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PALEO FESTIVAL NYON (ch) - Open Air (24/07/13)

Date du Festival : mercredi 24 juillet 2013
Lieu du Festival : Open Air (Nyon, Suisse)

Un festival qui commence le mardi pour se terminer le dimanche, c’est le Paléo, en Suisse. Je ne peux y consacrer qu’une journée, juste une nouvelle valise à faire passer pour Kahuzac, mon choix s’est porté sur la journée du mercredi. Quel dilemme quand on sait que l’affiche du 1er jour annonce NEIL YOUNG et PHOENIX, celle du jeudi, SANTANA et les jours suivants NICK CAVE, BLUR,… Donc, ce sera le mercredi, histoire de retrouver MASS HYSTERIA, et DANKO JONES après leur passage du dimanche 23 juin au Hellfest. Et la nostalgie aidant, j’ai, peut être à l’insu de mon plein gré, voulu replonger en 1995, dans l’ambiance du double album Mellon Collie and the Infinite Sadness des SMASHING PUMPKINS, je parie que vous l’avez ! vingt millions d’exemplaires quand même !
Les douces rives du lac Léman, si proches, ne suffisent pas à atténuer la canicule du moment. Fonte importante de chocolats dans le canton, et l’horlogerie helvétique est à l’image du tableau de DALI, « Les Montres molles ». A l’heure sur le site, on déplore quand même le manque de visibilité sur la situation des différentes scènes…les Arches sont là en contrebas, près de la ligne de chemin de fer Lausanne/ Genève.




MASS HYSTERIA - Les Arches 18h-19h
Mouss est venu placer son capital “sympathie” en Suisse, et pour ce festival, c’est une évasion fiscale qui nous régale.
Mouss rappelle, avec une certaine ironie, en début de set que la sécurité du Paléo a interdit de slamer et de pogotter pour la sécurité des festivaliers. Incorrigibles Français, MASS HYSTERIA vont prendre un malin plaisir à déjouer ces consignes, au grand dam des agents alignés derrière les barrières. Il est interdit d’interdire. Anciens combattants de mai 68, indignez-vous ! L’album L’Armée Des Ombres est à l’honneur avec le titre « Positif A Bloc » qui ouvre le set, avec « Tout Doit Disparaître ». Une dédicace à Stéphane Hessel en début du titre « L’Esprit Du Temps ». Le batteur ayant des problèmes de retour demande en apparté à Mouss si tout est OK ! Les clameurs du public viennent rassurer Raphaël Mercier qui est un des plus anxieux du combo. MASS HYSTERIA réitère son circle pit au milieu des fans, les agents de sécurité sont verts. Pour enfoncer le clou, de retour sur scène, Mouss invite les furieuses à le rejoindre sur scène. Les agents de sécurité, blêmes, remettent leur démission… Dans une ambiance débridée, caniculaire, les trois derniers titres extraits de l’album Contraddiction viennent nous liquéfier. Yann Heurtaux met son grain de sel en donnant le signal pour le wall of death. « Furia » vient ponctuer le concert un rien provocateur dans un cadre aussi réglementé mais si jubilatoire pour les premiers rangs complices du combo, surtout quand on sait que Nicolas Sarrouy vient faire un dernier pied de nez, en s’offrant un slam improvisé, sur le dos, jouant ses derniers accords sur sa guitare, porté à bout de bras par les fans, c’est le pied !… Mais que fait la police ? Ces Français nous ont fait un de ces boxons qui a reçu un bon écho ! MASS HYSTERIA a été très surpris par cet accueil, Mouss ne cache pas les craintes qu’il avait en arrivant, mais il repart avec une érection des poils sur les bras, c’est toujours ça de gagné !



DANKO JONES - Grande Scène 19h-20h
Fucky, fucky DANKO JONES… décidemment il ne changera pas, aussi imbu de sa personne que son crane est imberbe. Comptons sur lui pour se faire confirmer au cours du set qu’il est bien DANKO JONES et qu’il faut savourer le plaisir de le voir en chair et en os. Les titres qui nous sont proposés oscillent entre Below The Belt de 2012, et l’album de 2002, Born A Lion. Un public conquis qui adhère, en reprenant des paroles de « Had Enough », « Play The Blues »,… et « Just a Beautiful Day », beautiful day, en effet car DANKO JONES annonce que ce jour béni est celui de son anniversaire, il le rappellera à plusieurs reprises, enfoncez-vous ça dans la tête, ce jour devrait être férié, qui a dit mégalo ? Les fans chantent en chœur un happy birthday de circonstance. Un monologue sans fin s’ensuit, DANKO JONES aurait entendu dans les premiers rangs, à l’annonce de son anniversaire, que c’était donc le monkey day ! info, intox ! Qui a dit parano ? … On est là pour écouter de la musique, et le morceau « Legs » met tout le monde d’accord, ça envoie bien, et ce titre est à mon avis le plus fédérateur de la set-list. J’en reviens donc à regretter ces discussions, ces digressions à n’en plus finir entre chaque titre, ce qui casse la dynamique et l’unité du concert. Le service d’ordre a parfaitement joué son rôle, une jeune s’est permise de monter sur les épaules d’un copain lors de « Lover Call »… elle a été flashée par une lampe torche d’un agent la sommant de descendre sans plus tarder. Je vous rassure, les jours de cette jeune fille ne sont plus en danger, mais pas question, pour quiconque d’aller goûter au gâteau d’anniversaire, d’ailleurs DANKO JONES est vite reparti en « Cadillac », après avoir fait son énumération nécrologique comme au Hellfest, à laquelle je n’adhère pas malheureusement car entachée d’un manque de véritable sincérité, il y a trop d’opportunisme ! Cela n’engage que moi.



