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DREAM THEATER (usa) - A Dramatic Turn Of Events (2011)






Label : Roadrunner Records / Warner Music
Sortie du Scud : 13 septembre 2011
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Rock Progressif
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 77 Mins





Et puis un jour la nouvelle est tombée comme un couperet. Le genre de nouvelle dont on se dispenserait bien, mais qui sonne aux oreilles comme un coup de canon signalant la fin d’une époque, et le renouveau d’une ère qui arrive bien trop tôt. D’une simple proposition (un peu hasardeuse il est vrai) d’une « pause » de cinq années pour se consacrer à des projets annexes, on a abouti à une déchirure irrémédiable entre un groupe et l’un de ses fondateurs. Si le poste de vocaliste avait déjà changé de gosier une fois, si les claviéristes avaient déboulé sans crier gare, le noyau central lui, n’avait jamais bougé d’un iota.
Mike, et les deux John étaient là depuis le début, depuis Berklee, depuis MAJESTY, ils avaient connu la faim de l’adolescence, cette course à la musique qui leur aurait permis de rejoindre leurs illustres aînés. Et puis la reconnaissance, d’une partie de la presse et du public, avant l’avènement total, la pluie de récompenses et l’adoubement inévitable. Ils avaient tout connu ensemble. Mais il fallait se rendre à l’évidence.

Tout ça était terminé.

Mike Portnoy, batteur incomparable, musicien fantasque, parolier indispensable, et surtout, ami de toujours, prenait le chemin de la sortie. Au désespoir de ses compagnons de route, provoquant même une coulée de larmes chez Jordan, incapable d’admettre l’évidence.
Mais il fallait continuer, avec ou sans lui. Le fait de prendre un autre Mike aux commandes était il un moyen indirect de garder un lien avec le passé ? Rien n’est moins sur, et ce serait faire insulte à l’immense talent du bonhomme qui lui aussi, a bien roulé sa bosse.

Le départ de Mike, selon Jordan, a libéré John Petrucci. Il est vrai qu’aussi douloureuse soit la séparation, elle entraîne inévitablement un nouveau défi, de nouveaux mondes à conquérir. Mais pas seul, ensemble.
Car si « Beneath The Surface » porte la seule signature du guitariste, le reste est une réponse collégiale au destin. Au niveau des textes, Avec un Portnoy absent, c’est bien sur John qui se taille la part du lion, métier et expérience oblige. Mais on retrouve quand même la participation de l’autre John, qui n’avait rien écrit depuis Metropolis 2000, sur « Breaking All Illusions ». Titre prémonitoire ?

Un des points cruciaux de cet album était bien sur de savoir comment M.Mangini était rentré dans les chaussures de son prédécesseur. Il faut avouer que la plupart du temps, les similitudes de jeu et de frappe sont bluffantes. Car Portnoy, qu’on le veuille ou non, fut, est, et sera toujours un des meilleurs frappeurs du monde. On retrouve chez son remplaçant la même créativité, la même fluidité entre les plans, la même aisance dans les passages les plus techniques, au point qu’on a souvent l’impression que le passage de témoin fut accompagné d’un échange de fluides. Mais tout le monde savait déjà que Mike Mangini était un technicien fabuleux, capable de s’intégrer à n’importe quel groupe (il avait réussi à se fondre dans des entités aussi hermétiques qu’Annihilator ou Extreme, alors…), alors le résultat n’a rien de surprenant.

Les autres ? Que voulez vous dire au sujet d’instrumentistes capables de créer n’importe quoi, de jouer n’importe quoi, a part qu’une fois de plus, leur prestation se situe dans des hauteurs restant la plupart du temps inaccessibles au commun des mortels ? James est en voix, comme d’habitude en studio, et sait rester dans des médiums qui lui conviennent à merveille, Jordan déroule comme à la parade, et sait, quand il le faut, se faire plus intimiste et délicat, Myung est toujours ce bassiste aussi inventif qu’intuitif, et Petrucci…Petrucci vole, virevolte, riffe dur, égrène les soli comme d’autres les petits pois, et nous met tous à genoux, bien sur, comment pourrait il en être autrement.

Alors…

A Dramatic Turn Of Events ?

