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PPM FEST (be) - Antonio "Tony" Carlino (Mars-2014)


Si pour la majorité des gens, le printemps est synonyme de soleil et de futur farniente sur la plage ou au bord de la piscine ; pour tout métalleux qui se respecte, c'est surtout le début de la saison des festivals entièrement consacré au Metal. Un vrai sanctuaire où seul leitmotiv est la musique ! Le premier à ouvrir le grand bal de ces rassemblements métalliques est le PPM FEST qui existe depuis 2010 et a lieu à Mons en Belgique ! Nos amis belges n'étant pas les derniers en matière de Metal, bien au contraire. Si les deux premières éditions se sont déroulées sur une seule journée avec des groupes aussi légendaires comme SCORPIONS, EUROPE ou encore EDGUY pour n'en citer que quelques-uns, notre ami Tony Carlino (maître de cérémonie incontesté) a bien fait les choses puisque depuis 2012, c'est sur trois jours que la grande messe dédiée aux Dieux du Metal se déroule et attire un public de plus en plus nombreux venant des quatre coins de l'Europe afin de célébrer leurs héros. Trois jours de bonheur parfait pour ravir tous les fans de Metal et s'échauffer les cages à miel avant l'arrivée des monstres sacrés cet été. Le PPM FEST étant un véritable hors d'œuvre avant les grandes migrations d'été. Une de ses particularités est de toujours proposer une affiche originale très éloignée de celles que l'on peut retrouver dans d'autres manifestations de ce genre. Petit à petit, le PPM FEST est en train de devenir une véritable institution au même titre que le HELLFEST ou le WACKEN même si le nombre de spectateurs est loin d'égaler ses rivaux. Il faut dire que pour cette édition 2014, l'affiche est plus qu'alléchante. Jugez plutôt : PAIN, SAXON, EVERGREY, VANDEN PLAS, THERION, FATE'S WARNING et bien d'autres seront au rendez-vous en ce weekend du 18, 19 et 20 Avril 2014. C'est à l'occasion d'une incursion sur les terres françaises de Tony Carlino (créateur et organisateur du PPM FEST), que nous avons pu dialoguer avec lui afin d'en savoir un peu plus sur cette extraordinaire aventure humaine ! Un festival qui existe aussi et surtout grâce à l'aide de nombreux bénévoles entièrement dévoués au Metal ! Une manifestation musicale à des années-lumière des Festivals business qui fleurissent depuis quelques années un peu partout. Un vrai sacerdoce qui permet à ce genre d'évènement d'exister, de se développer et de continuer d'exister malgré des budgets qui sont loin d'être faramineux ! Rencontre avec un personnage sympathique et très enthousiaste, totalement dévoué à sa cause. Magnéto Tony, c'est à toi !


Metal-Impact. Bonjour, bienvenue à Paris...
Antonio "Tony" Carlino. Merci, c'est dur d'y arriver mais on y est. La Belgique ce n'est pas très loin non plus mais on a mis une heure pour faire huit kilomètres ! [Rires]

MI. Comment est née cette incroyable aventure du PPM FEST ?
Tony. C'est la cinquième édition cette année. Au départ, ça devait être juste un petit concert pour se faire plaisir. J'avais découvert un groupe Italien qui s'appelle DGM. L'idée était juste de les faire venir jouer en Belgique et au final on s'est retrouvé avec SCORPIONS en tête d'affiche, et c'est au PPM FEST qu'ils ont annoncé leur tournée d'adieu.

MI. Comment es-tu arrivé à convaincre SCORPIONS de venir dans cette première édition ?
Tony. En fait, ça fait pas mal d'année que je suis dans la musique. A force, on a des contacts et il faut savoir que le premier batteur de SCORPIONS Rudy Lenners est Belge et c'est un ami. Donc par la force des choses c'est comme ça que l'idée m'est venue. J'avais discuté un peu avec Rudy mais bien avant le PPM FEST et ensuite ça a fait son petit chemin pour finalement se concrétiser.

