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DIMINO (usa) - Frank Dimino (Sept-2015)


Frank Dimino, un nom qui figure certainement aux abonnés absents pour les plus jeunes d'entre vous mais qui reste une référence de légende pour tous ceux qui s'intéressent au Metal des seventies et des Eighties. Il faut dire que le bougre avant d'évoluer en solo à débuter au sein d'une formation devenu culte au fil des années : ANGEL. Un groupe mythique qui s'est formé à l'aube des années 70 et qui a en cinq albums d'anthologies inscrit son nom au panthéon du Rock. La petite histoire veut que ce soit Gene Simmons en personne qui les aient découverts au détour d'un concert dans un club enfumé de la côte ouest. Il s'en suivra une signature avec Neil Bogard fondateur de Casablanca Records la maison de disque de KISS. L'idée de génie du Sieur Bogard étant de créer l'antithèse de KISS avec ANGEL, un combat entre l'enfer et le paradis. Les membres d'ANGEL étant tous habillés de blanc. Véritable archange hors du temps, le combat entre le bien et le mal réuni sous l'égide de Neil Bogard et de son label, une véritable aubaine qui ne peut qu'attirer et séduire. Un premier opus d'anthologie ANGEL sorti en 1975 prouvera à tous que la formation est avant tout la réunion d'excellents musiciens extrêmement talentueux. KISS refusera d'ailleurs qu'ils ouvrent pour eux au regard des performances exceptionnelles du gang sur scène. Il s'en suivra quatre autres opus (Helluva Band, On Earth As It Is In Heaven, White Hot, Sinful) de très haute facture qui leur permirent de s'établir définitivement aux Etats-Unis comme un groupe phare des seventies. Une de leur force était de proposer des shows gigantesques qui marquèrent leur époque à l'instar de KISS. Pour cela, ils n'hésitèrent pas à faire appel à un des plus grands illusionnistes de l'époque : John Gaugahn qui mettra en scène les apparitions scéniques des anges blancs. Ce qui leur permettra de proposer un spectacle totalement hallucinant baignant dans une ambiance magique et totalement précurseur pour l'époque. Pourtant des problèmes internes et une certaine déception liée à une image qu'ils supportaient de moins en moins amenèrent Frank Dimino et Punky Meadows a quitter le vaisseau juste après la sortie de Live Without A Net un live démentiel qui au fil du temps est devenu un classique incontournable au même titre que KISS Alive. Malheureusement le succès escompté ne fut pas au rendez-vous et ANGEL disparu des écrans en 1981. 16 ans après la reformation très éphémère d'ANGEL en 1999, Frank Dimino est de retour sur le devant de la scène et nous offre son premier album solo Old Habits Die Hard, une galette de haute facture qui nous délivre un Hard Rock fortement hanté par l'esprit de années quatre-vingt mais d'une redoutable efficacité ! Pour cela notre chanteur n'a pas hésité à faire appel à quelques pointures pour l'épauler comme Rickey Medlocke (BLACKFOOT, LYNYRD SKYNYRD), Oz Fox (STRYPER), Eddie Ojeda (TWISTED SISTER), ou encore Pat Thrall pour n'en citer que quelques-uns. Un backing band hallucinant qui donne une dimension démentielle à Old Habits Die Hard et qui devrait séduire sans difficulté tous les fans d'ANGEL. Il n'en fallait pas plus pour que votre serviteur décroche son téléphone pour en savoir un peu plus sur Old Habits Die Hard et prendre des nouvelles d'un chanteur qui a derrière lui un parcours extraordinaire en toute discrétion. La machine à remonter le temps est enclenchée direction le vingtième siècle début des années 70 histoire de savoir si l'herbe était plus verte en ce temps-là ! Magnéto Frank, c'est à toi !

