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AS MY WORLD BURNS (sp) - Mistakes Art Gallery (2012)






Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 27 janvier 2012
Pays : Espagne
Genre : Death Metal / Post-Hardcore Mélodique
Type : EP
Playtime : 6 Titres - 27 Mins





L’évolution et la stabilisation d’un groupe passe souvent par ses tâtonnements musicaux. Les membres ne veulent pas se répéter, afficher une certaine originalité, et donc essaient des idées à droite, à gauche, pour voir ce qui fonctionne le mieux. AS MY WORLD BURNS s’était montré sur la scène Post-Hardcore espagnol en 2009, avec un premier album - Letters From Alaska - pas si mauvais. Depuis, ils ont composé du Death Progessif, puis du Post-Rock, puis autre chose encore. C’est ce vers quoi ils ont décidé de s’orienter pour cet EP, Mistakes Art Gallery. Œuvre artistique ou dépeinte de mauvais goût ?

Les espoirs en prennent un sacré coup quelques secondes après la mise en route. Le chant clair de Raul, qui commence à déblatérer les premières phrases, est simplement horrible. Ultra-mélodique et même souvent faux, le groupe aurait dû le proscrire depuis longtemps. Digne d’un gosse prépubère qui aurait oublié de muer, il afflige une belle désillusion par rapport à l’agressivité vocale du disque précédent. Heureusement, certaines paroles bénéficient de ses vocaux hurlés, moins usants pour l’oreille, mais dans la veine de nombreuses autres formations du genre. C’est indéniable, Raul n’a guère de technique vocale, ni de rage expressive ; le semblant d’émotion qu’il tente de partager ne provoque aucune empathie. Surtout quand il est entouré de ce chant mielleux (Pop) Punk Rock ridicule, et quelques hurlements de collégiens. On se croirait chez BRING ME THE HORIZON, beaucoup de bruit pour pas grand-chose (« And That's Why Deep Personal Conversations Never Have A Happy Ending »). Il est à préciser que le titre « Like Scavenger Birds Playing Poker » présente une meilleure facette mélodieuse claire, et un pont acoustique qui aide à faire passer la pilule.

C’est dans ces moments que l’on ressent la marque laissée par leur passage au Post-Rock. Tout comme dans la construction des pistes, qui prennent clairement leur temps, à l’image de l’ouverture de l’album : « Dalí Carried A Melting Clock In His Pocket ». Trônant à plus de sept minutes, le groupe profite de l’occasion pour jouer des alternances rythmiques et d’ambiance. Généralement mid-tempo, la cadence est assez lourde, et part moins sur l’agressivité qu’il y a trois ans. D’ailleurs la production est supérieure en tous points. Le mastering signé Brett Caldas-Lima n’y est pas anodin. La musique des Espagnols sonne alors plus chaleureusement, et gagne en relief sur les différents instruments qui n’ont aucun mal à coexister. La basse y est solide, bien vibrante, et en profite, par moments, pour asseoir une dominance rythmique explosive, en compagnie du jeu carré du batteur, comme sur « We Both Knew This City Was Never Big Enough For The Two Of Us... So I Ran! ». À l’exemple de ce titre, et du précédent également, l’on remarque la tendance du combo à s’orienter plus vers des structures dans une veine Post-Metal que des titres défouloirs du Hardcore. La longueur de certains noms de pistes est aussi dans cette optique, typique du genre Post/Punk Rock juvénile. Côté guitares, la complexité est quelque peu laissée de côté au profit de riffs power chord lourds qui s’ancrent dans les morceaux plus pensés en termes d’ambiance. Ainsi les structures sont tendues, tout en gardant une bonne maîtrise des sections les plus chaotiques, et en glissant des riffs harmoniques un peu pauvres.

Pour être tout à fait franc, ce disque, j’étais prêt à le refourguer à mon cher collègue Stef., en le suppliant de bien vouloir s’en occuper, tant il est plus fin connaisseur que moi dans ce genre, et qu’il a surtout l’air d’en raffoler. Et puis les deux dernières pistes se sont lancées. Offrez-moi un album complet de l’acabit de ces plages finales, vous pouvez être sûr qu’il côtoie la note maximale. De vraies perles. Tout d’abord, il y a « Water Bears & Jellyfishes » qui, de par son acoustique maritime relaxante sur fond de marée, sert de prélude au morceau phare - pas étonnant qu’il ait servi de single - de cet opus : « The Sound Of The Waves ». Lourd, nerveux, puissant, et efficace. Sur des samples atmosphériques et une texture empruntée à un Post-Rock loin d’être bas de gamme, la basse, somptueuse, se place, conférant une dimension toute autre. Le chant hurlé est bestial et les sections Hardcore en jettent. Entre rythmiques dures et mélodies épiques, ce morceau ballade l’auditeur pendant plus de six minutes, avec une force incontestable. C’est superbement construit, et il y passe cent fois plus d’émotion que dans n’importe lequel de leurs autres titres. C’est juste la meilleure composition du disque, mais également de toute leur maigre discographie. Et il faut attendre la toute fin pour en profiter, en un seul exemplaire ? Il y en a qui veulent vraiment voir le monde brûler…

Mistakes Art Gallery est un EP bien creux où le groupe, qui annonçait quelques bonnes idées il y a trois ans, tombe dans les pires clichés du genre. Sans compter les voix claires désormais prédominantes et d’une mièvrerie rarement atteinte. Pourtant la rythmique joue nerveusement et conserve ce côté parfois complexe du Mathcore. Ce disque, c’est quatre morceaux d’une rare désuétude dans ce que le Post-Hardcore fait de moins bon, malgré de bonnes intentions. Seulement les deux derniers titres valent vraiment la peine d’être retenus pour présenter une orientation sonore sensiblement différente et qui, on l’espère, damera le parcours du second album. Ils voulaient choquer en allant là où on ne les attendait pas ; c’est réussi, mais dans le mauvais sens.



Ajouté :  Mercredi 10 Octobre 2012
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
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Hits: 8384
  
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