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DARK ANGEL (usa) - Darkness Descends (1986)






Label : Combat Records
Sortie du Scud : 2010
Pays : Etats-Unis
Genre : Reign In Blood Lookalike
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 47 Mins





Il y a fort à parier que si vous dites à un fan de Thrash « 1986, chef d’œuvre ? », la réponse fusera en moins de temps qu’il n’en faut pour décapsuler une kro avec les dents. « Reign In Bloooooooooood !!!! ».
Et il n’aura pas tort le bougre.
Mais si vous lui dites « 1986, chef d’œuvre, pas Reign In Blood ? », il prendra quand même quelques secondes pour réfléchir. Et il finira fatalement par répondre « Ah ouais, Darkness Descends !!! ».
Beaucoup d’entre vous ont déjà écouté cet album. Mais l’histoire se doit de faire des choix, et ses options pour graver la légende laissent parfois dans l’ombre des œuvres qui de part leur noirceur y étaient condamnées d’office.
Reign In Blood vs Darkness Descends. Ca ressemble à s’y méprendre à un Celebrity Deathmatch, et c’en est un. Mais une fois les dents tombées, le nez cassé, et le sang répandu sur le ring, pas sur que l’arbitre arrive à compter les points objectivement.
Alignons les cartouches. Des deux côtés, un chanteur possédé. Deux guitaristes piquant leurs idées au plus profond du mal. Une basse ronflante. Et surtout, un batteur de génie.
Si Dave Lombardo fut un modèle de vélocité et de fluidité, dont le jeu fut assimilable à l’attaque d’un félin sur sa proie, celui de Gene Hoglan ressemble à la charge d’un troupeau d’éléphants sur un pauvre car de touristes.
Remplaçant fraîchement Jack Schwartz derrière le kit, il fut a lui tout seul LA révélation de cet album. Un maître ès double pédale, dont les breaks courrant à une vitesse hallucinante sur les toms ressemblaient à une bourrasque de catégorie 11.
C’est lui qui emporte Darkness Descends dans l’œil du cyclone. Mais il n’a pas créé ce carnage seul.
Il serait malheureux d’occulter tout ce que Don Doty a pu insuffler de haine à l’ouvrage. Chantant comme si sa vie en dépendait, il a porté les morceaux de cet album d’une colère farouche et sans ambages.
Si l’histoire ne devait retenir qu’un seul vocaliste représentant tout ce que le Thrash avait de dangereux, il faudrait que ça soit lui.
Son phrasé incroyablement précis malgré une vitesse d’exécution incroyable force le respect. Son sens de l’emphase allant crescendo, transformant de simples hymnes à la violence en pamphlets hallucinatoires contre la santé mentale. Il sera le madman idéal d’une fable destinée à mal finir.
Dès l’ouverture suffocante de l’album, le titre éponyme, l’impression de malaise domine. Une longue intro installant le climat, débouchant sur un morceau construit comme un assaut initial qui ne laissera pas de survivants. Si « Angel Of Death » fut impressionnant et inconfortable, « Darkness Descends » laisse incrédule, quasiment hébété. Cette débauche orgiaque de riffs impossibles à contenir laisse pantois. Et une fois de plus, la combinaison entre les baguettes épileptiques de Hoglan et le chant hystérique de Doty, tout en montée de ressentiment, accomplira des miracles, au point qu’on sort de l’écoute épuisé.
Et comme SLAYER au même moment, DARK ANGEL choisit de ne pas ralentir la cadence, bien au contraire.
« The Burning Of Sodom », c’est l’instant même ou la bête fond sur sa proie, celle-ci sachant bien que dans quelques secondes, sa gorge va déverser des litres de sang. Une telle hargne vaut en elle-même le constat d’un postulat de fin de non recevoir. Rarement le Thrash fut si rapide et si précis.
« Hunger Of The Undead », c’est le repas carnage bruyant de la meute. « Merciless Death » (reprise du premier album, en plus rapide bien sur…), c’est le coup de griffe en passant, crevant l’œil désespéré qui se raccroche à la vie.
« Death Is Certain (Life Is Not) » m’a marqué pour toujours. Seul titre lent de l’album, il nous laisse imaginer la pauvre victime décharnée, se vidant de son liquide vital, agonie spectacle dont se délectent ses prédateurs, tout en se partageant les meilleurs morceaux, encore chauds.
