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VARIOUS ARTISTS - Lords Of Chaos : Die Geschichte Der Okkulten Musik (2002)






Label : Ferret Music / Season of Mist
Sortie du Scud : novembre 2002
Pays : -
Genre : Musique Occulte
Type : Compilation
Playtime : 28 Titres - 149 Mins





Dans la lignée du fabuleux livre Lords Of Chaos : The Bloody Rise Of The Satanic Metal Underground de Didrik SODERLIND et Michael MOYNIHAN (paru chez nous aux éditions CAMION BLANC sous le titre : Black Metal Satanique : Les Seigneurs Du Chaos, chronique dispo très bientôt), on retrouve cette extraordinaire compilation qui porte le même nom, fait logique puisqu’elle est le pendant parfait de l’ouvrage, et qui essaie tant bien que mal de présenter un panorama sinon exhaustif, tout du moins précis sur l’influence de la religion satanique sur la musique contemporaine. Le néophyte en matière d’occulte pourrait croire ce phénomène récent, et en découvrant les titres figurant sur ce sampler, sa surprise ne sera que plus grande.
Parlons tout d’abord de l’objet si vous le voulez bien. Deux Cds remplis ras la gueule, plus de 2H20 de musique ou autre, une pochette culte, un booklet plus que fourni (mais dans la langue de GOETHE, avis aux lecteurs non germanophones !), cette compilation se donne les moyens d’incarner le produit définitif en matière de musique sombre, et elle y parvient sans peine.
Tâchons donc d’offrir une analyse à la hauteur du thème. Après un prologue de présentation de Michael MOYNIHAN, qui a le mérite d’être clair sur les tenants et les aboutissants d’une telle entreprise, on entre dans le vif du sujet, avec l’écoute du premier CD, le plus obscur des deux. Tout commence par un extrait sonore d’Aleister CROWLEY (le fameux Mr CROWLEY d’OZZY, c’est lui !), joueur d'échecs, alpiniste, poète, peintre, astrologue, mais surtout connu pour ses écrits sur l’occulte, dont le fameux Livre De La Loi, ou l’on retrouve un texte qui, selon la légende résulte d’une processus d’écriture automatique, dicté par une entité nommée AIWASS. CROWLEY influencera bon nombre de musiciens modernes, dont Jimmy PAGE, ou David BOWIE. Véritable père du satanisme moderne ou charlatan, peu importe, puisque son nom sera toujours associé à toute forme d’occultisme tangible ou fantasmé pendant de nombreux siècles encore.
S’ensuit le fameux « Me And The Devil Blues » de Robert JOHNSON. Selon la légende (et il y en a un certain nombre dans ce milieu !), un soir très sombre alors qu'il se promenait dans les alentours de Clarksdale dans le Mississippi, JOHNSON se perdit à un carrefour. Alors qu'il commençait à s'endormir une brise fraîche le réveilla. Il vit au dessus de lui une ombre immense avec un long chapeau. Effrayé, ne pouvant dévisager cette apparition, il resta comme paralysé. Sans un mot l'apparition se pencha, prit sa guitare, l'accorda, joua quelques notes divines avant de lui rendre l'instrument et de disparaître dans le vent noir du Sud. C’est lorsqu’il revint dans sa ville d’origine, et que l’on constata les progrès énormes qu’il avait accomplis dans la pratique de son instrument que cette mythologie prit sa source. Le film CROSSROADS, avec Ralph MACCHIO et Steve VAÏ est d’ailleurs tiré de cette histoire.
Beaucoup moins connus, les Californiens de COVEN, sortirent en 1969, en pleine époque hippie, le célèbre album Witchcraft – Destroys Minds And Bears Souls, bien loin du Peace Love de rigueur en ce temps là. Même si leur musique n’avait rien d’inquiétant, leur démarche paraissait sincère, et préfigurait tous les débordements à venir. Très bon album, à redécouvrir sans tarder.
