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GUNS N' ROSES (usa) - Chinese Democracy (2008)






Label : Geffen Records
Sortie du Scud : 22 novembre 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Axl Metal
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 71 Mins





Il est bon de se souvenir parfois qu’un beau jour on a acheté un mini LP 4 titres chez son disquaire préféré, qui contenait les mêmes morceaux sur les 2 faces…On se dit, « Ils sont gonflés quand même »…Et puis une belle après midi, on se retrouve avec un album à la pochette colorée, et 12 titres qui vont révolutionner la planète Rock et se vendre à plus de 15 millions d’exemplaires…Mais ça à l’époque, personne ne le savait, sauf peut être les principaux intéressés. Qui arboraient encore un Make-up de fort bon goût et des sapes pur Glam !
L’histoire suivra son cours, et il parait inutile d’y revenir, à part pour le devoir de mémoire. Deux doubles LP fleuves suivront (personne n’avait jamais osé une telle démesure dès le second album, personne n’osera probablement plus…), des divorces, des bastons, des insultes, des concerts effarants, un album de reprises anodin, un split, et encore des insultes, et des tonnes de substances prohibées pour couvrir le tout…
GUNS N’ROSES, ce sont d’abord des chiffres faramineux. De ventes, d’entrées en concert, de bouteilles de Nightrain descendues, et d’absence…14 ans pour un nouvel album, sans que le groupe n’ait jamais complètement arrêté, même BOSTON n’y est jamais parvenu, mais c’est tout Axl…On y croyait plus, on n’y avait jamais cru, on s’en foutait un peu, il y a de tout ça, mais pourtant il est bien là, ce Chinese Democracy d’ors et déjà d’anthologie. Alors, flop majeur ou comeback fabuleux ? Je ne parierai pas…
Avant de le descendre, autant l’écouter, ce que peu de « fidèles » auront l’audace de faire. Et l’écouter avec des oreilles neuves, lavées de tout « Mr Brownstone » ou « November Rain ». Soyons clair, ou votre mémoire est restée bloquée sur « Paradise City » et vous pouvez immédiatement arrêter la lecture, ou alors vous admettez que le GN’R de 2008 n’est plus celui de 1987, et vous pouvez poursuivre. Il faut bien se mettre en tête que Slash, Izzy, et Duff ne sont plus là, et que les nouveaux compagnons de Mr Rose sont aux antipodes de ses anciens camarades de jeu.
On est d’accord ? Alors allons y….
Après une courte intro stressante, le riff d’intro de « Chinese Democracy » entre en scène, et de vagues effluves de « Welcome To The Jungle » titillent les nasaux…même entrée en matière, (presque) même cri de rage, et un leitmotiv de guitare au niveau d’un « Satisfaction » ou « Louie Louie », en plus Metal s’entend…Une vraie réussite, et un futur hit live, c’est quasiment assuré. « Shackler’s Revenge » sera évidemment le premier morceau à vous faire hérisser les poils sur le caillou, c’est Indus, mais ça n’est pas une surprise, on le savait depuis longtemps. Les arrangements sont modernes, on louche du coté de GRAVITY KILLS, mais point d’opportunisme. La première vraie surprise de l’album, c’est « Better ». Une structure quasiment Pop, avec un lick pépère, un pré chorus digne des groupes de HR des années 80, et un refrain hyper agressif, avant un pont de solo aux limites du Thrash…Dit comme ça, ça pue du cul, mais c’est une réussite totale, peut être le point culminant de l’album. Il est clair que Finck s’en donne à cœur joie, comme les 4 autres gratteux présents sur cet album (outre Finck, on retrouve pèle mêle Buckethead, Paul Tobias, Ron "Bumblefoot" Thal et Richard Fortus…).
« Street Of Dreams » résonne, et la voix du maître rugit enfin, sur fond de ballade amère. On retrouve le gosier plein de puissance d’Axl, son piano, mais cette fois ci, même les arrangements de cordes ne sonnent pas mièvres… Oubliez les scories impies et pseudo symphoniques de « Use Your Illusion I & II », ici, au bout de 13 ans de polissage, tout sonne miraculeusement authentique et frais…
« If The World » démarre comme une jam improbable entre Nusrat Fateh Ali KHAN et NINE INCH NAILS, et se poursuit…de la même façon. C’est groovy assurément, puissant certainement, redondant par instants, mais jamais fatiguant. Une curiosité qui prouve bien que le rouquin irascible avait décidé de n’en faire qu’à sa tête…les ronflements de guitare compressés, le beat qui louvoie, la voix éraillée mais encore plus haut perchée, c’est quasiment tantrique, et irrésistible, avant l’intervention d’un solo orgiaque. Mélange de mécanique et d’organique, c’est une tuerie qui s’achève sous des cieux orientaux…
