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POSSESSOR (uk) - Electric Hell (2014)






Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 22 juin 2014
Pays : Angleterre
Genre : Stoner occulte
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 32 Mins





Pas évident de clamer sur sa page Facebook qu'on a été élu (autoproclamé?) "Groupe le plus diabolique de 2014"... Il faut avoir une sacrée paire de burnes pour oser ça, et à la rigueur, une bonne dose de chandeliers, et... un bouc tiens. Parce que la liste des groupes "diaboliques" est longue. Surtout depuis l'avènement de la musique populaire moderne.
Au départ, seuls les bluesmen semblaient avoir signé un pacte avec le malin, comme Robert Johnson et son gros mojo. Après, les STONES ont assumé leur amitié avec le Diable, les BEATLES ont fourré dans leurs sillons des messages subliminaux, BLACK SABBATH se lançait à corps perdu dans les messes noires, Page rachetait le manoir d'Aleister Crowley, COVEN sacrifiait des vierges, VENOM se la jouait mystique paillard, DEATH SS, et toute la vague Black scandinave...
Mais après tout, quel est le réel satanisme de nos jours ? Celui de Lovecraft, avec crucifix, chèvres et vierges ensanglantées, ou celui de LaVey, égocentrique, capitaliste et volontiers ironique ? Où en est l'occultisme de nos jours ? Tout le monde se prend au jeu, certains profils féminins de réseaux sociaux abusent de titres de sorcières Wicca à la gomme, mais la queue fourchue se marre... Et il s'en tape royalement, puisque tout le monde fait le boulot pour lui.

Mais POSSESSOR. Un cas à part. Une très belle pochette, un peu dans la veine de la clique de Lee Dorian, aux teintes violacées, images fantasmagoriques, cortège de femmes troublantes et vénéneuses... De ce côté là c'est plutôt bien vu, et ça donne envie d'en savoir plus. Et le plus, ça n'est pas grand chose. POSSESSOR vient de Londres, a sorti un premier EP le 18 janvier de cette année, intitulé Wings of Fire, et joue une musique à part, qui emprunte de çà et là des éléments disparates pour les assembler en un mélange intéressant. La presse Internet, avide de raccourcis, les place selon l'humeur dans le créneau Sludge, voire Thrash, mais en gros, ne sait pas comment en parler en termes précis. Ce que je peux excuser, tant ceci représente une grosse difficulté. Admettons l'affiliation Sludge, qui est la plus pertinente par défaut. Certes, POSSESSOR n'est pas Doom, loin s'en faut, mais n'a pas grand chose à voir non plus avec la noix poisseuse, même si le côté fuzz des guitares lorgne dangereusement vers les 70's. Mais finauds, les londoniens se veulent inclassables, et surtout, indatables, et leur album semble sorti de nulle part, et prêt à y retourner. Non que leur musique soit anecdotique ou inintéressante, loin de là, mais il est ardu de savoir où ils veulent en venir. A compter que cela vous concerne après tout.

Alors, Ok, prenons Electric Hell pour ce qu'il est. Un album foncièrement Hard bien sur, aux accents occultes c'est inévitable, aux guitares bavardes et graves, et aux rythmes multiples. Si le mid tempo semble être le métronome de prédilection des musiciens, avouons qu'ils l'utilisent à bon escient. A la rigueur, ce disque ressemble à un bouge de campagne, bien planqué sur une route déviée, oubliée par le temps, que peu connaissent et qui est fréquenté par une petite faune louche, qui apprécie la tambouille et le service un peu bancal. Le ragoût proposé, fierté locale emprunte sa recette aux aînés bien sur, et on y retrouve en fouillant bien un peu de la nonchalance Rock des FU MANCHU, le son cru et lointain des litanies de ST VITUS, et par extension le BLACK SABBATH le plus light, versant seconde moitié des années 70, le tout agrémenté de quelques riffs trapus, symptomatiques du Thrash sourd des 80's. Immangeable ? Que nenni, et si la finesse tient plus des cantines routières, c'est un choix, qui s'apprécie ou non. Moi, j'aime bien, c'est simple, biscornu, efficace, en gros, ça retient l'attention par son côté un peu cheap et nonchalant.

Mais il y a des trucs plus catchy que la moyenne évidemment. Tiens, écoutez "Limb From Limb". Guitares mordantes, qui slicent un motif bien saccadé, chant étouffé, batterie constante, c'est tout bon. On pourrait presque croire à un combo pur Thrash, qui aurait recruté un vieux beatnik au micro. L'instrumental final, "Electric Hell" est lui sombre à souhait, et rappelle même les divagations gothiques/batcave d'il y a trente ans. Percutions incantatoires, motif mélodique lancinant et intrigant, ligne rythmique monotone et cyclique, tout est là pour vous intégrer au voyage, vous mettre mal à l'aise inconsciemment. C'est parfait. Parfait comme du LSD versé dans votre thé, à votre insu.

"Castle Of Bastards" plonge sous les deux minutes sans appel, et vous tord le cerveau dans tous les sens, prise de contrôlé dérisoire d'un auditoire prêt à se lancer. Nickel. Ah oui, précisons le au passage, POSSESSOR à eu la clairvoyance de prévoir son trajet assez court, et la demie heure est assez vite passée. C'est vous dire si l'on ne s'ennuie pas. Mais comment s'ennuyer en écoutant un truc comme "Strange Summonings", aussi frais qu'un vieux freak on speed, qui semble sortir d'une vieille crypte abandonnée, pas content et assoiffé. Terrible. On pourrait parler de Garage Hard sans avoir l'air con, un genre de Link Wray bien allumé qui aurait découvert la biographie de l'ami Iommi. Oui, aussi bien que ça en effet.

Et si parfois le format s'allonge, comme sur "Heavy Dreams", le gang ne se répète pas, et parvient à réutiliser ses recettes pour les adapter à une progression éthylique/lysergique de cinq minutes en distillant ses riffs dans une bonne barrique de salsepareille diabolique. Basse ultra distordue, à la limite de la caricature, chant possédé, entame idéale pour se finir sur un autre instru, l'inspiré "Skeletal Form", qui gicle ses riffs les plus ténus dans vos oreilles avec une morgue de jeunesse qu'on excuse formellement.

Alors, oui Ok, la révélation, c'est pas pour aujourd'hui. Et non, POSSESSOR n'est pas le groupe le plus diabolique de l'année, je ne pense pas. Mais à l'instar de son homonyme cinématographique (stupidement traduit par Popcorn dans nos contrées, les amateurs reconnaîtront), Electric Hell fait penser à toutes ces petites bobines en super 8, tournées dans les 70's. Vous savez, ces petits films expérimentaux, qu'on tournait entre potes, qui se voulaient un peu arty. Un peu d'occultisme bon marché, une ou deux paires de seins, plan fixe sur un crâne posé sur une table, musique à l'avenant. C'était charmant ces petites choses, bucolique, ça occupait bien, et puis on était tout fier de le montrer à tout le monde...Ben là c'est pareil, sauf que c'est plus pro.

Mais aussi irrésistible.



Ajouté :  Lundi 28 Juillet 2014
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Possessor Website
Hits: 10914
  
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