La première fois que j’entendis ce titre, il me mit mal à l’aise. Violente litanie verbale à l’adresse de ceux qui regardent mourir les leurs en attendant la rédemption offerte par un Dieu qui s’en moque ouvertement, c’est sans doute le morceau le plus anti chrétien jamais écrit par un groupe.
Don Doty ne chante pas, il vomit sa bile à la face de la religion, qui offre la prière comme seul moyen de guérison face à une fatalité que certains refusent. Et pour bien étayer ce propos, Gene Hoglan crée un pattern de batterie impensable à l’époque, tout en roulements de grosse caisse et de contretemps, appuyant un peu plus sur l’âme pour rendre la vérité inéluctable.
Si « Postmortem » fut l’épiphanie Heavy de certains Thrasheurs, que dire de « Life Is Certain » ? Rien, car il n’y a rien à dire. Sauf peut être citer Don :
« Comment puis-je accorder ma foi à un Dieu qui laisse des innocents mourir ? »
« Black Prophecies » enfonce un peu plus le clou, avec ses huit minutes basées sur les prophéties hautement troublantes de Nostradamus, quelques siècles auparavant. Chanson répétée une seule fois avant l’enregistrement, malgré la complexité de sa structure et sa longueur, c’est un modèle de souffle épique et mortel.
Difficile de croire qu’une seule prise fut nécessaire à son enregistrement. Mais les légendes dans la légende ont la vie dure. Et une fois de plus, outre la multiplicité des riffs (l’album Time Does Not Heal en contiendra à lui seul 246 !), c’est le jeu de Gene et la voix de Don qui ont ce pouvoir emphatique diabolique sur le charme du morceau. Avec son break central dont la lourdeur le dispute à la variété des climats, et sa reprise pachydermique, c’est assurément le point de focale central de Darkness Descends, pour peu qu’il en faille un. Un traumatisme sévère qui aurait mérité une conclusion cathartique.
C’est ce qui s’est passé. Sauf que la catharsis a pris des allures de farandole du massacre.
C’est sur, ils ne pouvaient pas finir autrement qu’ils avaient commencé, car il fallait laisser une trace forte dans l’esprit des auditeurs.
Mais achever le travail de sape par « Perish In Flames », c’est un aveu de non empathie. Modèle de compo Thrash si proche de la perfection qu’elle en devient douloureuse, c’est une furia non maîtrisée, une tornade de fin de siècle, la concrétisation d’une annihilation programmée et assumée. Le bouquet final d’un feu d’artifices arrosé de sang et de tripes.
Il est difficile de comprendre pourquoi ce second effort séminal n’a pas eu l’impact qu’il méritait. Ou plutôt trop facile. Reign In Blood, une fois de plus. Mais même si le troisième album de la bande à Kerry et Jeff mérite amplement la place incontestée de chef d’œuvre du Thrash moderne, je ne peux m’empêcher d’avoir un petit pincement au cœur à chaque fois que ce titre lui est accordé.
Certes, la production de Darkness Descends est brouillonne, très loin de la perfection chirurgicale de celle de Rick RUBIN. Mais c’est justement ce bouillonnement à la limite de la compréhension qui en fait ce qu’il est. Et même si je garde mes plus belles palmes verbales au chant de Tom ARAYA, encore plus investi que celui de Paul BALOFF sur Bonded By Blood, il n’en reste pas moins que Don DOTY est pour moi, LE vocaliste sauvage à la réputation indéniable.
Gene quand à lui, aura eu la carrière qu’il méritait. Après deux autres albums moins réussis, parmi lesquels surnage quand même Leave Scars, qui aurait pu être fantastique si Don avait toujours tenu le micro, il continuera son chemin en croisant la route d’un autre génie, canadien celui là, pour graver avec STRAPPING YOUNG LAD des albums coulés dans le même moule que son groupe initial, dont la musique n’était rien d’autre qu’une ode à la haine.
Mais puisqu’il faut rendre la justice, je le fais, une bonne fois pour toutes. 24 ans après, et des milliers d’écoutes, j’affirme que la première place du podium doit accueillir deux prétendants. SLAYER et DARK ANGEL.
Les premiers se servaient du scalpel de MENGELE à merveille, les seconds de la hache de KEMPER à outrance.
Mais les deux massacres ont fini de la même façon.
Dans un bain de sang.



Ajouté :  Lundi 13 Septembre 2010
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Hits: 10006
  
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