Le coté Nord Africain en moins, « There Was A Time » perpétue ces sonorités riches et improbables en les dévellopant sur presque 7 minutes. Axl est investi, et ses acolytes aussi. Sur une mélodie alambiquée, qui se brise plus d’une fois sur des breaks étranges, harmonieux, dissonants, le groupe brode un thème et la guitare s’en donne à cœur joie. Je le souligne une bonne fois pour toutes, les solos sont majestueux sur cet album, et le fantôme de Slash peut rester dans son coin. Point. Quant au morceau sus nommé, c’est une fois de plus un chef d’œuvre, n’en déplaise aux esprits chagrins qui auraient bien aimé enterrer Rose prématurément.
Le premier faux pas de l’album, c’est malgré son titre « Catcher In The Rye » qui n’a pas la superbe de son pendant littéraire et s’étire en longueur en tombant dans la redite passable, malgré une fois de plus, un solo superbe.
La puissance Hypno-Pop-Metal de « Scraped » vient remettre les pendules à l’heure, 3 minutes et trente secondes de Rock moderne, c’est un minimum. La voix est mixée large, le solo grince et les contretemps donnent un coup de fouet à l’hymne Heavy de papy.
L’intro space de « Riad N’The Bedouins » n’arrive pas à masquer l’ironie flagrante du texte, et on retrouve avec plaisir l’esprit caustique de William. Sur fond de Proto-Rock de l’an 2000, on règle quelques comptes, et on repart de l’avant. Les cordes vocales explosent les limites du confort auriculaire, et les arrangements qui tiennent plus du gimmick ne font qu’accentuer le second degré du morceau.
« Sorry », sorte de Blues funèbre pour enterrer les regrets remplit son office à merveille et suinte de méchanceté. Sous des atours nostalgiques, le groupe se la joue longue durée, mais pour notre plus grand bonheur. Un riff qui s’écrase lourdement sur une rythmique de plomb, l’orage gronde, mais n’explose jamais. Une retenue qui le confine à la frustration ? Que nenni…
« I.R.S » est une curiosité au milieu de la surprise, tant on a du mal à capter l’atmosphère et la mélodie qui l’animent. Un solo tout en doigté, pour un titre très étrange, que certains trouveront très plat, et d’autres complètement envoûtant.
Le seul titre connu, « Madagascar » entre en piste, dans sa version définitive. Si vous en étiez restés à l’interprétation du Rock In Rio III, écoutez avec attention cette mouture et tombez en amoureux. Ce long passage « instrumental » sur fond de discours de MLK à des allures de « Kashmir » des temps modernes, et la reprise est fantastique…un autre gros morceau de Chinese Democracy.
« This I Love »…atroce confiserie acidulée ou pur moment d’émotion ? SCORPIONS 2008 ou LED ZEP 1976 ? Je vous laisse seuls juges, j’ai ma propre opinion…
« Prostitute » vient à point clore les débats sur sa structure serpentine de plus de 6 minutes une fois encore, et sans parler d’apothéose, on peut dire que l’épilogue et à la hauteur de l’introduction. Tous les ingrédients de l’album sont encore une fois passés en revue, avec bonheur et envie d’en découdre avec le Destin. Des breaks à foison, une mélodie superbe pour des soli de première qualité. Et cette voix bordel, cette voix…
Alors que dire au final de la chronique fleuve d’un album historique ? Pas facile…Peut être aurait il été plus judicieux de le sortir en tant qu’album solo…il aurait sans doute été moins sujet à la critique aveugle et injuste, mais il serait sans doute aussi passé honteusement inaperçu…Soyons francs, oubliez le nom, oubliez le parcours, et écoutez Chinese Democracy comme je l’ai fait. Vous aurez en face de vous un putain d’album ! Et vous préfèreriez passer à coté au nom d’une éthique à deux balles ??? Si Axl avait sorti une resucée d’Appetite For Destruction, vous l’auriez lapidé. Alors qu’il se décide à faire table rase et de s’adapter à son temps sans se trahir, vous oseriez le lyncher ?
Alors dans ce cas, achetez une DeLorean et priez pour qu’elle vous permette de repartir dans le passé…



Ajouté :  Samedi 29 Novembre 2008
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Guns N' Roses Website
Hits: 13271
  
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