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RHAPSODY OF FIRE (it) - Le Bataclan à Paris (08/04/12)

Groupes Présents au concert : BEJELIT (it), KALEDON (it), RHAPSODY OF FIRE (it)
Date du Concert : janvier 2012
Lieu du Concert : Le Bataclan (Paris, France)

En fin d'année dernière, un communiqué annonce que RHAPSODY OF FIRE et Luca Turilli, co-fondateur et compositeur du groupe, se séparent. On apprend alors que ce dernier s'en va créer un nouveau groupe, avec Patrice Guers (basse) et Dominique Leurquin (guitare), qu'il appelle... LUCA TURILLI'S RHAPSODY. Entre Staropoli et Turilli, Alex Holtzwarth (batterie) n'a pas su choisir et décide lui de rester dans les deux groupes...
Sous le choc de cet ubuesque coup de théâtre, on note tout de même qu'alors que Luca Turilli décide d'emblée de sortir un album, prévu pour le mois de juin, RHAPSODY OF FIRE embarque pour une tournée mondiale qui les emmènera, après quelques escales européennes, en Amérique du Nord. Et ce soir, son nom trône au-dessus de l'entrée du Bataclan, où se prépare une soirée 100% italienne, avec deux groupes transalpins en première partie.

BEJELIT joue déjà lorsque la plupart des spectateurs passent les portes. Forts d'un quatrième album tout juste sorti, ils investissent la scène sans complexe. Avec fraîcheur et enthousiasme, ils proposent un Heavy Metal épique, assez semblable à celui que leurs aînés jouaient à leurs débuts, en moins kitsch peut-être. Ayant visiblement assimilé les codes du genre, ils envoient pendant une demi-heure des compos sympas sans être brillantes, souvent naïves, parfois audacieuses, mais toujours de facture honnête. BEJELIT tire son épingle du jeu malgré un mix atroce, bien trop fort, et écrabouillé par une caisse claire omniprésente.
L'accueil est enthousiaste de la part d'un public assez jeune et hétéroclite, de l'émo de base en quête d'identité aux gothic-metalleux tout juste pubères, en passant par la faune habituelle qui râle sur le prix de la Kro.

KALEDON est sur le circuit depuis 1998, mais c'est bien la première fois qu'on voit leur nom ailleurs que sur un sampler ou dans le bac occasion de Gibert... Sans doute créé dans la déprime générale après le tir au but de Biaggio sur la transversale de Saint-Denis, KALEDON partage avec RHAPSODY les thèmes de ses textes : dragons, châteaux, quêtes et chevauchées endiablées dans des plaines enchantées. En revanche, la platitude de ses compos n'a rien à envier à personne... C'est sans imagination, sans génie, sans technique, ni saveur. A leur décharge, le son ne s'est pas amélioré, c'est toujours de la bouillie, mais ce que l'on voit sur scène, c'est bien de leur faute. Marco Palazzi (chant) est certainement le frontman le plus pathétique de toute l'Italie, gras comme un jambon de Parme et lourd comme une meule de parmesan. Dès la fin du premier morceau, il nous signale dans un anglais catastrophique le stand de merchandising, où l'on vend le best of de KALEDON ! Rien qu'à l'évocation de celui-ci, je suis à deux doigts de recracher dans mon verre en plastique. Derrière lui, c'est à celui qui sera le plus transparent : le batteur s'active mollement derrière son kit minuscule, et le claviériste fait contre mauvaise fortune bon coeur : l'ingé son a décidé de le censurer. Une heure, une dizaine de morceaux et quelques hard drinks plus tard, la pilule a toujours du mal à passer. Heureusement, Marco nous lâche : "so many beautiful girls here, we're not used, we're not used..." qui termine sa performance en beauté.