Line-up
: Frank Dimino (chant), Oz Fox, Paul Crook, Jeff Labansky, Pat Thrall, Punky Meadows, Jeff Duncan, Eddie Ojeda, Dylan Dimino, Rickey Medlocke (guitares), Danny Miranda (basse), Paul Crook (basse), John Miceli (batterie)

Discographie : Old Habits Die Hard (2015)

Traduction / Retranscription : Laurent Machabanski



Metal-Impact. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour faire ce premier album solo ?
Frank Dimino. Je crois effectivement que cela fait longtemps même si je suis toujours resté plutôt très actif en jouant et en enseignant. J'ai joué dans beaucoup de groupes, comme avec Todd Kerns du groupe SIN CITY SINNERS. J'ai d'ailleurs participé à quelques albums d'artistes et groupes locaux. Je joue aussi dans un groupe local qui s'appelle VINYL TATTOO avec des membres tel qu'Oz Fox (STRYPER), Scot Coogan qui joue aussi avec Ace Frehley (KISS). En ce qui concerne l'album solo c'était plus une appréhension qu'autre chose, car cela a été facile. J'ai toujours été impliqué dans des groupes et c'est pour cette raison que cela m'a pris beaucoup de temps de sortir cet album solo.

MI. Est-ce que tu as écris les chansons spécialement pour cet album ou est-ce des morceaux qui ont été composé au fil des années ?
Frank. Lorsque j'ai décidé de faire ce projet en solo, c'était une évidence de ne pas faire un album avec des anciennes chansons ou ce que j'avais dans les tiroirs lorsque je jouais avec d'autres groupes. Il fallait que je me renouvelle et que j'arrive avec des idées nouvelles, une nouvelle approche. Toutes les chansons de cet album sont originales sauf "Even Now" qui collait bien à ce nouveau projet. C'est pour cela que je l'ai choisie.

MI. Sur cet album il y a beaucoup d'invités notamment au niveau des guitaristes. Comment les as-tu choisis ? Ce sont des amis à la base ?
Frank. Oui, ce sont mes amis. Quand nous avons démarré ce projet je ne pensais pas avoir d'invités. Tout a commencé avec l'enregistrement de la chanson "Never again" : je croyais toujours être dans le groupe ANGEL. De par la structure du morceau quelqu'un m'a suggéré de contacter Frank pour jouer de la guitare. Je lui ai adressé la démo et il a dit qu'il aimerait jouer sur ce morceau. Pat Thrall est un très bon ami et il allait s'engager dans la production de cet album.

MI. Tu as une nouvelle fois travaillé avec Punky Meadow. Comment s'est passée votre collaboration après toutes ces années ?
Frank. C'était super car nous sommes toujours restés ami. Punky était là au début, donc ce n'est pas grave si tu joues ou si tu fais un nouvel album d'ANGEL. Nous avons toujours continué à faire des projets et peu importe ce qui se passait à côté parce que nous sommes amis et que nous jouons depuis longtemps. Nous avons toujours fait des projets dans un sens ou un autre.

MI. Comment s'est déroulé l'enregistrement avec Paul Crook (MEAT LOAF, ANTHRAX) ? Étiez-vous tous ensemble dans le même studio comme dans les années 70 ?
Frank. Il y a une combinaison de plusieurs choses. Paul a travaillé dans le studio avec moi pour les voix. Il y avait aussi Oz Fox. Nous avons développé un morceau de batterie pour donner un aperçu à John de ce que nous voulions faire. Ils ont travaillé ensemble depuis longtemps et j'ai travaillé avec eux par le passé. Alors ils se doutaient bien de ce qui allait se passer. Quand on a eu l'idée pour la chanson, on a fait une démo rapide pour la basse et la batterie. Nous avons utilisé cela pour enregistrer l'album afin de leur envoyer. Excepté la démo tout a été fait au studio.