MI. J'ai lu que vous avez eu des problèmes pour les faire venir ?
Tony. Oui, on a eu quelques petits soucis mais pas vraiment avec le groupe surtout avec le management. C'est très compliqué à gérer parce que chaque groupe a ses desiderata. Il y a ceux qui sont normaux et qui sont la pour faire un bon show et il y a des divas qui demandent des choses un petit peu "particulières". Commencer la première année directement avec SCORPIONS ce n'est pas simple. Je crois que le gars voulait m'apprendre un peu le métier d'organisateur et il me l'a appris. J'ai fais mes classes et ça a commencé très fort, je n'irai pas dans les détails mais c'était vraiment très fort. Voilà, après c'est comme partout. Ce qui est un peu triste, c'est parfois aussi de découvrir que des artistes que tu admires et que tu penses fantastiques sont pas terrible au niveau humain. Mais l'inverse existe aussi parfois, il y a de bonnes surprises. Tu peux penser que les musiciens sont complètement inaccessibles et en fait ils deviennent des potes, vraiment des amis.

MI. Il y a une grande différence entre un groupe et son management ?
Tony. Oui, très importante. En fait, on peut avoir des problèmes avec des Tour Managers ou des Bookers et lorsque le groupe arrive, les musiciens sont au courant de rien. Ils sont tranquilles, ils ont rien demandé et ils ne savent rien des soucis qu'on a pu avoir avant. C'est surtout le cas pour ceux qui ont un niveau assez important. En général, ils ne s'occupent pas de ça. Ce n'est pas leur business. D'ailleurs, l'histoire avec SCORPIONS illustre bien ça. J'ai eu un gros souci à un moment donné avec leur manager. Par la suite j'ai eu Klaus Meine au téléphone par rapport à Rudy Lenners et Klaus m'a juste répondu qu'il ne pouvait rien y faire. C'est du Business et ce n'est pas lui qui gère. Il faut savoir que les groupes signent des contrats et ils n'ont finalement pas grand-chose à dire sur la façon dont les choses se déroulent. Ils peuvent accepter ou refuser de faire un concert mais après les détails, ce n'est pas leur boulot et c'est compréhensible.

MI. Quelles ont été les bonnes surprises que tu as eu au cours de ces années de Festival ?
Tony. AVANTASIA en est une. Déjà Tobias Sammet est lui-même un mec exceptionnel mais en plus avec AVANTASIA, il y avait une pléiade de Guest qui était des musiciens importants et j'ai constaté que tous ces types ne demandaient rien. Ils voulaient juste être bien accueillis mais c'est totalement normal. C'est des gens gentils, doux, calme et posés, il n'y a eu aucun souci avec eux. Et parfois, tu as le groupe local du coin qui vient te prendre la tête parce que tu leur a dit qu'ils avaient vingt-cinq minutes pour jouer et qu'ils veulent plus. Tu leur donne la chance de jouer sur une scène comme ça, peut-être qu'ils auront cette possibilité qu'une seule fois dans leur vie et ils ne calculent pas le truc. Du coup, ils se retrouvent à vingt-sept minutes alors que c'est vingt-cinq autorisées ! Et là, tu leur dis ; je te coupe. Evidemment, le combo râle parce qu'ils avaient encore un titre à faire. Dans ce cas, il ne faut pas parler sur scène [Rires] ... C'est un peu n'importe quoi. Mais en général, ça se passe relativement bien.

MI. Peux-tu m'expliquer ce que sont les Metal Battle ?
Tony. Les Metal Battle est venue de l'idée de rassembler plusieurs Festival. D'un côté, il y a le Dokk'em Open Air à Dokkum au Pays Bas et le Rommel Rock qui est un Festival undoor qui a lieu au mois d'aout et de l'autre le PPM FEST. Le but est de pouvoir proposer à des combos qui participent à ce concours de jouer pas uniquement au PPM FEST mais aussi dans d'autres Festivals. Pour un groupe belge par exemple, on leur donne l'opportunité de jouer en Flandre. Déjà, il faut savoir que la Belgique est coupée en deux, tu as la partie Francophone et les Flamands. Ce n'est pas toujours évident pour une formation Francophone d'aller jouer en Flandre et vice versa. Donc là en participant au Metal Battle, ils jouent dans les deux régions, c'est déjà presque un miracle. En plus, ils peuvent aussi aller jouer en Hollande, c'est encore un peu plus intéressant. Le but est de leur proposer d'aller jouer sur de belles scènes et dans de bonnes conditions en compagnie de grands groupes.