BLACK SABBATH s’en vient nous compter fleurette sur fond de tocsin lugubre et de plaintes sinistres. L’Alpha & l’Omega du Heavy-Metal, ceux sans qui rien ne serait arrivé. Inutile de revenir sur leur cas, vous le connaissez déjà par cœur. Sinon, référez vous à cette bible malsaine qu’est leur premier album éponyme. BLACK WIDOW, certainement inconnus pour les plus jeunes d’entre vous, sont à situer sur la même faille temporelle et le même style que COVEN, en plus progressif. Leurs concerts choquants, avec femme nue et poignards, attira l’attention du FBI, dont deux représentants se rendirent à un de leur gig accompagnés d’un prêtre, pour déterminer si oui ou non, leur mise en scène tenait de la pratique satanique ou bien du spectacle pur et simple. Après un accident on-stage, ils s’éloignèrent des ténèbres pour ne plus captiver grand monde. Bobby BEAUSOLEIL, ex-comparse de Charlie MANSON, se livra comme bon nombre de ses ex-collègues à la pratique musicale avec plus ou moins de bonheur. L’extrait présenté, l’inédit « In The Temple Of The Moon », un instrumental glauque à base de synthétiseurs, est vraisemblablement issu de l’album Orb, une des deux œuvres de Bobby. Un inédit de Mick J (JAGGER…), qui ferait passer EINSTURZENDE NEUBAUTEN pour du Reggae soft, suit le tout, et son seul intérêt réside dans le fait que peu de gens hors du cercle des fans absolus du groupe doivent l’avoir entendu.
Les quatre titres suivants nous concernent beaucoup plus en tant que fans de Metal, puisque nous retrouvons VENOM, MERCYFUL FATE, SODOM et HELLHAMMER, les pionniers du Black-Metal moderne. Le choix des morceaux est sans risques, des classiques, avec dans l’ordre, « Black Metal » bien sur, « Come To The Sabbath » évidemment, « Outbreak Of Evil » assurément, et « Triumph Of Death » inévitablement. Quatre groupes sur lesquels on pourrait disserter des heures, tant leur impact sur le contenu du deuxième CD est indéniable, et qui ont apporté à peu près autant de choses au Metal extrême que Michel LEEB à la blague colonialiste. Des versions live ou démo auraient été les bienvenues, mais ne boudons pas notre plaisir devant ces incunables. D’autant plus que la fin du premier chapitre n’offrira que peu de réjouissances décibéliques, avec au menu, une intervention grandiloquente de Anton Szandor LaVEY, né Howard Stanton LEVEY, fondateur de l’Eglise de Satan, groupuscule fondé en 1966. LaVEY publiera plusieurs livres, dont le célèbre The Satanic Bible, et nommera au travers des années comme Révérends honoraires de l’Eglise, des personnalités diverses telles que King DIAMOND, David VINCENT, Marc ALMOND ou, bien sur Marilyn MANSON. Ses théories basées sur NIETZCHE ou encore CROWLEY ne lui évitèrent pas de mourir dans un hôpital catholique, comble de l’ironie. Ses albums audio ne sont pas inintéressants, comme The Satanic Mass, lecture d’une messe noire sur fond d’orgue assez nauséabond. Mais son « The Satanic Hamboo » présent ici à quelque chose de joyeux, ce qui au vu du thème choisi, ne manque pas de second degré non plus ! Quant à Monte CAZAZZA, artiste underground et un temps membre des tordus bruitistes de THROBBING GRISTLE, si vous êtes fans de Lydia LUNCH ou des VIRGIN PRUNES, jetez une oreille sur son « Stairway To Hell », qui peut même faire penser à du Yoko ONO écoutable. Le final, « Supermale », par PSYCHIC TV et GENESIS P.ORRIDGE (paye ton pseudo !!) fait penser à la B.O d’un film fantastique bon marché et ne présente pas grand intérêt.