ARCTIC MONKEYS - Grande Scène 21h30-23h00
ARCTIC MONKEYS, c’est classieux, c’est clean, c’est distant, c’est British, so British. Alex Turner arrive sur scène, cheveux gominés, Jamie Cook, très chic, costume noir, chemise blanche, cravate. Nick O’Malley, à la basse, est omniprésent ce soir, se refusant de rester dans l’ombre. Jamie Cook reste discret, Alex Turner focalise toute l’attention, et on retrouve son accent du Yorkshire. Il soigne son image, il se rapproche régulièrement du kit batterie pour se redonner un coup de peigne. Tout est soigné, y compris les lights saturés, le son est bon. Vingt titres seront interprétés ce soir, dont trois en rappel.
« Do I Wanna Know ? » ouvre le bal. Viendra aussi le 1er single du groupe « I Bet You Look Good on the Dancefloor », morceau qui avait été interprété lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres 2012. Le formatage court des morceaux donne le rythme au set. Les titres s’enchaînent, familiers pour les fans, et rappelant les bons classements d’ARCTIC MONKEYS dans les charts britanniques. Il faut reconnaitre que concernant la setlist, ARCTIC MONKEYS aborde les cinq albums d’une façon équitable, avec un focus plus appuyé sur l’album Favourite Worst Nightmare de 2007, avec six titres joués. Le public doit calmer ses ardeurs, les règles de sécurité sont rappelées sur les écrans géants et par les agents vigilants derrière les barrières. Le set se termine donc par un rappel de trois titres dont le fameux « When the Sun Goes Down » qui traite de la prostitution dans Sheffield. Les sujets d’ordre social sont l’inspiration principale d’Alex Turner, compositeur du groupe. Voilà, c’est l’heure de passer à autre chose, ARCTIC MONKEYS a rempli son contrat.



THE SMASHING PUMPKINS - Grande Scène 0h-1h00
Calme toi Billy. Au deuxième titre « Tonight, Tonight », c’est le burn out, Billy Corgan se voit privé de son. Le set s’arrête, le quatuor se retrouve dans l’ombre. Billy, dans l’impossibilité de s’exprimer avec le public qui manifeste déjà son impatience, s’impatiente lui aussi. Le voir quitter la scène, fâché, n’aurait surpris personne. La précision, et la qualité suisse ne sont pas au rendez-vous, les minutes s’égrènent, les techniciens à la peine… la tension monte. L’occasion de voir ce groupe de rock alternatif de Chicago créé en 1987 est rare. Nous sommes nombreux à avoir fait la connaissance de ce groupe en 1995 avec le double album Mellon Collie and the Infinite Sadness. Tout le monde ne souhaite pas être lâché par la technique. Les bas résilles de la provocante Nicole Fiorentino, bassiste, occupent l’esprit des premiers rangs, on se surprend à se remémorer le savoir-faire des dentellières du point d’Alençon. Après un temps certain, le set reprend, on a le plaisir d’entendre « X.Y.U. », « Bullet Whith Butterfly wings », « Zero » de l’album susvisé. Nous retrouvons les phases psychédéliques, teintées Metal, qui caractérisent SMASHING PUMPKINS. Je craignais une prestation trop orientée sur leur période électronique et expérimentale, il n’en fut rien. Le concert se terminera par « United States », avec, à l’évidence une envie d’en finir au plus vite chez Billy Corgan, fortement contrarié par les dysfonctionnements techniques. Si Billy Corgan fait beaucoup d’ombres aux autres comparses, voulant monopoliser l’attention et les mérites, s’il y en a, il faut toutefois signaler le travail efficace de Jeff Schroeder, guitare, qui, à plusieurs reprises a su faire montre d’une belle maitrise technique lors de ses soli. Frappe sèche, et précise de Mike Byrne qui s’approprie toute la rythmique. Quant à la bassiste, sa touche des cordes au médiator est assez désagréable à l’oreille. Le set nous est apparu bien décousu par le changement incessant des instruments sur chaque morceau, et pour les trois guitares/basse. Nous sommes passés à côté de quelque chose, chacun de son côté, public et le combo, se sentant frustrés. Nous attendions beaucoup de ce concert, il faudra se contenter des bribes que chacun a pu glaner, ce soir, par rapport à l’histoire qu’il a eue avec SMASHING PUMPKINS au cours de ces vingt-cinq années écoulées.

En quittant le site du Paléo, les familiers du Hellfest retrouveront les lanternes géantes en tôles ajourées de Monic La Mouche, la paléographique.


Ajouté :  Vendredi 30 Août 2013
Live Reporteur :  Le Patriarche
Score :
Lien en relation:  Paléo Festival Nyon website
Hits: 14358
  
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