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EXODUS (usa) - Fabulous Disaster (1989)






Label : Combat Records
Sortie du Scud : 26 octobre 2007
Pays : Etats Unis
Genre : High-class Thrash Metal
Type : Album (Réédition CD Century Media 1999)
Playtime : 10 Titres - 50 Mins





EXODUS période Steve « Zetro » SOUSA, à toujours eu trois gros problèmes. Ses pochettes, Kirk HAMMETT, et…Steve « Zetro » SOUSA justement ! Pour le premier, rien à faire, du ridicule achevé et pseudo cannibalistique Pleasures Of The Flesh, au pathétique et grand-huitistique Impact Is Imminent, les Californiens ont toujours eu un sérieux problème graphique. Pour le second, rien à faire non plus, tant Bonded By Blood (et Paul BALOFF au passage…) a bénéficié à l’époque d’une campagne de promo incontournable de la part de leur ex-guitariste collectionneur de comics. A l’ombre du Géant METALLICA, la presse a sans doute trop attendu du groupe, et il est vrai que leur second album, fortement influencé par MUSTAINE et sa bande de mégatueurs, n’a pas arrangé les choses avec son Techno-Thrash hésitant. Pour le troisième, ben pas grand-chose à dire non plus, tant la voix de Zetro sonne poussive, geignarde, sans qui plus est les intonations sarcastiques et grinçantes du rouquin susnommé.
Alors me direz-vous, que tirer de ce bilan catastrophique ? Shovel Headed Kill Machine ? Oui OK, mais sans Steve alors. Bonded By Blood ? Vous le faites exprès ?
Non, vous le savez aussi bien que moi, Fabulous Disaster. S’il est un album aux antipodes de son titre, c’est bien celui la. Ou alors, il suffirait d’y ôter la seconde moitié. Et oui, Fabulous. Rien de moins.
Je vous le concède, la pochette est une fois de plus grotesque. C’est aussi (encore !) un autre point épineux de leur carrière, à savoir ce décalage fatal entre la musique et l’image bon enfant, que je respecte de part ailleurs. Mais si chez ANTHRAX, les calbars et autres plumes d’indiens collaient à merveille au Mosh intrépide du groupe, chez EXODUS, il y a méprise. Ecoutez pour voir.
Comme je l’ai déjà mentionné dans une critique antérieure, le sacro-saint triptyque « The Last Act Of Defiance », « Fabulous Disaster » et « Toxic Waltz » en a fait jaser plus d’un. Une ouverture pareille, ça a de quoi traumatiser. De la première, je retiendrai tout. L’ouverture parlée glaçante comme un reproche un jour de Noël, le riff pur Bay Area jusqu’à l’os, le solo démoniaque, et le chant habité de Steve. Une perle. Non, une lame de rasoir qui lime l’âme au ras le soir. De la seconde, idem. Une intro syncopée, un couplet scandé, un refrain haleté. La recette magique du tube hanté, qui anime les sillons comme les naïades un été. Et la troisième ? Parlons en. Le tube. Le hit. L’hymne, que dis-je, le cantique d’une génération jeans-baskets qui n’a cure du riff éculé de papa et qui se frappe la tête contre les enceintes. La java du Headbanger fou qui lamine ses semelles au rythme d’un slam d’enfer la face la première dans le mosh-pit. Glaviots, pellicules et patchs sur perfecto élimé compris. Avec en support un clip qui donnerait le tournis au Tony SCOTT de Domino.
« Low Rider », rigolarde, permet de se raconter quelques vannes bien grasses, et le climat devient groovy. Une reprise pleine de mordant, cliché western avant l’apothéose de face A, « Cajun Hell ». N’ayant jamais fréquenté de près les bayous du sud des USA, je ne saurais dire si ce morceau restitue à l’identique l’ambiance pesante des eaux infestés d’alligators, toujours est il qu’il suscite une fascination chez l’auditeur dès les premières notes. Poisseux comme un reste de chique, moite comme les cuisses de la cousine Beth à l’arrière du pick-up, son crescendo tendu comme une corde à piano vous prend à la gorge, pour ne vous lâcher qu’au moment du dernier soupir. On appelle ça un cliffhanger. Pour les non initiés, une tuerie qui vous troue le cul.
« Like Father Like Son », c’est tout le savoir faire d’une lignée de musiciens qui ont découvert le bruit et la fureur avant tout le monde. Et qui ont appris à les maîtriser pour mieux les faire résonner. Tout est passé en revue, des contretemps meurtriers aux riffs tordus, du chant menaçant à la basse ronflante. Huit minutes de pratique pour une théorie qui n’a plus beaucoup d’élèves, faute de talent.
« Corruption », plus classique, n’empêche pas la queue de cheval de bouler les mouches, et le tempo faussement speed nous ramène sur des routes fréquentées par le quatuor de Frisco quelques années auparavant. Le phrasé rapide et chaloupé de « Verbal Razors » permet de sauver du naufrage une structure qui sent quelque peu le réchauffé, mais qui peut se targuer d’avoir un jour composé un album entier sans temps mort ? Et la haine de revenir au gallot sur « Open Season », chute comme seuls les albums de cette trempe peuvent proposer. Du speed, intelligent, qui fait mal à la tronche mais rend accro en quelques secondes.

Alors quelle plus belle revanche sur le destin Gary HOLT pouvait il prendre en 2008 que de revenir sur le devant de la scène avec The Atrocity Exhibition – Exhibit A ? Et de se rappeler au bon souvenir d’une horde patché qui un jour l’a admiré, à raison ?
Aucune. La bible d’EXODUS est constituée de chapitres. Fabulous Disaster en fut un brillant. Mais Gary n’a pas perdu sa plume et on est en droit d’attendre plus d’histoires fabuleuses que d’épisodes désastreux à l’avenir.
Pas sur qu’on le voit sur la scène d’un prochain Live8 ou dans un documentaire qui s’apitoie sur lui-même.
Et c’est tant mieux



Ajouté :  Mercredi 27 Août 2008
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
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Hits: 10479
  
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