Lorsque les lumières se rallument, on constate avec effroi que la salle ne se remplit plus, elle est à moitié vide... L'année dernière à pareille époque, l'Elysée Montmartre était archi-comble pour la venue des italiens. Ce soir on est loin des 1000 spectateurs.
Cela illustre tout à fait le pessimisme général suite à l'annonce du split de RHAPSODY OF FIRE. Mais tous ces égos commençaient certainement à se sentir à l'étroit, et il fallait que ça craque à un moment. Certes le groupe a recruté, trois quasi inconnus dont Oliver Holzwarth à la basse, le frère du batteur, mais on reste circonspects sur la capacité du combo à poursuivre sur la même lancée avec ce line-up.
Et pourtant, alors que l'intro "Ad Infinitum" se fait enfin entendre, dans l'euphorie du moment, on se dit que rien ne va changer, que tout sera comme avant. Le public est chauffé à blanc, et accueille les premières notes de "From Chaos to Eternity" avec une grosse ovation. On voit alors arriver un petit guitariste trapu, chauve avec une longue barbe, l'allemand Tom Hess, et un acolyte plus jeune, l'italien Roberto de Micheli. Au centre de la scène se plante Oliver Holzwarth, lui aussi en importante surcharge graisseuse, que son t-shirt manche longue La Redoute (j'ai le même) laisse largement deviner. Pas de doute, ce n'est plus le même groupe.

Ouf, un visage familier ! Fabio Lione impose vite son charisme et sa prestance - l'effet bouclettes sans doute - et "Triumph or Agony" puis "Unholy Warcry" lancent réellement les débats. Mais d'emblée quelque chose cloche... Encore quelques morceaux et ça deviendra plus clair. "Land of Immortals" est le premier classique de la soirée, et il passe plutôt bien. Fabio laisse le public hurler le refrain, les gratteux s'éclatent, ce titre gagne incontestablement en puissance en live. Entre les morceaux, Fabio a décidé de s'adresser à la salle en français, enchaînant les messages perso et faisant crier les timides du premier rang dans le micro... ça devient vite l'école des fans, et ça ne fait que commencer...

Un solo de batterie soporifique, et deux hits un peu poussifs plus tard ("March of the Swormaster" et "Dawn of Victory"), le solo de basse donne le temps à tout le fond de la salle d'aller se soulager. L'enthousiasme incroyable du public pour cet exercice de frime dépasse l'entendement et la compréhension... Oliver Holzwarth n'a simplement pas le niveau d'un groupe de classe mondiale. Son solo est éloquent et brutal de nullité. Il semble même se planter à plusieurs reprises durant les morceaux. Et l'on se met à regretter l'excellent et spectaculaire jeu de Patrice Guers, qui apportait dynamisme et puissance à la rythmique, et une vraie présence scénique. Avec Dominique Leurquin, il était un pion essentiel dans les performances live du groupe. Tom Hess et Roberto de Micheli n'apportent aucune fantaisie, ni sonore ni visuelle, et même si leur complicité est en devenir, en attendant, l'ennui guette.

Quelques valeurs sûres s'enchaînent, "The Village of Dwarves", "The Magic of the Wizard's Dreams", aux choeurs entièrement samplés, comme souvent chez RHAPSODY, mais c'est d'autant plus fake sur ce titre, sorte de duo virtuel avec Christopher Lee. "Holy Thunderforce" est le dernier titre avant les rappels, et pour la première fois depuis des lustres, j'ai hâte que ça se termine. Et c'est me déplaçant vers le fond que j'aperçois le pompon : une affichette au stand merch qui invite les fans à acquérir le VIP ticket à 75E pour pouvoir rencontrer le groupe à la fin du concert ! On touche le fond. "Reign of Terror", l'excellent morceau de "The Frozen Tears of Angels" est largement bâclé, mais "Knightrider of Doom", en version allongée, remet un peu les pendules à l'heure. Pour l'occasion, Fabio fait chanter la salle pendant cinq minutes. Nouveau retour en coulisses, nouveaux rappels : "Emerald Sword" conclut traditionnellement le concert... ou pas tout à fait, car on a encore droit à une instru très solennelle et au long et dispensable extrait de "Heroes of the Waterfall's Kingdom" pour finir.

Un finish laborieux, qui laisse un goût amer. Où va RHAPSODY OF FIRE ? Droit dans le mur à ce train-là. Ce n'est pas uniquement le cerveau du groupe qui est parti, c'est aussi une bonne partie de son âme. Faut-il pour autant compter sur Luca Turilli et son nouveau groupe pour retrouver les frissons auxquels nous étions habitués ? Pas sûr du tout. Du beau gâchis en somme.


Ajouté :  Mardi 17 Avril 2012
Live Reporteur :  JB
Score :
Lien en relation:  Rhapsody Of Fire website
Hits: 12167
  
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