MI. Pourquoi avoir choisi Paul Crook pour la production ? Qu'a-t-il apporté au niveau du son sur cet album ?
Frank. Paul a une façon particulière de travailler. C'est quelqu'un de disponible 24h/7j et il fait les choses de la bonne manière. J'ai travaillé dur avec Paul car nous avions un nouveau matériel et je lui ai fait confiance pour le son et sa façon de travailler. Quand tu entres dans le studio, c'est important de se sentir bien. Surtout lorsqu'il s'agit de l'ingénieur du son et d'avoir la confiance de son producteur. Si tu n'arrives pas à avoir cette confiance cela ne marche pas. Nous nous sommes rencontrés en 2002 lorsqu'il travaillait avec Sebastien Bach. Nous avons fait quelques tournées ensemble en Europe et Paul est parti à Vegas. Notre amitié a perduré. C'est rassurant d'avoir fait confiance à Paul.

MI. L'album s'intitule Old Habits Die Hard. Quelles sont tes vieilles habitudes ?
Frank. C'est une façon de dire que dans les années 70, avec le groupe ANGEL, j'ai toujours été impliqué dans la musique d'une manière ou d'une autre que ce soit par le fait d'enseigner, de jouer, et de chanter devant des foules. C'est aussi pour cette raison que je joue aussi dans un groupe local. Juste pour dire que je fais toujours les mêmes trucs que je faisais avant. En espérant que je les fasse toujours aussi bien.

MI. Sur l'album il semble que ta voix n'a pas changé depuis des années, et en plus tu chantes très haut. Tu es un professeur de chant. Comment prends-tu soin de ta voix ?
Frank. J'ai commencé le chant très tôt à l'âge de neuf ans. J'ai toujours essayé de chanter juste. C'est ancré en moi et je me rappelle toujours ce moment-là. C'est pour cela que j'enseigne aussi aux étudiants le fait de respirer au bon moment. C'est quelque chose que tu fais et que tu répètes encore et encore. Après tu n'y penses plus. C'est comme de jouer de la guitare et de chanter. Je suis dans le moule et je suis à l'aise. Pour chanter comme ça : je m'entraine.

MI. Comment en es-tu venu à chanter si jeune ?
Frank. Mes parents voulaient que j'aie quelque chose à faire au lieu de trainer dans les rues. J'ai toujours voulu jouer avec mes amis et je devais aussi travailler mes vocalises, mon chant. J'adorai chanter aussi. Quand j'ai entendu les BEATLES, je me suis dit que j'allais chanter comme eux. Je faisais à ce moment des chants d'opéra. Ce n'était pas super amusant mais j'ai aussi fait des shows radios.

MI. Quand je regarde la pochette du nouvel album ; il y a un micro, des chaussures qui dates de l'époque d'ANGEL. Est-ce un symbole important pour toi ?
Frank. Oui, c'est important car mon passé est mon futur et je suis fier de ce que j'ai accompli avec ANGEL. Les choses sont toujours là. On continue à échanger et discuter ensemble. Je ne peux pas dénigrer mon passé et comme je l'ai déjà mentionné : mon passé est aussi le fruit de mon futur. Je suis fier de cela aussi.

MI. Comment expliques-tu le succès d'ANGEL en Europe et en France ?
Frank. Oui je le reconnais car nous avons faits trois ou quatre shows en France et en Angleterre. C'est étrange le phénomène qu'engendre la musique. Les gens s'accrochent à ta musique et sont en quelques sortes parties prenantes de ta vie et de ce que tu fais. Tu n'as rien d'autre à faire. Avec ANGEL nous avons capté une large audience qui s'est approprié notre musique.

MI. Tu as commencé en 1975 avec ANGEL. Est-ce vrai que tu as été découvert par Gene Simmons et qu'il a appelé Neil Bogart le producteur à trois heures du matin en lui disant qu'il avait découvert un grand groupe ?
Frank. Oui c'est quelque chose qui se dit dans le milieu ! [Rires].Un reporter des Rolling Stones et de Circus magazine à l'époque avait l'habitude de venir nous voir. Quand nous avons joué ensemble pour la première fois il y a eu plein de followers des différents groupes de l'époque. Nous faisions chacun des choses séparément. Lorsque nous nous sommes retrouvés il y a eu un buzz autour de Washington D.C. Neil Bogart est venu nous voir à plusieurs reprises dans la plus grande salle de concert de l'époque (Arena, DC) nous disant qu'il fallait se revoir avec Gene. Nous avions signé avec le label deux semaines auparavant. Au même moment KISS avait sorti leur troisième album intitulé Dressed to Kill. Neil voulait signer avec nous et en a certainement parlé aux membres de KISS.

