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FETISH 69 (at) - AntiBody (1993)






Label : Nuclear Blast Records
Sortie du Scud : 11 août 1993
Pays : Autriche
Genre : Metal Indus
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 41 Mins





De l’Autriche, on ne retient pas grand chose au niveau Metallique. Tout au plus, les premiers noms venant à l’esprit seront bien sur les flingués de PUNGENT STENCH et DISHARMONIC ORCHESTRA. Ou à la rigueur et en plus contemporain, EDENBRIDGE, SERENITY ou STIGMATA IV. Mais à part ça… Est ce à dire que ce petit pays n’a jamais produit quoi que ce soit de captivant ? Que nenni… Considérant déjà les premiers cités, des albums comme Been Caught Buttering (et sa pochette tirée d’un cliché de Joel-Peter Witkin) ou Not to be Undimensional Conscious restent essentiels tant leur démarche fut excentrée, et définitivement à part.
Excellent label à l’époque que Nuclear Blast… Du flair dans les signatures, de l’élégance dans le propos trivial, un vrai indépendant à la recherche de la perle rare… Qui comptait aussi dans ses rangs l’inclassable FETISH 69…

Chercher des infos sur la bande à Christian Fetish sur le net est un vrai parcours du combattant. Rien sur Wikipedia US, peu de choses ailleurs, tout au plus un sobre résumé de leur carrière sur le site du label, une disco vite expédiée… Quel dommage… Mais après tout, qu’importe l’histoire, lorsque la musique est à ce point expressive.
Résumons. Un premier EP bien cru en 1992, le bien nommé Brute Force (avec dans l’équipe un certain Martin Schirenc de… PUNGENT STENCH, quelle grande famille !), condensé sans ambages de guitares Metalliques et d’atmosphères délétères Indus. Appelons ça les prémices je vous prie.
Et puis, sans prévenir, en 1993, le chef d’œuvre, la bible noire de l’underground bien méchant, AntiBody. Le genre de CD qu’on trouve chez Gibert Jeune en promo, pas cher, pochette nickel, et qu’on achète sans faire attention. Jusqu’à ce qu’on l’écoute.

Et qu’on devienne accro.

Le Metal Indus, on connaissait déjà un peu. Il y avait l’option lancinante et bruitiste (SWANS), l’école martiale (FRONTLINE ASSEMBLY), le paillard (MINISTRY), l’Arty (THE YOUNG GODS), et même l’écurie nationale (TREPONEM PAL). Certains travaux collaient même sacrément les foies (le Filth LP #1 des SWANS et son « Stay Here » de légende sont là pour en attester !), mais on était toujours en déséquilibre. Trop Metal, ou trop barré répétitif et incongru. Les YOUNG GODS étant hors jeu (seule l’utilisation répétée des samples permettait de les affilier au mouvement, mais leur musique était bien trop ciselée et fine pour en faire définitivement partie), que restait-il de nos désamours ?

AntiBody.

Comment dire… Ce LP suintait le traquenard à plein nez. Un peu le genre de musical crack qui vrille les neurones dès la première écoute. Ce qu’on peut attendre de plus cheap’n’nasty de la part de dealers des bas fonds de New York, saignements de nez et trous de mémoire inclus.
Putain, « Hyperventilator », j’en ai eu des suées…Cette basse lancinante bloquée sur deux notes qui vous presse les tempes, ce chant éraillé comme du papier de verre passé sur les cordes vocales d’une balance véreuse, c’était juste…Pile poil. Comme entrée en matière directe et menaçante, on n'a pas fait mieux depuis. Avec cet espèce de riff complètement dissonant martelant une rythmique écrasé en guise d’intro, pas possible de se gourer, on était bien dans l’impasse.
« Versus Nature », un peu plus up tempo, ne changeait pas la donne. Même tendance des guitares à partir en couille en dehors des couplets, même chant inquiétant à qui on ne la fait pas. Sobre, disharmonique (tiens…), rien pour mettre à l’aise.
Et comme si ça ne suffisait pas, comme si l’auditeur potentiel n’était pas déjà convaincu des tendances déviantes de Christian, il nous affirme tout de go qu’il dort dans du sang de porc… « Pig Blood », ou comment persuader le client que toute arnaque est fortement déconseillée. Et alors que le couple basse/batterie frappe sec et net, le riff se fait lourd et pesant, les breaks heurtés se multiplient, pour finalement s’affaler sur un cri rauque et déchirant la nuit…Tel un pauvre cochon égorgé dans une vieille grange au bois pourri.

En fait, si l’on excepte « Wrecked Joe » qu’auraient pu s’approprier les REVOLTING COCKS s’ils avaient été fans d’Alan Vega, tout l’album est résumé dans ces quatre premiers titres, « Stomachturner » y compris. Car tout ici est restitué (?) à de mauvaises fins… Pour mettre mal à l’aise, pour déranger, provoquer. Et ça marche…On suit la transaction, tentant de ne commettre aucun faux pas, jusqu’à l’épiphanie « AntiBody », title track de cauchemar, et virée en vieille Ford dans une zone industrielle désaffectée. Presque dix minutes de supplice sonore, hésitant constamment entre les longues plages de bruit blanc et les fulgurances épileptiques secouant le corps des pieds à la tête. Les montagnes russes version fer à souder, avec la menace permanente que le wagon se détache.
Mais il reste sur les rails et nous ramène à bon port, secoués, traumatisés, et avec la certitude d’avoir vécu quelque chose de différent.

Car la force de FETISH 69, c’était justement d’être différent…Et cet inlay/scarification au rasoir dans le livret n’était pas là par hasard. La musique offerte était tranchante, acérée comme une lame qui déchire les chairs et inonde les parois de la baignoire de sang noir. L’équilibre parfait entre la rugosité hard-core, la puissance Metallique et les dérives hallucinatoires industrielles. Pour aboutir à un nouveau genre, quasi unique d’ailleurs, auquel il serait vain d’accoler une étiquette.

Avez vous déjà pris place dans un bar, jeté un coup d’œil autour de vous, et eu l’impression que tout le monde vous regardait du coin de l’œil en marmonnant quelques mots incompréhensibles, l’air étrange ?
Et bien AntiBody c’est ça. C’est la paranoïa faite musique.

Mais plus qu’en parler, il faut l’écouter, et la subir.

Allez-y, et racontez-moi… Si vous en revenez.



Ajouté :  Vendredi 23 Mars 2012
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Hits: 8110
  
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