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MÖTLEY CRÜE (usa) - Too Fast For Love (1981)






Label : Leathür Records
Sortie du Scud : décembre 1981
Pays : Etats-Unis
Genre : Hard Glam Rock
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 31 Mins





Il en va des premiers albums comme des premières amours. Certains sont brouillons, et uniquement nécessaires à la préparation du vrai, du grand, et d’autres sont pleins de fougue, de passion, et unissent deux êtres à jamais, des souvenirs plein la tête, et des baisers salés plein le cœur.
On les écoute la bave aux lèvres comme ils ont été enregistrés la rage au ventre.
Et dire que MÖTLEY avait la haine en ce début des années 80 reste largement en deçà de la réalité.
Ils jouaient leur musique comme ils menaient leur vie. A tout berzingue, sans penser au lendemain où ils ne mangeraient peut être pas, mais niqueraient sans doute la première poule qui passe.
Et on ne peut pas dire qu’ils nous aient niqués avec Too Fast For Love.

Plantons le décor. Nikki SIXX (né Frank Ferrana), tout juste parti du groupe culte LONDON (ou d’autres illustres noms passeront, que ce soit de WASP, CINDERELLA, etc…), rencontre Tommy LEE (Thomas Lee Bass) qui lui joue dans un combo local, SUITE19. Confrontant leurs expériences musicales et constatant de nombreux points convergents, ils décident d’unir leurs forces dans un projet commun, sans nom pour le moment. Ils tombent un jour sur une annonce dans un magazine musical émanant d’un guitariste « Fort et méchant » cherchant un gang à qui se joindre. C’est ainsi qu’avec l’adjonction de Bob « Mick Mars » Deal, le duo devient trio.

Pour compléter le line up, Lee se souvint d’un mec qu’il connaissait du lycée de Covina en Californie, un certain Vince Neil Wharton, jouant avec ROCK CANDY, un groupe dont la réputation ne franchit jamais les limites internes de son bled. Vince déclina tout d’abord poliment l’offre, avant de voir son groupe partir en vrille. Du coup, il intégra la jeune troupe, prête à conquérir le monde.
Vint alors le dilemme du nom du groupe. Et c’est une réflexion de Mick qui balaya le problème. Il lâcha en effet un jour à ses collègues, « We're certainly a motley looking like crew ! », ce qui, une fois traduit veut plus ou moins dire « C’est vrai qu’on ressemble vraiment à une bande de bohémiens dépareillés ! ».

L’histoire était en marche.

En 1981, ils fondent le micro-label Leathür Records pour sortir un 45T autoproduit, devenu culte et hors de prix depuis, « Stick To Your Guns/Toast Of The Town ». Devant le succès du produit en question, ils se décident alors à voir les choses en grand, et balancent à la tronche de leurs fans un grand format, sur le même label, le bien nommé Too Fast For Love. Les 20.000 exemplaires étant vite épuisés, et devant le succès grandissant du combo, les pontes d’Elektra pointent le bout de leur nez, signent les zigues, remixent l’album et le sortent à plus grande échelle.
Et vogue la galère.

Mais en fait de galère, c’est plutôt sous la forme d’un paquebot que le navire MÖTLEY CRÜE va naviguer. S’ils ne sont à l’époque que clous, cuir, et imagerie satanique de pacotille, leur musique prend le meilleur du Garage Rock mixé à un Glam de bon aloi. Un son très sec, des compositions évidentes, et une attitude live belliqueuse en font les porte-parole d’un Hard-Rock Californien naissant.

Dès le titre d’ouverture, le terriblement contagieux « Live Wire », la messe est dite. Sorte de T-REX sous acide, avec une guitare plus tranchante qu’un rasoir, les CRÜE prennent l’auditeur à la gorge pour ne le lâcher que 34 minutes plus tard. Ce qui fait la force du groupe, c’est cette faculté à associer mélodie et puissance avec une aisance effarante, comme si les TURTLES et AC/DC avaient décidé de copuler ensemble pour enfanter d’un fils bâtard, mais terriblement doué. Très influencés par CHEAP TRICK, SWEET ou SLADE, le quatuor utilise les mêmes ficelles, mais avec une emphase sur la sauvagerie que leurs aînés avaient quelque peu mis de côté.
Alors oui, c’est vrai, NEIL à la voix de tête mal assurée, Mick n’a pas l’exubérance ni le touché d’Eddie VAN HALEN, mais Nikki est un vrai bassiste Rock, dans la pure lignée de Gene SIMMONS, trouvant toujours la bonne note au bon moment, et Tommy se révèle déjà être un sacré cogneur.

Avec ses 2 minutes et quarante six secondes, « Come On And Dance » est une invective Rock, qu’il serait impossible d’occulter. La cloche de LEE sonne le rappel, tandis que MARS tisse un tissu de riffs simples, mais costauds, comme ses idoles BECK et RICHARDS.