MI. Est-ce vrai qu'il a dit à Neil Bogart qu'il ne voulait pas qu'ANGEL joue en première partie de KISS ?
Frank. Je ne sais pas s'il a dit ça mais lors de la dernière tournée américaine, l'idée était de faire la première partie de KISS. J'avais dit à Neil que ce serait super de le faire. Alors Neil a essayé d'organiser le truc mais ça n'a pas fonctionné. Je ne sais pas pourquoi cela ne s'est pas réalisé. La raison est que dans les années 70 il y avait plein d'autres groupes et les gens faisaient une sorte de compétition sur celui qui aurait le meilleur spectacle. Le fait d'être sur le même label était un inconvénient car il y a toujours le défi et la compétition qui s'installent.

MI. ANGEL avait la réputation de donner des shows incroyables. Parle-nous de ces shows dans les années 70 ou vous avez bénéficié de l'aide de Johnny Gaughn (célèbre magicien américain)...
Frank. C'était plutôt spectaculaire. Au début, nous avons commencé avec le logo d'ANGEL qui est composé d'un grand A avec des ailes comme sur le premier album. Nous avons aussi commencé le show avec vingt cubes sur scène. Les trois roadies étaient habillés en noir et construisaient des tours (quatre cubes pour chaque tour). A chaque fois qu'ils avaient finis les tours, ils allumaient les lumières. Tu ne les voyais pas faire ce travail puisqu'ils étaient habillés en noir. Comme dans l'histoire de l'album : "les lumières apparaitront dans les tours et il apparaitra et sortira". C'était le décor de notre opus. A la fin du show tout explosait. Tous les endroits où nous nous sommes produits étaient différents et c'était un superbe défi pour nous à chaque fois.

MI. Est-ce que tu te souviens de ta rencontre avec Punky Meadows (SWEET MAMA FROM HEAVEN) ?
Frank. Je connais Punky Meadows depuis longtemps car comme je l'ai déjà dis nous jouions dans différents groupes à Washington DC. Greg habitait dans le centre, dans le même quartier que Punky et John. Ils ont parlé de faire quelque chose ensemble. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises dans le club que nous connaissions tous. On nous a proposé de faire le show tous les soirs : c'était important pour nous. Le temps a joué en notre faveur.

MI. Après le premier album, vous avez choisi de vous habiller tous en blanc. Etait-ce l'idée du groupe ?
Frank. Oui, c'est l'idée du groupe. Beaucoup de gens nous demandait pourquoi KISS était habillé en noir car cela n'a rien à voir avec le fait que nous soyons habillés en blanc. Nous n'avons même pas fait le rapprochement sur le fait d'être en noir et blanc. Nous avions tous plus ou moins une idée lorsque nous jouions dans les clubs. Quand nous avons fait les shows à Los Angeles, un costumier est venu nous voir pour nous proposer des idées. Nous avions les nôtres avec beaucoup de couleur. L'idée du blanc est venue parce que cela nous séparait de tout le monde. En rediscutant ensemble nous nous sommes dit pourquoi ne pas choisir qu'une seule couleur. Voilà comment tout est arrivé.

MI. Est-ce que cela a été facile de trouver le nom ?
Frank. Oui. Je ne me rappelle plus comment est venu l'idée du nom du groupe. Mais lorsqu'il a été évoqué il nous est apparu comme si c'était une évidence. Ce fut rapide. D'habitude trouver le nom d'un combo prend énormément de temps. C'est en général quelque chose qui revient sans cesse et qui obsède encore et encore. Quand le choix a été décidé le groupe a réagi à l'unanimité.

MI. A l'époque dans ce monde plutôt Rock, était-il facile d'être un ange ?
Frank. Je ne suis pas sûr. Je ne sais pas quoi te répondre à cette question...