Le second CD se rapproche plus du paysage de Metal-Impact, avec en vedette, les cadors de la vague scandinave de Black-Metal des années 80-90. Mais en guise de hors-d’œuvre, on retrouve le grand prêtre LaVEY et son « Black Mass Opening Hymn » précité, grandiloquent, et ramenant à la mémoire collective quelques bandes sonores de films occultes de la fin des années 60-début des années 70. Grandes orgues, incantations, ton monocorde, tout est là pour créer une ambiance de foire à la Bête. Réussi ? Peut être…
DEATH SS, l’ex groupe de Paul CHAIN, autre fondu de magie noire notable, nous offre le quasi inédit « Black Mass », plus proche de ses travaux futurs que du Heavy pratiqué par les Italiens dans les années 80. Pour l’anecdote, le SS du patronyme n’a rien à voir avec l’armée de sinistre mémoire, mais signifie Steve SYLVESTER, l’autre fondateur du combo, qui d’ailleurs le reforma en 1988, sans Paul.
Et puis la déferlante nordique s’abat sur notre pauvre petit crâne, BATHORY en chef de file, et son « Twilight Of The Gods » épique, de l’album du même nom. Il est simplement dommage que les auteurs ne lui aient pas préféré un extrait des trois premiers albums, beaucoup plus orientés sur la religion noire que sur l’Odinisme. Ne boudons pas un bon morceau pour autant. UNLEASHED rafraîchit le tout de son Death tonitruant, mais on se demande surtout ce qu’ils font là. Pourquoi eux plutôt que DEICIDE, plus emblématique de la problématique choisie. Mais « Into Glory Ride » fait son office, et c’est bien là l’important. MAYHEM, c’est « Freezing Moon », le classique de De Mysteriis Dom Sathanaas, avec cette variable intéressante qu’est la présence de DEAD au chant. Certes, rien de bien collector, mais pas du tout venant non plus. L’union de musicien la plus terrifiante qu’est produit la Norvège, mais ne glosons pas, tout le monde connaît à présent l’histoire.
DARKTHRONE propose son « A Blaze In The Northern Sky », ce qui est assez bien vu, puisque c’est ici que tout a commencé pour Nocturno Culto et Fenriz. EMPEROR sacrifie « The Burning Shadows Of Silence », du désormais fameux In The Nightside Eclipse, album témoin d’une ère diabolique qui n’a plus cours aujourd’hui.
ULVER, collectif ayant peu à peu dérivé vers l’expérimental et l’éthéré à la COIL, sans devenir pour autant insipide, se fait ici violence sur un inédit pur jus, datant probablement du début de sa carrière, tant la vitesse d’exécution et la froideur des riffs tend plus vers BURZUM que DEAD CAN DANCE. THORNS, contemporain de MARDUK, qui fut longtemps une grande influence de par l’importance qu’ont prises leurs deux premières démos dans les pays du grand froid, reste fidèle à son style sur l’imparable « Stellar Master Elite ». Quant à ABRUPTUM et leur « Massdod », on se sent plus proche des terres piétinées par LUSTMORD que du Sado-Ambiant usuellement pratiqué par les suédois.
La fin du deuxième chapitre déroule le tapis à THE ELECTRIC HELLFIRE CLUB, et un « Age Of Fire » remixé et presque dansant, Peter H GILMORE, nouveau Grand Prêtre de l’Eglise de Satan nous narre ses vues sur le bien et le mal dans un pesant « What Is Good ? » (pas le morceau en tout cas !), WHITE STAINS nous offre un pâle « Take It From Me », vulgaire resucée de THE CURE Vs JOY DIVISION de seconde zone, et ne doit sa présence ici qu’au fait qu’il s’agisse d’un des rares pop-band « satanique » du monde.
LaVEY vient clore les débats, avec son « Black Mass (Closing Hymn) », et ferme la porte de l’au-delà avec autant d’empathie que d’habitude.
Si vous êtes encore là, c’est que vous êtes soit patients, soit intéressés par le sujet. Pour le premier cas, c’est très bien, la patience étant mère de vertu. Pour le second, jetez vous sur le livre mentionné en début de critique, et pour l’essentiel, sur l’excellente collection Camion Blanc/Camion Noir, qui traduit en français la plupart des ouvrages importants sur le sujet. Pour une biographie exhaustive sur le malin, voir le net ou votre charcutier-libraire préféré.
Satan doit bien rire en bas. Ange déchu par Dieu, il continue des siècles plus tard d’alimenter les débats.
Pas mal pour un renégat…



Ajouté :  Samedi 23 Février 2008
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Hits: 11171
  
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