Il est vrai que la vie joue souvent à cache-cache avec l’évidence et la facilité. Et même si ce titre d’album n’a rien à voir avec le départ de Mike, il faut reconnaître que plus idoine fut impossible.
Nous en étions restés, il y a deux ans maintenant, sur le constat offert par le sublime Black Clouds And Silver Linings. Ce dernier effort se posait en synthèse de ce que DREAM THEATER avait de meilleur à offrir, se permettant même de proposer des morceaux qui figuraient parmi ce que le groupe avait fait de mieux jusqu’à lors (« Best Of Times », « Wither », « The Count Of Tuscany »).
A Dramatic Turn Of Events me semble en être la logique continuité. Avec en gros pied de nez, un rappel au premier album avec James au chant, le toujours magique et irréel Images And Words.
Pas de morceau à tiroir de la trempe de « A Change Of Season », « Six Degrees » ou « The Count Of Tuscany », mais un savant mélange d’efforts compacts et de chansons développées sur plus de dix minutes.
Pour qu’une fois de plus, la magie opère, au-delà du raisonnable.
Certains critiques déjà affairés à la dissection de l’œuvre en question ont affirmé qu’il nécessitait plusieurs écoutes avant de se livrer. Je ne suis pas d’accord, une seule suffit pour être conquis, pour savoir où on est, où on va, et à qui on a affaire. La où mon avis les rejoint, c’est qu’en multipliant ces dites écoutes, l’album se révèle tel qu’il est, dans toute sa splendeur, et toute son évidence.
Et si « On The Back Of Angels » débute comme « Pull Me Under » il y a 20 ans, si « Beneath The Surface » ramène les échos de « The Silent Man » mâtiné de « Disappear », ça n’est pas juste histoire de battre le rappel, ou de s’accrocher à un passé glorieux pour se rassurer, c’est uniquement parce que DREAM THEATER est capable de produire des morceaux de cette trempe, alliant mélodie et puissance, rage et nostalgie, mais de l’amour, surtout beaucoup d’amour.
Pour la musique et pour son public.

Mais le quintette sait aussi innover, bien sur, et l’intro lourde et vaudou de « Bridges In The Sky » (qui au départ s’intitulait « The Shaman's Trance », ceci expliquant cela.), qui découle sur le morceau le plus Heavy de l’album (avant de devenir une digression très fine sur le thème de « Metropolis Part I ») reste une très bonne surprise. Le très délicat et ciselé « Far From Heaven » est ce que DREAM THEATER a proposé de plus pur jusqu’à présent, arrivant même à éclipser les pourtant splendides « Wither » ou « Anna Lee ».
Et une fois de plus, un titre synthétise à lui tout seul l’art surnaturel de DT à faire cohabiter des émotions aussi opposées que la tendresse, l’amour et la fuite en avant, la mélodie et la puissance, l’harmonie subtile et la complexité à outrance. « Breaking All Illusions », qui se place aux côtés de « Voices », « The Spirit Carries On », « Six Degrees Of Inner Turbulence » ou encore « The Best Of Times » au Panthéon des grandes œuvres du groupe. Un morceau irrésistible où la voix de James et la guitare de John se rejoignent, s’éloignent pour se retrouver en un unisson qui file la chair de poule. Je me demande, à l’heure actuelle, qui serait capable de composer un morceau pareil à part eux…

Alors…

A Dramatic Turn Of Events n’est pas le meilleur album de DREAM THEATER. Non pas par un manque quelconque, mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de meilleur album de DREAM THEATER. La discographie du groupe est une histoire que nous, fans, suivons depuis le début, avec fureur, avec amour, avec impatience, avec exigence, avec ferveur, et dont tous les chapitres sont indispensables.
A Dramatic Turn Of Events ne fait pas exception à la règle. Il continue l’histoire dont le premier épisode fut couché sur partitions il y a maintenant 22 ans. A l’époque, James n’était pas là. Aujourd’hui, c’est Mike qui est parti. Comme dans la vie, ou d’anciens amis disparaissent et de nouveaux font leur apparition.
Mais si il est une chose qui ne disparaîtra jamais de la notre, c’est bien cette musique, unique, qui nous fait lever les poings ou couler les larmes des yeux, c’est selon.
La vie n’est qu’une succession dramatique d’évènements. Mais nous la supporterons tant que DREAM THEATER et d’autres continueront à jouer pour nous.



Ajouté :  Mercredi 07 Septembre 2011
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Dream Theater Website
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