MI. Quelle était votre philosophie de la musique durant cette période ? Est-ce que vous défendiez des valeurs du christianisme en tant que groupe ANGEL ?
Frank. Je ne crois pas. Nous avions une certaine idée de la musique. Nous savions que nous voulions mixer le synthé et la guitare. Ce sont des aspects musicaux que nous trouvions pertinents afin d'essayer de les faire fusionner. Toutes les idées sont venues pour une seule cause : la musique. Nous n'avions pas d'autres choses à l'esprit.

MI. Les cinq albums que vous avez enregistré sont devenus des classiques, Eddie Kramer producteur de KISS a été le producteur pour votre troisième album On Earth As It Is in Heaven. Est-ce que ce fut une bonne expérience de travailler avec lui ?
Frank. Eddie a tellement fait pour JIMMY HENDRIX, LED ZEPPELIN, KISS : c'était fantastique de travailler avec lui et cela nécessite beaucoup de travail. Nous avons enregistré cet album dans un château. Barry en était le propriétaire car il en a hérité. C'était un château qui donnait sur le coucher du soleil et il y avait plein de chambres. Eddie est arrivé pour connaître le projet et a tout de suite adhérer car il y avait plein de pièces pour développer un maximum de styles de musique. Expérience qui était intéressante afin de partager ensemble tous ces instants musicaux.

MI. Pourquoi avoir changé de producteur en choisissant par la suite Eddie Leonetti ?
Frank. Je crois que c'est une combinaison de plusieurs facteurs. La musique a changé et évolué au même titre que les chaines de télévision et de radio. Sur le premier album ils jouaient nos morceaux mais il y a eu des longues coupures avant qu'ils ne les rejouent de nouveau. Après le second album on ne nous entendait plus sur les ondes. Nous avons donc eu de la pression de la part de notre maison de disques. Quand tu as réalisé trois albums et que tu n'as pas obtenu ce que tu voulais, tu te poses la question de savoir s'il ne faut pas changer quelque chose. De mon point de vue je crois que le monde de l'industrie musicale avait changé et il fallait changer avec elle. Lorsque nous avons réalisé notre troisième album c'était l'année 1978. C'était le début des années 80 en plein commencement de la période disco avec des groupes aux cheveux longs. Nous étions en quelque sorte les précurseurs de la musique pop rock.

MI. Ensuite tu as fait votre seule tournée japonaise : comment a été l'accueil ?
Frank. Je crois que c'était en 1976. Nous avions tout l'hôtel pour nous. Nous étions un peu comme les BEATLES car on se demandait pourquoi ça ne se passait pas tout le temps comme ça partout [Rires]. C'était plutôt incroyable comme tournée car la foule était présente et nous ne pouvions pas sortir de l'hôtel. En plus nous avons fait quelques shows TV en débarquant avec des limousines... c'était délirant.

MI. Par rapport aux années 70, était-il plus facile d'enregistrer un album à l'époque que maintenant ?
Frank. Je pense que c'est plus facile maintenant car il y a plus de possibilités pour enregistrer un album. Aujourd'hui tu n'as pas besoin d'aller dans un studio d'enregistrement. Avec les nouvelles technologies tu peux utiliser des logiciels spécifiques. Dans les années 1970 il fallait beaucoup de travail pour enregistrer un disque : c'était obligatoire. Même si tu n'arrivais pas à obtenir exactement le son voulu, il fallait être plus efficace. Nous avions une plus grande satisfaction et beaucoup plus d'envie de réussir qu'actuellement. Tu devais enregistrer ton opus dans un studio d'enregistrement et ils étaient très chers à cette époque.

MI. Tu as fait une tournée avec RAINBOW époque Ronnie James Dio au chant. Le connaissais tu bien ?
Frank. Nous étions voisins. Nous habitions près de Sunset studio : un vieux studio d'enregistrement. Avant d'entrer dans ce studio tu pouvais ramener tes propres jeux de lumières, tes instruments et tes vêtements pour ta tournée ainsi que des overdubbing (sons additionnels). Nous avons partagé tout cela avec plusieurs groupes, RAINBOW et DEEP PURPLE par la suite. Nous avions beaucoup d'amitiés et de relation. Faire une tournée avec RAINBOW fut géniale, et nous avons eu aussi du bon temps avec Cozy Powell.