MI. Est-ce qu'il y a des groupes que tu rêves de faire venir ?
Tony. Oui, il y a tous ceux qu'on essaye d'avoir depuis la première édition et malheureusement à chaque fois il y a un souci de date ou de disponibilité. Comme par exemple pour SYMPHONY X, on n'a jamais pu les avoir et pourtant ils sont prévus depuis la première édition mais c'est toujours dû à un problème de date. Il y a aussi DREAM THEATER qui était programmé en 2012 et au final ça n'a pas pu se faire.

MI. Quels sont les groupes que tu es très fier d'avoir pu faire jouer au PPM FEST ?
Tony. Entre autre cette année, il y a EPYSODE. Là, on a fait un tour de force parce que réunir un combo qui quelque part n'existe que sur le papier et pouvoir les avoir tous sur scène, c'est bien. Il faut savoir qu'ils n'ont jamais fait de concert ensemble. Réussir à réunir sur une scène tout ces musiciens qui ont participé à l'album alors qu'ils viennent de plein d'horizon différents c'est pas mal. Tu as Mike Lepond de SYMPHONY X, Matt Marinelli de BOREALIS qui vient du Canada... Réussir à tous les réunir pour jouer au PPM FEST, c'est une première mondiale. Donc là, je pense qu'on a fait très fort. Ca sera vraiment leur tout premier concert, ils n'ont jamais joué ensemble. Ensuite, je suis très content d'avoir pu avoir DRAGONLAND qui se fait très rare. Pour les fans de Power, c'est un peu le groupe qui est considéré comme les dieux du Power. Et on ne les voit jamais. Je pense qu'ils ne sont pas venus en Belgique depuis 2007. Par rapport à la Belgique, on a vraiment une affiche un peu exclusive et c'est ce que l'on essaye de faire avec notre programmation, on veut proposer quelque chose de différent des grands Festivals d'été.

MI. SAXON en tête d'affiche le dimanche 20 Avril, c'est une première !
Tony. Oui, c'est la première fois que je les fais jouer. C'est un peu la même histoire, on en avait déjà parlé plusieurs fois avant. Le problème c'est qu'on les voyait un peu trop souvent, ils tournaient beaucoup et donc il n'y avait pas trop d'intérêt à les faire venir en Belgique. Et puis avec l'annulation de la tournée MOTORHEAD, on s'est dit que c'était le moment ou jamais. Il fallait le faire maintenant. Il y a aussi FATE'S WARNING qui est à l'affiche et pour moi c'est les inventeur du Prog Metal.

MI. Est-ce que à la base tu es fans de toutes ces formations ?
Tony. Oui, pour VANDEN PLAS. Andy Kuntz est un pote, c'est sûr que ça aide. Mais à la base, je suis fan en général. Pour moi cette année, la grande découverte est BOREALIS, c'est vraiment mon coup de cœur.

MI. Ils sont très liés à EPYSODE !
Tony. Oui, parce que le chanteur Matt fait partie du projet EPYSODE.

MI. Est-ce que tu arrives à avoir des aides financières du public ou du privé ?
Tony. Malheureusement non, je suis originaire de la région de Mons où a lieu le PPM FEST et comme je te l'expliquai la Belgique ; c'est deux pays en un (la Flandre et la Wallonie). Bien sûr faire un Festival en Flandres, c'est tout de suite plus facile parce que tu as des aides de la ville. En Wallonie, on n'a rien, on se bat pour essayer d'avoir des subsides, un peu d'aide même logistique mais c'est vraiment dur. Après de nombreuses tractations, on nous a proposé de financer les barrières de sécurité ce qui équivaut à quatre-vingt Euros de location sur un budget de quatre cent mille Euros... Ca fait pas grand-chose.

