albums passés complètement inaperçus à l'époque et auxquels une poignée de fans vouent un culte aujourd'hui, abordons le cas étrange et provocateur des SEXTRASH, un quatuor originaire comme Max et Igor de Belo Horizonte, et qui partagent d'ailleurs plus d'un point commun avec nos brésiliens ethniques préférés.
Dès le départ, SEXTRASH affichait la couleur. Pochette sexiste, avec paire de nibards offerts sur un plateau sacrificiel, look convenu bardé de cartouchières, tous les clichés étaient réunis et synthétisés en une seule oeuvre, de la tenue Metal de rigueur, au nom de groupe sulfureux.

D'où sortaient donc ces vicieux bruitistes ? Certainement pas de nulle part, car on les retrouvait (au moins pour deux d'entre eux) au casting de groupes tout aussi dispensables que joyeusement foutraques. A l'origine de la création du groupe, on retrouvait deux jeunes décérébrés énervés et joyeusement passionnés par le bordel ambiant du Thrash tirant sur le Death le plus véreux, Tommy Simmons Krueger, surnommé "Freddy", et Eduardo "D.D Crazy", officiellement batteur pour un temps chez SARCOFAGO. Se sentant bien seuls dans leur délire, il recrutèrent des comparses au moins aussi obsédés et flingués qu'eux, en témoigne le pseudo de leur chanteur, Pussy Ripper (décédé en 1997), et Rodrigo "Damned Sentry" à la guitare. Après s'être fait les dents sur des reprises du crû (SARCOFAGO évidemment), les quatre larrons se lancèrent à chibre perdu dans une accumulation d'enregistrements, de démos en EPs (XXX en étant le plus fameux), avant de signer sur Cogumelo et de se lancer dans un travail de sape longue durée et empli de stupre, le bien nommé Sexual Carnage.

Beaucoup ont fait appel aux fondements Grind pour décrire la musique de SEXTRASH. Il n'y a rien de plus faux, même si le jeu épileptique et approximatif de D.D Crazy rappelait un tant soit peu les exactions épidermiques de Mick Harris. Mais ne vous y trompez pas, Sexual Carnage n'était rien d'autre que du Thrash (très) bestial fortement teinté de Death, calquant quelques années plus tard le schéma appliqué par SEPULTURA sur ses premiers travaux, en poussant le bouchon encore plus loin. Ici, pas question de satanisme cheap, mais bien de sexualité dépravée, de nuits d'orgie, et d'esclavage lubrique, mis en musique par des instrumentistes au potentiel très limité, fans des premiers SODOM, KREATOR, et certainement du Thrashcore local et américain, CRYPTIC SLAUGHTER en tête.
Que dire pour résumer l'affaire... Simple, qu'ici tout est réduit à la portion congrue, que chacun fait son boulot comme il le peu, et que les (d)ébats sont dominés par un batteur complètement à la masse, qui multiplie les accélérations sans se préoccuper d'une quelconque cohésion.
Niveau riff, le cas est vite classé. Ils sont convenus au possible, et ne servent de prétexte qu'à une débauche de violence Thrash/Death rudimentaire et atteinte de priapisme aigu.
Un simple coup d'oeil aux intitulés des morceaux suffisait à comprendre où les pervers voulaient en venir, et "Obscene Symphony", "Sadistic Screams", "The Insatiable Pleasure Of Delight", ne faisaient pas grand mystère de leur message bien crade.

Pénétration, soumission, et bestialité crue. Tels étaient les ingrédients présentés sur ce premier LP, agrémentés de quelques interventions samplées certainement extraites de bandes filmiques de série C, dans lesquelles les femmes ne servaient qu'en tant qu'objets de plaisir.
Mais si la vitesse moyenne défiait les lois de la gravité, ça n'empêchait pas la bande de ralentir parfois le tempo, et de se lancer à sexe rabattu dans des mid tempo pesant et poisseux, tant que ça ne dépassait pas les quelques secondes.
Le "chant" de Pussy Ripper atteignait parfois des sommets dans l'ignominie et les borborygmes post coït, faisant souvent flirter ses amis avec le Death le plus primaire, et évoquant même parfois les futurs balbutiements du Goregrind, à peu de choses près.
Hormis ce chant semblant venir des entrailles d'un caleçon à la propreté hors propos, la brutalité outrancière de l'ensemble faisait songer à un ballet porno nocturne entre REPULSION et le SEPULTURA de "Antichrist", soit une construction sommaire reposant sur une batterie branchée sur la gégène, et des grognements de plaisirs douteux qu'on imaginait fort déplaisants pour les demoiselles souillées.

Sans vouloir affirmer que cet album est d'importance, la sauvagerie sans ambages dont il faisait preuve était délicieusement anachronique à l'époque de sa sortie. Si certains morceaux valent quand même le détour (j'avoue un penchant personnel pour "Alcoholic Mosh" aussi bourrin et primitif qu'un boeuf entre SODOM et TANKARD bien bourrés, ou "Night Pigs" qui mérite diablement bien son nom avec perversité mise en sons à la SODOM des premières années), l'ensemble à des airs de joyeux foutoir où on se vautrait dans la barbaque et les liquides séminaux, sans faire attention à la moquette.
Avec une production digne des pires heures de Cogumelo, sec et parfois à la limite de l'audible, Sexual Carnage était à la hauteur de son appellation, et de sa réputation.
Aujourd'hui, il à certes pris un sacré coup de vieux, et avec ses dix titres pour à peine vingt huit minutes de "musique", il se prenait un peu pour le Reign In Blood du Death Thrash classé X. Je l'admets, c'était salement amateur, obsédé comme un taulard qui retrouve la liberté, mais cette foire au vacarme sans limite séduisait par son propos revendiqué outrancier, et détonnait cruellement dans la standardisation pénible de la fin des années 80.

Depuis le groupe s'est reformé, a sorti un nouvel album en 2006, toujours aussi finaud (Rape From Hell), mais ne contient plus dans ses rangs du line-up de Sexual Carnage que Tommy Krueger, D.D s'étant fait la malle il y a longtemps, et Pussy Reaper ayant poussé son dernier râle il y a dix huit ans. Paix à son âme, et j'espère que dans son nouveau monde, les filles sont chaudes et prêtes à tout.
N'en déplaise aux puristes et bien pensants, Sexual Carnage était, et l'est encore, un plaisir coupable, comme une branlette en cachette en matant les nichons de sa belle soeur. Et si vous y tenez, procurez-vous la réédition qui vous balancera une purée de six morceaux supplémentaires, dont un "Extreme Noise Terror" traumatisant.

Mais planquez-vous quand même, histoire de ne pas vous faire coffrer pour exhibitionnisme musical.



Ajouté :  Lundi 22 Février 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Sextrash Website
Hits: 6136
  
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