MI. Le dernier album d'Angel s'appelle Sinful mais celui-ci devait s'appeler Bad publicity au départ. Pourquoi avoir changé de nom ?
Frank. Ce n'est pas la première idée. Au départ il y a un hôtel qui s'appelle "The Firehouse". C'est un endroit plutôt sauvage. Il y a eu des groupes comme LED ZEPPELIN, THE WHO qui ont donné à cet endroit une mauvaise réputation. Ils avaient l'habitude de l'appeler "The Riot House". Nous avons pris des photos de cet endroit, les chambres et tout le bordel étalé partout. Nous avons fait quelques spectacles. La finalité était de montrer nos mauvaises habitudes. Nous voulions mettre ces clichés sur la pochette d'album avec les voitures de police autour. Le producteur n'a pas voulu. Neal voulait une pochette sophistiquée à l'image du groupe ANGEL.

MI. Angel n'a fait que cinq albums. Pourquoi avoir décidé de splitter ?
Frank. Nous étions en studio d'enregistrement à l'époque et nous venions de faire une tournée américaine avec HUMBLE PIE, JOHNNY WALSH, MOTHER FINEST. Jack Douglas a participé au sixième album studio. Pour le septième, la société de production Polygram nous demandait de payer le producteur. Or le contrat stipulait que la compagnie payait le producteur. Nous leur avons répondu que nous ne payerons pas et que nous irions voir une autre compagnie. Toutes les histoires autour de ce contrat sont passées d'avocats en avocats et ont contribué à la séparation du combo.

MI. C'est à ce moment que Greg Giuffria est partit pour créer son propre groupe GIUFFRIA qui par la suite est devenu HOUSE OF LORDS ?
Frank. Nous étions en studio à l'époque : il y avait Barry, Punky et moi-même et nous ne voulions pas quitter le groupe. C'est pour ça qu'il y a eu des va et vient.

MI. Penses-tu qu'une reformation d'ANGEL avec le line-up original est possible ?
Frank. Le temps est la bonne question sur le retour du groupe. Si nous avons le temps de le faire. Nous sommes en contact. Le problème est que nous ne sommes plus au même endroit...

MI. Ton album sort en France et en Europe au mois de juillet. Quels sont tes futurs projets ?
Frank. Je voudrais partir en tournée et faire des festivals en Europe l'année prochaine. En parallèle je suis en train d'essayer de nouvelles choses : j'essaye de collaborer des agences de réservation pour voir ce qu'on pourrait faire ensemble. Je voudrais être sur la route pour donner des concerts car c'est toujours amusant de jouer devant une audience surtout lorsque tu as du nouveau matériel.

MI. Quels seront les musiciens qui t'accompagneront en tournée ?
Frank. J'ai plusieurs personnes en vue qui joueront avec moi ; peut-être des gens de VINYL TATTOO ou des gars de MEAT LOAF. J'ai plusieurs options car je veux des gens impliqués. Une combinaison des deux ou ceux qui seront libres à ce moment-là.

MI. Avec Frontiers Records, un label italien, penses-tu que ce sera plus facile de tourner en Europe et en France ?
Frank. Oui c'est le but. Je souhaite faire principalement les festivals en Europe comme l'Italie, la France, l'Allemagne et la Suède. Je veux faire le tour de l'Europe pour l'été prochain. Auparavant, je dois aussi préparer les membres de l'équipe.

MI. Connais-tu Paris ? Quelles ont été tes impressions ?
Frank. J'y suis allé une fois. C'est très peuplé : malgré tout, toutes les choses sont identiques aux USA. Si tu fais attention tout se ressemble comme partout ailleurs.


Ajouté :  Jeudi 12 Novembre 2015
Intervieweur :  The Veteran Outlaw

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