MI. Le PPM FEST à lieu en Avril, c'est une volonté ou un hasard ?
Tony. Non, c'est une volonté. L'idée c'était de ne pas se mettre en concurrence avec des grands comme le HELLFEST, le GRASSPOP ou encore le WACKEN. Dans notre partie de la Belgique, il n'y a jamais rien eu de consistant et de bien fait. L'idée à la base, c'était de faire quelque chose. Après, il fallait le placer dans un calendrier. On s'est dit qu'on voulait faire l'ouverture des Festivals et démarrer la saison parce que c'est le seul moment où il y avait un besoin. Donc c'est pour cela qu'on s'est positionné sur cette période. Sinon, ça pose pas mal de soucis. Par exemple cette année avec l'affiche du HELLFEST, il y a des groupes qu'on ne peut pas avoir parce qu'ils sont en tournée en été et du coup en Avril, ils ne sont pas disponible. C'est un peu compliqué de gérer ça mais au bout du compte on y arrive. Ce n'est pas simple quand un combo Américain est en Europe en Juin/Juillet, ils ne vont pas venir pour faire une date en Avril ou alors ils demandent beaucoup d'argent. C'est le problème qu'on a eu avec DREAM THEATER, il y avait six camions à faire venir à Mons, c'était un peu chaud financièrement. Sur le cachet on était d'accord mais c'est sur les détails techniques que ça n'a pas fonctionné.

MI. C'est l'importance du budget qui détermine tout au final ?
Tony. Oui, le nerf de la guerre ; c'est clairement l'argent...

MI. Quels sont les évolutions sur le PPM FEST 2014 ?
Tony. Le plus gros changement c'est qu'on a rajouté une toute petite scène où il va y avoir des animations. Ce n'est pas des groupes de Metal qui passeront, il y aura un violoniste qui joue du violon électrique et qui fait du Metal à sa manière. Il y aura aussi des types qui viennent de liège et qui font un truc dans le genre tambours du Bronx, ils s'appellent Metal Impact. Il y a aussi une fanfare Metal française qui s'appelle Attila Et Les Huns. Ils sont quinze et ils jouent du IRON MAIDEN avec des trombones, des trompettes, c'est rigolo !

MI. Tu as fait venir QUEENSRYCHE l'année dernière, c'était quelle version ?
Tony. Le vrai QUEENSRYCHE, c'est-à-dire sans Geoff Tate. J'étais fan de Geoff Tate malheureusement ce n'est plus ce que c'était avant. Je connaissais Todd La Torre (le nouveau chanteur), parce qu'avec mon groupe on a ouvert pour CRIMSON GLORY et c'était leur chanteur à l'époque, c'est lui qui a remplacé Midnight. Je savais déjà ce qu'il était capable de faire vocalement, je pense que Todd c'est un peu le Geoff Tate de la grande époque. Pour moi, l'avenir de QUEENSYRYCHE passe par lui. C'est clair. L'autre version n'a même pas de raison d'être en fait, j'ai vu une vidéo live avec Geoff Tate et ce n'était pas drôle. D'ailleurs, lors de leur dernier passage au HELLFEST, ils n'étaient pas bons.

MI. Est-ce qu'il y a des formations qui t'ont déçu par leur prestation lors de leur passage au PPM FEST ?
Tony. Ca peut arriver mais je vais t'avouer que c'est très rare. Personnellement, j'ai eu une petite déception l'année dernière avec BEHEMOTH mais uniquement parce qu'ils ne sont pas rentrés dans le jeu du PPM FEST. C'est vrai qu'on a un public plus Power Prog et l'idée c'était d'ouvrir un peu le style. Pour moi BEHEMOTH avec le coté symphonique de leur musique ça devait bien se passer. Mais ils n'ont pas pris le public avec eux. Alors que ROTTING CHRIST qui fait aussi du Metal extrême, c'est passé comme une lettre à la poste. C'était une découverte pour plein de gens qui n'écoutaient pas ce genre de musique. On essaye aussi au niveau de la programmation d'avoir des combos qui tiennent la route sur scène. Je pense que c'est important d'offrir un vrai spectacle au public.

