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DWELLERS OF THE TWILIGHT (FRA) - Sycophant (2011)






Label : Eichenwald Industries
Sortie du Scud : 11 novembre 2011
Pays : France
Genre : Black Metal
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 46 Mins





Ils avaient fait une forte impression avec leur premier album, Grey, les deux comparses à l’identité secrète de DWELLERS OF THE TWILIGHT. De retour dans l’actualité, c’est, cette fois, Sycophant, qu’ils désirent nous faire partager. A savoir que ce nouveau disque était déjà prêt depuis pas moins de deux ans, et attendait simplement de se trouver un label, suite à la défection d’Eichenwald. Face un horizon désertique, le duo a alors décidé de le rendre disponible digitalement.

Comme pour la pochette sombre et grinçante de son prédécesseur, l’artwork de ce disque est analogue à son ambiance. En effet, ce qui surprend, d’office, est la qualité de la production, en nette amélioration. Plus organique, mais pas moins venimeuse, la musique du combo crache moins sur les saturations, et le son gagne en définition, ainsi qu’en puissance. La batterie programmée par Humain #1 n’est pas anodine à cette bestialité accrue, puisque présentant davantage de relief. Dans la continuité de Grey, les rythmiques sont écrasantes, parcourues de breaks poisseux déshumanisés, conférant des dynamiques sensées aux morceaux. Souvent intenses dès les premiers accords, les cadences sont difficilement tenables et transcendent l’espace-temps d’hyper blasts à profusion (« Unearthing Story »). Néanmoins, le soutien des riffs mortuaires donne lieu à des cinétiques rageuses et, à l’instar de « Terraformer », à un groove rudement entêtant. Par ailleurs, les variations de tempo aisées profilent des structures plutôt complexes, créant des labyrinthes déstructurés. Bien que l’improvisation fût de mise lors de l’enregistrement, les pistes époustouflent de leur fluidité soignée. Les allures versatiles ont alors pour effet de prononcer le malaise des breaks lourds, et accentuer la violence des accélérations endiablées (« Fastwalkers »). Cette diversification appelle également plus de mid tempo qui voit fleurir des riffs ingénieux, ou bien des tendances Post Black massives et nerveuses. Les Franciliens manient leurs pistes avec une simplicité maléfique. Toutefois, l’on regrette que la basse soit occultée de la perception auditive, se laissant grignoter par les guitares. Quelques arpèges parviennent quand même à échapper à l’oppression des cordes voisines pour laisser retentir leur résonnance.

Avec des titres plus longs, l’instrumentation contamine davantage d’espace sonore, et s’empare même complètement de « Sycophant », qui contraste avec les simples interludes du disque précédent. Cette plage-ci n’est pas spécialement virulente, et conserve une célérité modérée pesante, agissant sur la trame dissonante hallucinatoire. Les compositions absorbent ainsi l’auditeur de leurs atmosphères martiales et charmeuses, l’englobant dans une nébuleuse sépulcrale à l’écart du monde. Les guitares, moins bruitistes qu’en 2008, mais tout aussi démentes, se lâchent en déferlantes de riffs distordus qui continuent de monopoliser le fond sonore de saturations épaisses, et se montrent également plus réfléchis. Dynamisant les plages à sa façon, Humain #1 n’hésite pas à se rabattre sur des plans plus audibles, avant de redevenir acerbe sur les percussions débridées, et créer de féroces sections instrumentales (« Skeptics »). Certains titres, menés par des cordes ronflantes, prennent des airs plus épiques, tout en gardant une profonde noirceur dépeinte par les vocaux (« Dark Matter Lungs »), ou se tournent vers des schémas plus Thrash, tels que sur le final du monstrueux « Serpents In The Sky ». C’est là que la nouvelle production prend toute son ampleur, lorsque l’ensemble des instruments parvient à rester perceptible et cohérent sur des sections haineuses où les jeux sont poussés à leurs maximums. De plus, les cymbales ont abandonné leur constante cacophonie pour se contenter de crashs intelligents.

L’influence d’ANAAL NATHRAKH est toujours d’actualité, surtout avec les vocaux qui deviennent plus mémorables. Par exemple : le refrain habité et dantesque d’« Explorers », qui dépasse la simple dimension musicale, où overdubs abyssaux se greffent harmonieusement sur le chant éraillé. Humain #2 a amélioré ses capacités vocales qui apparaissent, dès lors, moins râpeuses, et ressortent davantage dans le mix. On note plusieurs variations comme des chuchotements, le chant désossé et maladif en backing sur « Self Conspiracy », ou des hurlements, reflétant la folie, qui se matérialisent par une spatialité hégémonique. A vrai dire, l’on n’est plus vraiment dans une prestation typiquement Black, ce qui lui permet d’apporter de la consistance à ses lignes, désormais clairement mises en avant, et efficaces en compagnie des riffs infernaux (« Endless Circle »).

Exposant toujours plus leur musique crue et vivante, les deux Franciliens offrent des morceaux d’une rare intensité. Noires mais lucides, les compositions de DWELLERS OF THE TWILIGHT révèlent également une grande richesse dans le traitement de leurs atmosphères effroyables, ainsi qu’un entrain déconcertant au cœur de la toile infinie de dissonances. Grâce à ce nouvel opus, le duo pousse son Black Metal sur une voie plus personnelle, poursuivant toujours une démarche conceptrice qui lui est propre. Sycophant est, sans conteste, une des révélations de 2011, et s’impose désormais, lui aussi, comme monument de l’essor créatif de la scène Extrême française.



Ajouté :  Mercredi 01 Février 2012
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
Lien en relation:  Dwellers Of The Twilight Website
Hits: 10034
  
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