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TESTAMENT (usa) - The Legacy (1987)






Label : Megaforce
Sortie du Scud : 21 avril 1987
Pays : Etats-Unis
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 39 Mins





1987 fut une année faste pour le Thrash mondial. On vit éclore un nombre conséquent de premières œuvres majeures, dont les graines avaient été plantées en amont, arrosées par des influences incontournables et indiscutables, telles que METALLICA, SLAYER, EXODUS, KREATOR, ou même CELTIC FROST.
Pour juger de l’aspect crucial de cette année précise, jetez un coup d’œil à cette liste non exhaustive :
R.I.P de CORONER, Breaking The Silence de HEATHEN, The Ultra Violence de DEATH ANGEL, Ignorance de SACRED REICH, Mekong Delta de MEKONG DELTA, et le séminal Scream Bloody Gore de DEATH… Pour le moins impressionnant…
Mais 1987, c’est aussi le retour d’EXODUS, avec Steve Souza et le controversé Pleasures Of The Flesh, la sortie du chef d’œuvre contesté de CELTIC FROST, Into the Pandemonium, le début de la fin pour LIVING DEATH malgré la qualité extraordinaire de Protected From Reality, le novateur Force Fed de PRONG, l’hystérique Taking Over d’OVERKILL…
En gros, une actualité plus que chargée pour les headbangers et les journalistes.
Il fallait faire un sacré tri, d’autant que les exemples pré cités ont été soigneusement choisis. Car le Thrash en 1987 est au sommet de sa gloire, et sa production devient donc pléthorique. On allait bientôt assister à l’émergence timide d’une scène grecque, de l’apparition de quelques groupes de l’Europe de l’Est et d’Amérique du Sud (SEPULTURA sortira d’ailleurs son second LP la même année), en gros, d’une semi-mondialisation, les USA et l’Europe gardant toujours leur suprématie.
Et c’est justement des USA qu’allait venir la nouvelle révélation made in Bay Area. Un album qui sans révolutionner le genre, allait coller une sacré baffe à pas mal de monde, de par sa qualité et sa fraîcheur.

L’imperfectible et intemporel The Legacy de TESTAMENT.

Justement, TESTAMENT était autrefois THE LEGACY. Pour éviter la bataille juridique avec des jazzmen ayant déjà déposé le nom, ils changèrent de patronyme, mais conservèrent leur ancienne dénomination comme titre de leur premier album.
TESTAMENT, c’est à la base Eric Peterson et son cousin, Derrick Ramirez. Guitare et chant. Suivront le bassiste Greg Christian, et le batteur Mike Ronchette. Soit la moitié du line up présent sur ce premier effort.
Ramirez, qui tenait aussi la guitare, est vite remplacé par le petit prodige Alex Skolnick, disciple du maître Satriani, comme ses contemporains Kirk Hammett et Larry Lalonde, et finit par se contenter du chant. Las, il finira par quitter définitivement le navire pour laisser le micro à Steve « Zetro » Souza, juste avant l’enregistrement de leur première et éponyme démo, en 1985.
Ronchette rangea ses baguettes juste après et laissa le siège à Louis Clemente, quant à Steve Souza, il finit par rejoindre EXODUS, conseillant à ses anciens comparses avant son départ d’engager un jeune hurleur nommé Chuck Billy, très capable.
Chuck, Alex, Greg, Louis et Eric.
L’équation est résolue, et le quintette se lance alors dans l’enregistrement de son premier LP.