MI. Est-ce que le fait que tu aies plusieurs casquettes t'a aidé dans ta carrière de musicien ?
Tony. Un peu dans le sens où on a parfois des exigences qui ne servent à rien et avec PHOENIX PROJECT ou MOONCATS, on fait attention. Quand tu vois des gens comme John Macaluso ou Alex Masi qui ont roulé leur bosse plus qu'il n'en faut, qui arrivent et ne demande rien : c'est fort. On se retrouve parfois à jouer dans des petits clubs devant 150 personnes sans avoir répété et ça le fait.

MI. Comment en es-tu arrivé à jouer au côté d'Alex Masi ?
Tony. En fait, c'est un grand ami à John Macaluso et c'est par le biais de John que tout s'est fait. John habite en Italie et il est presque tout le temps là-bas maintenant. Mais à l'époque, il vivait aux Etats Unis et il venait en Europe jouer avec cette idée de faire un truc avec des potes sans prise de tête, c'est comme ça que cela c'est fait. On a avancé l'idée de faire un album mais c'est tout. Mais avec des agendas aussi surchargés que les nôtres, ce n'est pas évident.

MI. C'est un peu un super groupe avec des musiciens de cette trempe ?
Tony. Oui, mais ce n'est pas moi. Je suis arrivé là-dedans un peu par hasard.

MI. Comment te sens-tu en jouant aux côtés de tels musiciens ?
Tony. Je vais t'avouer qu'au début ça fait peur quand tu sais que tu vas les rencontrer pour la première fois pour répéter et mettre en place les choses. En fait quand ils arrivent, tu ne joues pas... Tu vas manger des frites ! [Rires] ... Quelques semaines avant qu'ils n'arrivent, tu choisis les morceaux à jouer par mail et puis le jour où tu les vois, ils te disent : "Non finalement, on ne va pas faire celui-là, on va faire celui-ci !" et toi tu te dis mais je n'ai pas répété. Et le lendemain t'arrive et tu joues, ça fonctionne parce que le niveau est tellement élevé que tout passe tout seul. Tu es transporté par ce genre de choses.

MI. Vous faites beaucoup de reprises ?
Tony. PHOENIX PROJECT, c'est vraiment que les morceaux que John a joué tout au long de sa carrière. Il y a des titres de Yngwie Malmsteen, ARK, TNT, RIOT. C'est des extraits de tous les albums auxquels il a participé. Quant à MOONCATS, c'est plus des morceaux d'Alex Masi, quelques morceaux de John et aussi des coups de cœurs comme LED ZEPPELIN, les WHO et quelques trucs pour ne pas se prendre la tête.

MI. Comment est née ta passion pour le Metal ?
Tony. Quand j'étais très jeune, j'ai découvert le live de RAVEN : Live At The Inferno et je suis resté scotché. Pour moi, c'est le top avec le live de THIN LIZZY : Live And Dangerous. Je pense que ce sont les deux meilleurs live qui ont été enregistré. J'ai toujours été fan de RAVEN, bizarrement pas tellement des opus studio mais des live. Je trouve qu'en studio, ils n'ont pas la patate qui va avec. Ensuite, les groupes que j'adore, il y en a des millions avec QUEENSRYCHE en premier. Mais les tous premiers qui m'ont fait craquer, c'est TYGERS OF PAN TANG, MONTROSE.

MI. C'est des combos que tu aimerais inviter au festival ?
Tony. Oui, bien sûr car c'est des idoles. Après, il y a toujours la peur d'être déçu ou agréablement surpris.

MI. Quels sont tes projets avec MAX PIE ?
Tony. On a commencé à travailler sur un nouvel album et il devrait sortir fin septembre 2014.

MI. Tu vas y arriver avec toutes tes activités ?
Tony. Oui, on a un guitariste qui, de temps en temps quand il n'arrive pas à dormir, nous pond des morceaux ! [Rires]

MI. Est-ce que après le PPM FEST du 18/19/20 avril 2014, tu fais un break ?
Tony. Il n'y a pas de moments calmes. Donc le 20 avril lorsque tout est terminé, on pense d'abord au démontage [Rires] ... Et ensuite, ça repart immédiatement.

