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THE INTERSPHERE (de) - Interspheres Atmospheres (2012)






Label : Long Branch Records
Sortie du Scud : 29 octobre 2012
Pays : Allemagne
Genre : Alternatif progressif
Type : Album (réédition)
Playtime : 16 Titres - 70 Mins





Alternatif progressif ?
Oui, j’avoue que sur ce coup là, je l’ai joué un peu abscons. Mais en écoutant et réécoutant la musique de THE INTERSPHERE, j’en arrive toujours à ce raccourci lénifiant de simplicité.
Il est vrai que les Allemands ne nous ont pas simplifié la tâche. Ils font partie de cette caste rare de groupes foncièrement novateurs, inclassables, et dont les mélodies vous hantent tout en vous obsédant au plus haut point.
C’est incarné, mais fantomatique. C’est impalpable et pourtant bien réel. Sous influence, mais terriblement personnel. C’est, somme toute, un groupe à découvrir par soi-même pour pouvoir se faire un avis bien plus tranché que ces quelques lignes.
Mais plantons le décor.
Interspheres Atmospheres, est la réédition CD de leur second album, uniquement paru en vinyle, et téléchargeable. Il est présenté ici agrémenté de quatre nouveaux morceaux, dont un remix, et trois versions acoustiques.
Et il aurait été franchement dommage de ne réserver cette sortie qu’à une poignée de privilégiés, à même d’apprécier la justesse, la finesse, et le décalage qui animent les pistes de cet album hors norme.

Alors, Alternatif progressif, on y revient. Quelle appellation imprudente et impudente en fait. Allez, après tout, pourquoi vouloir à tout prix coller une étiquette sur le dos d’un groupe qui justement, s’amuse à les faire valser ?
THE INTERSPHERE, c’est un creuset d’imagination, un melting-pot osé, un long couloir à demi éclairé où l’on peut croiser le fantôme de MUSE, le cadavre de Roger Waters, la silhouette d’ARCHIVE, les traces à moitié effacées de KHOMA, mais aussi les pas assurés des AFGHAN WHIGS, si on a la vue assez fine. C’est une musique évaporée, mais précise, c’est un chanteur hypnotisant, des guitares claires mais redoutables, et surtout, un batteur créatif, genre d’hybride entre Stewart Copeland et Dave Grohl. Qui synthétise à lui seul la démarche unique de son groupe. Précision et liberté. Cadre défini et envie d’ailleurs. Et justement, Interspheres Atmospheres est à lui seul une fenêtre ouverte sur le monde, et un paysage sublime cerclé de fils barbelés.
Il est toujours facile de dire qu’un groupe est capable de remporter l’adhésion en deux titres, mais aussi de se présenter avec la plus grande franchise qui soit.
Mais en écoutant « Prodigy Composers », sec, nerveux, tendu, avec sa double grosse caisse qui semble sortir de nulle part, ses riffs clairs aiguisés, et son chant traité, puis « Ghostwriter », évanescent, apaisé, mais pourtant musclé, et porté par une mélodie venue d’ailleurs et une guitare à la The Edge, on comprend très vite tout ce que ce groupe a à offrir. Beaucoup. Enormément, pour peu que l’on fasse l’effort de mettre ses préjugés métalliques de côté l’espace de quelques chansons.
Mais THE INTERSPHERE, ce sont aussi de longues digressions, qui justifient un tant soit peu l’aspect « progressif » de l’affaire.
L’exemple le plus criant étant le décalé « I Have A Place For You On Google Earth », multipliant les couleurs, les diluant, hésitant entre couplets honnêtes et virages hésitants, entre puissance Rock, et velouté Pop, entre sincérité traditionnelle et fourberie alternative et électronique. Pas un plan qui ne soit senti, pas une syncope qui ne soit là par hasard, une section basse/batterie qui nous ramène aux grandes heures du POLICE le plus entreprenant, lorsque Sting et Stewart oubliaient leurs rancoeurs pour se concentrer sur ce qu’ils savaient faire le mieux, comme sur Synchronicity. Une perle échouée sur un rivage désolé. En tout cas, et sans tomber dans le lyrisme le plus boursouflé, un moment fort, qui reste gravé.

Mais les Allemands savent aussi se montrer concis et compact, et retenir la leçon des anciens, PIXIES, INCUBUS et même THE JAM pourquoi pas, comme le prouve le sautillant et contagieux « State Of The Divine », petit plaisir non solitaire qu’on peut déguster entre amis. Quasi même constat pour « Early Bird », presque Power Pop, avec un riff insolent que n’aurait pas renié PEARL JAM, et une arythmie ludique si chère aux SONIC YOUTH.

Et si le quatuor prouve qu’il sait commencer un album avec des temps forts, il prouve aussi qu’il peut l’achever de la plus belle des façons avec l’épique « Tear Down The Walls », son refrain explosif, ses arrangements étranges, et son final en forme de chœurs/clin d’œil à une brume laissée derrière eux et qui n’a pas fini d’obscurcir notre univers.

Je ne jugerai pas l’apport des inédits, si ce n’est pour dire que le traitement électro de « Right Though me » est assez bien senti, et que les trois acoustiques sont d’un intérêt qui dépendra de chaque sensibilité.

Interspheres Atmospheres. J’aurais du en fait me contenter de laisser parler cet album via son intitulé. Clair et opaque, simple et complexe, révélateur sans rien dire. Mais vraiment, même si les excès dithyrambiques m’ont parfois égaré sur des chemins de traverse, cette fois ci, il n’en est rien.
Je suis lucide, posé, calme. Reposé.
Et enchanté de cette nouvelle rencontre.
Improbable et pourtant tangible.

La musique n’est qu’une affaire de cœur vous savez.



Ajouté :  Jeudi 25 Octobre 2012
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  The Intersphere Website
Hits: 7990
  
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