Il est toujours marrant de voir des groupes se créer et officiant dans une musique dont l’âge d’or était quand les membres du groupe n’était même pas encore à l’état de spermatozoïdes dans les testicules de leur père. Comment ont-ils préféré se diriger vers un style musical vieillot plutôt que vers tous les styles qui fleurissent un peu partout essayant d’apporter un peu de nouveauté dans un Metal qui s’essouffle parfois ? Vous n’aurez pas la réponse ici. Par contre, on peut dire que le choix est quand même judicieux. Parce que le style de pur Hard Rock est peut-être un peu format papy Mougeot mais il est toujours bien présent alors qu’on peut, sans trop s’avancer, prédire la mort d’autres styles bien avant lui.
NEW DISASTER fait donc du Hard Rock. C’est grinçant, irritant et ça déménage. Le très Rock’N’Roll « Night On The Town » ne me contredira pas. Ça sonne comme un hommage à des groupes comme KISS ou encore GUNS’N’ROSES. Et même si on n’aime pas ces derniers, comme c’est mon cas, on peut quand même apprécier NEW DISASTER. Le titre qui donne son nom à l’album, « Last Night Rites », est certainement le moins inspiré de l’album. Ça balance pas vraiment, ça groove pas non plus, bref, c’est un peu décevant. Heureusement, l’album contient plus de titres comme « Better Than Wasted », qui envoient un bon vieux Hard Rock des familles pour se défouler, que des comme « Last Night Rites ». Par contre, il ne faut pas non plus imaginer tomber sur la perle rare et la découverte de l’année. C’est agréable, on ne se lasse pas à l’écoute, mais on ne tombe pas sur le fondement non plus.
En tous cas, ça a quand même tous les atouts d’un bon disque de Hard. Ça démange, ça gratouille et ça donne envie de hurler à la gueule de sa mégère de voisine « Rock’n’roll baby ! » à la manière d’un Lemmy endiablé.