MI. Comment arrives tu à gérer toutes les demandes sur le site, tu dois être hyper stressé ?
Tony. Ca dépend du moment et de la personne. En général, j'essaye de me poser mais en fait je m'occupe plus de derrière que de devant sauf si il y a un vrai problème. Mais globalement, ça va bien. Ce n'est pas trop ça qui est difficile, le jour même tout se passe relativement vite. Tu prends les décisions rapidement. Le plus difficile c'est avant. Il faut réunir toutes les infos, ne rien oublier surtout. Il ne faut pas oublier un groupe à l'aéroport par exemple. Sinon, tu dois faire attention à bien connaitre les horaires pour les départs. Tu sais que le combo part à telle heure et le mec n'est pas à son hôtel et il faut courir après parce qu'on ne sait pas où il est... Il y a beaucoup de baby sitting ! [Rires] ... C'est ça qui fait peur. Après, quand tu as un truc super organisé avec des tours manager qui ont bien fait leur boulot et qui joue d'une manière correcte les mamans, ça va. C'est les imprévus qui posent des soucis.

MI. Est-ce que tu as déjà une idée de l'affiche pour 2015 ?
Tony. Je dois t'avouer que cette année on a eu des difficultés pour faire la programmation parce qu'il y avait pas mal de formations qui n'étaient pas disponible. Par contre pour 2015, on a déjà pas mal de groupes qui nous ont dit ok. On est arrivé plus facilement à faire l'affiche de 2015 que celle de 2014.

MI. C'est un combat quotidien ?
Tony. Oui, mais si il n'y avait pas la pression financière, ça deviendrait fun. Je ne veux pas tomber dans un Festival Business ou je devrais mettre la bière à 3 Euros et monter les prix de ceci ou cela. Je veux vraiment rester à quelque chose d'accessible pour tout le monde. Je ne veux pas augmenter les prix, le public doit arriver sur le festival et s'y retrouver. Ils ne doivent pas se saigner pour assister à ce genre d'évènement. Je ne trouve pas ça normal. C'est toujours à double tranchant, tu n'es jamais sur de rentrer dans tes frais. Mais je ne veux pas que les fans payent 10 euros pour manger un bout, je ne trouve pas ça logique.

MI. Vous avez fait des innovations par rapport aux précédentes éditions ?
Tony. Ce qui est important, c'est la propreté des toilettes. On a mis en place un pipi pass qui coute deux Euros. Au départ on avait quelques réflexions du style : "deux euros c'est cher payé pour aller aux toilettes en plus de l'entrée". En fait, il faut savoir qu'il y a des toilettes extérieurs qui sont gratuites et puis tu as ces vrais toilettes qui sont géré par des professionnels et c'est un système qui est très bien pour les femmes. Nous on est des mecs, tu peux aller contre un arbre donc tu t'en fous mais pour les femmes c'est important qu'elles puissent s'assoir quelque part. Quand je vais dans certains festival et que je vois l'état des toilettes, je n'ose même pas y rentrer. Je me retiens pendant trois jours parce que c'est impossible. C'est ça ou tu te choppe une maladie ! [Rires]

MI. Pour terminer que souhaites-tu rajouter ?
Tony. Il faut venir au PPM FEST. Ce que j'ai constaté, c'est que tous les gens qui sont venus une fois au PPM FEST reviennent ensuite et ce quel que soit l'affiche. Ceux qui ne sont jamais venus, ils voient juste une affiche à côté de plein d'autres et à un moment donné ils doivent faire leur choix alors moi je leur dis : "Venez, essayez, je pense que ça va vous plaire !".

MI. Merci Tony et bon PPM FEST cuvé 2014 !
Tony. Merci de ton soutient.


Ajouté :  Mardi 15 Avril 2014
Intervieweur :  The Veteran Outlaw
Lien en relation:  PPM FEST Website
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