« Public Enemy #1 » est le premier vrai « hit » de l’album, avec ses couplets sucrés et son refrain tapageur. Hymne teenager de la trempe d’un « I’m Eighteen » ou « School’s Out » de papa Alice (envers qui les MÖTLEY ont une sacrée dette, tout comme KISS), il fond dans la bouche avant de piquer le palais, mais a un goût irrésistible de reviens y. Et il est vrai que les CRÜE deviendront bientôt la cible préférée des comités de censure, PMRC en tête à qui ils dédieront le très subtil « Ten Seconds To Love » sur Shout At The Devil.

« Merry-Go-Round » à la nostalgie de la jeunesse perdue, et ses effluves doucereux se répandent comme autant de pétales de roses fanées sur une innocence oubliée. Mélodie en demie teinte, chant plaintif, guitare en arpèges sobres, c’est touchant, mais pas le temps de s’appesantir sur son sort, car le groovy « Take Me To The Top » nous emmène très vite sur le chemin de la gloire, parsemé d’embûches.
A l’écoute de ce morceau, on réalise à quel point les quatre musiciens sont finauds. Un beat incroyable d’efficacité légère, une construction en deux parties, des effets sobres mais bien choisis, et un chant nasillard qui vous colle aux oreilles comme un vieux chewing-gum sous les pompes.
On se surprend à taper du pied, comme on pouvait le faire sur certains morceaux d’AEROSMITH, et d’un certain côté, Nikki, Tommy, Mick et Vince sont les Dupont volants des 80’s.

Et ça n’est pas « Piece Of Your Action » qui réfutera ce postulat, tant son énergie Rock est indéniable. C’est Heavy mais survolté, mélodique mais pas mièvre, convaincant sans forcer la main.
« Starry Eyes », c’est un peu le morceau le plus « adulte » du lot, en admettant que ces crétins l’eût été un jour. C’est Teen bien sur, accrocheur, mais carré, en place et précis. Avec un peu de dédain gratuit, on pourrait considérer que c’est le plus faible de l’ensemble, mais seulement parce que le reste est d’un calibre incroyable.

Le title-track est bien sur une réussite complète, car il revient à des considérations beaucoup plus futiles. Une fois de plus, c’est un appel à la liberté sexuelle, revendiquant bien haut le droit de bouffer la touffe à toutes les femelles de la terre, une poésie à laquelle le sieur Sixx tient plus que tout au monde ! Et comme le tout est sublimé si j’ose dire par un riff totalement incroyable…

Mais pour terminer le spectacle, les CRÜE décident d’exploser les compteurs, et signent ce qui restera certainement leur plus belle chanson à ce jour avec le fabuleux « Home Sweet Home », « On With The Show ». Première chanson dédiée aux méfaits de la came et de la solitude qu’entraîne la perte d’un proche, c’est un titre digne de Johnny Thunders, aux accents délibérément tragiques, portés par une mélodie imparable et chantée avec le cœur par Vince. C’est la face sombre de MÖTLEY, tout du moins celle revendiquée de son leader Nikki, qui paiera cher plus tard sa consommation effrénée de substances toxiques. Elle termine l’album sur un goût plus amer que ne l’aurait laissé penser son introduction, tout comme le fera « Time For Change » un peu plus tard.

Mais tout ça ne change pas le constat de base et d’origine. Avec ce LP, MÖTLEY CRÜE se pose en party band ultime, sorte de pendant dangereux des NEW YORK DOLLS, la qualité musicale en plus. Too Fast For Love contient un nombre impressionnant de classiques, qui seront abondamment repris tout au long des interminables tournées du groupe. Proposant des shows de plus en plus explosifs et narcissiques, des disques parfois franchement bâclés (l’insupportable Theater Of Pain), ou trop policés (Dr Feelgood, merci Bob Rock et ta production standardisée…), le CRÜE n’atteindra jamais plus l’urgence palpable de ce premier jet, même si Shout At The Devil constituera une suite plus que recommandable.

Cet album sera moult fois réédité, tout d’abord en CD avec le 45t initial, puis avec des démos à l’occasion du splendide coffret/intégrale Music To Crash Your Car To.

Pour finir, je laisserai la parole à mon pote Phil MANŒUVRE, qui, pour un article sur MÖTLEY paru dans les colonnes de Hard-Rock Magazine avait couché ces lignes :
« Je rentre chez moi, et je me mets le dernier MÖTLEY a fond. Tout à coup, le téléphone sonne. – « M. Manoeuvre, c’est votre voisin du dessous, il est 3h du matin, pourriez vous baisser votre Rock’N Roll ? » - « Damned, mais il a raison !!! Et si MÖTLEY CRÜE était le dernier groupe de Rock’N Roll ???? »



Ajouté :  Mercredi 09 Mars 2011
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Mötley Crüe Website
Hits: 9368
  
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