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INSOMNIUM (fi) - One For Sorrow (2011)






Label : Century Media Records
Sortie du Scud : 17 octobre 2011
Pays : Finlande
Genre : Death Metal Mélodique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 53 Mins





En quelques albums, INSOMNIUM est devenu une des références du Death Metal Mélodique haut-de-gamme, en créant son propre univers d’atmosphères épiques et fascinantes. La sortie d’Across The Dark fut, de nouveau, suivie d’une pléthore de shows à asseoir la mélancolie finlandaise en compagnie de leurs amis d’autres groupes. Et, cette fois-ci, seulement deux petites années leur ont suffi pour mettre en place les nouvelles compositions que l’on peut trouver sur One For Sorrow.

La nouveauté, sur le disque précédent, c’était l’expérimentation du chant clair, pas toujours réussie. Les Finlandais ont décidé de la réitérer sur cet opus. Toutefois, ce n’est plus Jules qui a été sollicité pour délivrer les lignes, mais le guitariste Ville Friman. Celui-ci offre une voix avec une tonalité désenchantée, et bien mieux incorporée au sein des morceaux, comme le montre rapidement le single potentiel « Through The Shadows ». Les riffs y sont efficaces et terriblement entêtants, et la prestation de Mr. Friman contraste pleinement avec les couplets, offrant une accroche singulière au refrain imparable. Ce second vocaliste reste légèrement ombré du growl de Niilo et propose des interventions variées, dont une assez étrange, avec pas mal de delay, au détour d’un break acoustique (« Unsung »), ou bien prenant une intonation Rock désemparée, qui fait son effet au fil des écoutes. Tout cela s’associe sans mal aux lignes vocales massives du frontman, s’étalant sur des couplets éreintants. L’on remarque, néanmoins, que ce chant growlé semble moins colossal qu’auparavant, jouant toujours sur la lourdeur, mais créant moins de schémas épiques. Niilo n’en demeure pas moins puissant dans sa participation, permettant d’offrir des refrains grandioses et fédérateurs, en compagnie des superbes mélodies des guitares (« Only One Who Waits »), et concluant les envolées des leads avec conviction. Quelques fois, l’on retourne même dans des textures denses et intenses, où les vocaux gutturaux, posés avec parcimonie, se voient enrobés de nappes atmosphériques, tandis que les cordes se montrent poignantes.

Dommage que la production ne soit pas à son meilleur jour. En effet, malgré les mêmes personnes en charge, le son manque de relief, et les basses sont amoindries. Les compositions auraient nécessité plus d’aération, et une meilleure répartition spatiale, puisqu’il arrive que le champ auditif soit vite encombré des nombreuses lignes instrumentales, et vocales. Malgré une répercussion sur la tonalité plus aiguë des guitares, leurs mélodies n’ont guère perdu de leur capacité à enivrer et fasciner, mélangeant merveilleusement les émotions au travers des harmonies, même si les riffs peuvent également apparaître grondants pour les rythmiques plus pesantes. « Lay The Ghost To Rest », piste la plus longue du disque, en dépit de sa durée d’à peine huit minutes, est toute une ode à Since The Day It All Came Down de par son aspect progressif dans ses ambiances et structures, où les guitares font preuve d’une grande maestria et volupté, avec un apport mélodique soigné et réfléchi en compagnie de quelques voix claires doucereuses, aux tons Prog et Folk. L’acoustique affiche aussi une présence marquée, entamant, comme à l’accoutumée, l’album sur une piste aérienne majestueuse et mélancolique (« Inertia »), ou bien conquérant le délicat interlude « Decoherence », qui rappelle sans conteste « Resonance », si ce n’est par son aspect plus atmosphérique procuré par les sublimes nappes de claviers d’Aleksi. Globalement moins présents qu’il y a deux ans, ses orchestrations discrètes et samples impériaux sont toujours une réussite, bien que parfois submergés par les guitares, à l’image du violoncelle de « Regain The Fire ». Les textures semblent également avoir perdu en opulence, et le groupe en profite parfois pour proposer des agencements assez novateurs, à l’instar du titre de clôture « One For Sorrow », qui construit une atmosphère poignante minimaliste sur des arpèges prononcés, et une imbrication des deux voix somptueuse, servant l’aura peinée de la pièce.

Pour ce qui est de ces sections placides, la basse se plaît toujours à les agrémenter de ses accords vibrants, donnant plus de charme aux breaks sentencieux (« Song Of The Blackest Bird »). Toutefois, dû à la production, Niilo est en peine pour se faire ressentir lors des envolées plus agressives. La batterie, quant à elle, se perd en diverses cavalcades de soutien des hurlements efficaces, et jouit d’un rendu correct et naturel. Un des titres les plus rapides du quatuor, « Every Hour Wounds », voit percussions et riffs se déchaîner en support du growl hargneux. En outre, le travail d’arrangement rythmique permet aux morceaux d’être développés sur des dynamiques captivant constamment l’auditeur, qui n’est pas l’abri de la double pédale mouvementée de Markus.

Avec One For Sorrow, INSOMNIUM poursuit son chemin, dans la continuité d’Across The Dark, se penchant toujours plus sur l’aspect mélodique de sa musique, avec un chant clair qui gagne indubitablement en intérêt. Cet opus affiche donc une qualité de composition rare et appréciable, conciliant toutes les sonorités du groupe, mais tend également à délaisser les fresques immersives qui faisaient la richesse du combo finlandais, tout en proposant de nouveaux tableaux alléchants, dont l’on est curieux d’écouter le développement futur.



Ajouté :  Mardi 08 Novembre 2011
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
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Hits: 7748
  
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