The Legacy (aucun morceau de l’album ne porte d’ailleurs ce titre. Il faudra attendre Souls Of Black pour cela), c’est un condensé de l’école californienne. La quintessence des riffs de METALLICA, avec la fureur et la vélocité d’EXODUS. Des morceaux savamment construits, impeccablement exécutés par des instrumentistes doués et déterminés. Respectant tous une vitesse de croisière raisonnable, ils alternent avec flair les breaks Heavy distillés intelligemment au travers de squelettes méchamment furieux.
Alors bien sur, la production d’Alex Perialas a vieilli. Le son est moins compact qu’à l’époque, il manque de graves et de relief. Mais s’il est un musicien qui n’en a jamais pâti, c’est bien Alex. C’est lui qui, dès le départ, est involontairement mis en avant par son indéniable talent de soliste. Sortant du carcan restrictif du guitariste Thrash se contentant de jouer plus vite que son ombre, il évolue très souvent en tonalités mineures et apporte un coup de neuf à un style qui répond déjà à des codes étriqués.
TESTAMENT, comme nombre de ses compagnons d’armes, à bien compris que l’entame d’un album était cruciale pour accrocher l’oreille de l’acheteur/fan potentiel. Ainsi, dès « Over The Wall », le ton est donné. Riff costaud, rythmique incandescente, mélodie sous jacente. Ca martèle comme une cavalcade de pur-sang, tout en restant abordable et intelligible. Après tout, on est pas chez CRYPTIC SLAUGHTER ! Dès l’entrée en scène de Chuck, la machine se met en branle, et vous happe la gorge pour ne plus vous la lâcher. Si vous connaissez la démo quatre titres de LEGACY, vous savez pertinemment à quel point TESTAMENT a eu la chance de perdre Steve au profit de Chuck. Car le gosier de monsieur Billy est ô combien plus adapté que celui de Zetro à la musique agressive et mélodique du groupe (cela dit, j’aurais été curieux d’entendre ce qu’aurait pu donner Pleasures of The Flesh avec Chuck au chant…). Quel échange judicieux !
« Over The Wall » (et son clip carcéral), est un burner de la trempe de « Fight Fire With Fire », efficace, honnête et ample. On ne pouvait rêver à l’époque meilleure amorce.
Mais les morceaux phares ne manquaient pas sur The Legacy
Comment éluder par exemple une pépite comme « Raging Waters », qu’on retrouvera en bonne place sur le Live In London du groupe, quelques années plus tard ? Modèle de compo tendue, avec son mid-tempo savamment perturbé par des syncopes quasi rap au chant, celle ci ménage le suspense pour partie en vrille dans ses derniers instants.
« C.O.T.L.O.D » (« Curse Of The Legions Of Death »), est le carnage speedcore dans toute sa splendeur. Le quintette privilégie cette fois l’efficacité à la technique, la franchise à la nuance. C’est rapide, enflammé par un Chuck Billy transcendé, et reste le seul vestige de l’ère Ramirez.
A contrario, « Alone in the Dark » est à considérer comme un présage du futur du groupe. C’est le morceau le plus mélodique du lot, qui pourtant ne ménage pas la sueur. Ca n’est pas encore « The Ballad », c’est sur, mais ça se rapproche déjà d’un The New Order plus Heavy Metal, second effort qui déçut pas mal de fans.
Tout le talent d’Alex est ici exposé (bien que tout l’album porte bien sur sa patte), sa délicatesse dans la violence, sa finesse d’exécution, et sa façon si personnelle d’égrener les gammes en apportant toujours le petit plus qui le démarque des autres.
Et si « Over The Wall » était une entrée en matière péremptoire, « Apocalyptic City » fut une conclusion en forme de victoire. Subtil croisement entre la mélodie et la furie, elle résume à elle toute seule la philosophie du groupe en 1987. Ne pas faire de quartier, sans pour autant tout tacher. Fabuleux.
Tant que vous y êtes, concoctez aussi un lot fait rosse de chansons féroces. « Do Or Die » et son riff maniaque, « First Strike Is Deadly » et son intro démoniaque, et « Burnt Offerings » et son tempo qui claque. Bien loin du remplissage, ces trois exemples prouvent à quel point TESTAMENT était au-dessus de la mêlée, même lorsque la norme devenait effrénée.

Avec The Legacy, un nouveau géant était né. Assez proche d’un METALLICA pour son introduction de la mélodie dans un style où elle était à priori honnie, d’un EXODUS pour ses accès de furie, et d’un HEATHEN pour ses digressions entre violence et harmonie, TESTAMENT s’ouvrit une voie royale et s’offrit une tournée triomphale, gravée pour l’éternité sur le mini LP Live at Eindhoven.
Le futur allait nuancer toutefois le discours du prophète qui parut petit à petit de mauvais aloi. Après The New Order, l’enthousiasme fit place à la déception, car les Californiens abandonnèrent leurs ruades si puissantes au profit d’un Heavy de tradition lénifiante. Aussi bon fut-il, Practice What You Preach reçut une volée de bois vers, tout comme Souls Of Black pourtant très ouvert.
Il fallut le retour aux fûts d’un sauveur (Dave Lombardo), et un The Gathering frondeur pour nous rappeler au souvenir de ces bonnes années. Et après un hiatus qui leur permit d’hiberner, nos lascars revinrent presque au complet, avec encore une fois, un ex SLAYER aux baguettes et balais.

Mais rien ne nous fera oublier ce choc, qui à l’instar de Alice In Hell, Reign In Blood, Beneath The Remains, ou Breaking The Silence, nous offrait le meilleur en occultant le pire. Un Thrash raffiné, juste assez violent pour voir le lait tourner et les pellicules tomber. Une œuvre majeure, ajustée, et finement délivrée.
Julien Clerc la chantait si bien cette Californie.

Il avait une tête de thrasher lui aussi…



Ajouté :  Mercredi 14 Mars 2012
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
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