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ABYSSE (FRA) - Geoffrey Veron et Jérémy Cas (Juil-2013)


Les groupes de Metal Instrumental, faut bien l’avouer, ça ne court pas les rues. Quand l’opportunité s’est présentée pour moi de rencontrer les membres d’ABYSSE, la possibilité d’un entretien peu commun m’avait semblé envisageable. Car qui aurait pu imaginer que des musiciens qui ne s’encombrent pas avec l’écriture de textes soient aussi bavards et enclins à la conversation ? Alors en tournée pour défendre son premier album, l’excellent En(d)grave, les membres du groupe, qui jouaient ce soir là en première partie de SOULFLY, se sont laissé aller à 100% au jeu de l’interview et parlent ici d’une bien belle aventure qui n’est pas près de s’achever.

Line-up
: Vincent Barbaud (guitare), Geoffrey Veron (guitare), Jérémy Cas (basse), Sébastien Pinaud (batterie)

Discographie : Eight Hours Before Dawn (demo – 2006), De Profondeur En Immersion (EP – 2007), Le Vide Est Forme (demo – 2008), En(d)grave (album – 2012)



Metal-Impact. Salut les gars ! Bon, je vous propose de commencer par le plus chiant, comme ça, ce sera fait… Est-ce que vous pouvez présenter votre groupe, et vous présenter pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore ?
Jérémy Cas. Moi c’est Jérémy, je suis bassiste chez ABYSSE.
Geoffrey Veron. Et moi, je suis Geoffrey, guitariste dans ABYSSE.
Jérémy. On est un groupe de Metal Instrumental, je pense qu’on reviendra sur le style du groupe plus loin dans l’interview, mais nous on dit Metal Instrumental. On est quatre potes à la base, on s’est tous rencontrés entre le CP et la quatrième. A la fin du collège, on avait envie de monter un groupe de Rock, mais bon, au début, c’était pourave. On faisait des reprises de NIRVANA…
Geoffrey Et des CRANBERRIES (rires) ! On avait surtout pour objectif de bien maîtriser nos instruments.
Jérémy. On a commencé à faire des compos vite fait. C’était marrant et ça nous plaisait bien. On ne savait pas chanter et on n’avait pas de chanteur donc on s’est dit qu’on ferait sans. On a enregistré une démo, puis deux démos… Et au bout d’un moment, on s’est rendus compte qu’on n’aurait pas de chanteurs. Mais ça nous dérangeait pas plus que ça. Le groupe a vraiment commencé en 2008. Avant c’était plus… euuuh…
Geoffrey De la merde, du bruit... Enfin, on peut le dire maintenant (rires ).

MI. Vous avez eu l’occasion de vous produire l’année dernière au Hellfest. Vous en gardez quel souvenir ? D’ailleurs, est ce que vous avez vu la présentation que 2Guys1Tv avait fait d’ABYSSE dans la Hellfest TV ?
Jérémy. Oui, on l’a vu. J’avais eu l’impression que Max (ndlr : Maxwell, tête pensante de 2Guys1Tv) n’avait pas tellement écouté ce qu’on faisait… Bon, j’espère qu’il ne lira pas cette interview (rires) ! Je lui avais envoyé un mail pour qu’il parle d’ABYSSE.
Geoffrey On était vraiment contents, et agréablement surpris qu’ils nous fassent cette petite pub, c’était vraiment cool de leur part.
Jérémy. Et sinon, les souvenirs qu’on garde du Hellfest… C’était vraiment « fat » (rires) ! Le vrai gros souvenir qu’on garde, c’est tout simplement de passer du côté artiste quoi. Pas de passer juste V.I.P., mais bien d’être considérés comme musiciens sur le festival. On était traités comme les autres. Autant te dire qu’à nos yeux, on était traités comme des rockstars : on avait accès au catering, on avait des loges, on avait le même nombre de tickets boissons que les autres groupes, on a été payés généreusement… Forcément, t’as une dizaine de groupes, les têtes d’affiche, qui ont un traitement plus favorable.
Geoffrey Et quant au concert en lui-même, on passait à 10h30 le dimanche, on ouvrait la scène de la Valley… On s’est dit qu’il y allait avoir un rang de public, que ça allait être nos potes. Et quand on est montés sur scène, la tente était remplie à plus de la moitié, et elle s’est encore remplie pendant le concert. Enfin bref, un Zénith pour nous quoi (rires) ! On avait énormément répété pour être vraiment à l’aise. Surtout que vu que notre concert ne durait qu’une demi-heure, on tenait vraiment à être le plus parfait possible. On est vraiment satisfaits de ce concert, on s’est régalés.

MI. Votre premier album, En(d)grave, est sorti l’année dernière, après huit ans d’existence, deux démos et un EP… Pourquoi avoir attendu si longtemps pour sortir cet album ?
Jérémy. Comme on t’a dit, les trois-quatre premières années, on se cherchait un peu. Après notre deuxième démo (Le Vide Est Forme en 2008), on a composé trois titres en un an. Cependant, ces morceaux ne nous plaisaient pas trop, du coup on les a effacés. On trouvait ça juste bien en fait… Donc on s’est mis autour d’un verre dans un bar pour causer.
Geoffrey Maintenant que j’y repense, ça faisait un peu crise de couple.
Jérémy. « Bon chérie, faut qu’on parle » (rires) ! Ça faisait deux mois qu’on n’arrivait plus à avancer sur une composition, on ne savait pas où on allait. On a fait un genre de brainstorming de ce qu’on voulait faire et on a décidé que cet album, on allait déjà faire l’artwork, choisir le nombre et la durée des morceaux etc… On a créé la structure de l’album, avant de faire la musique, ce qui nous a permis d’aller beaucoup plus vite pendant deux ans. La grosse connerie qu’on a souvent faite aussi, c’est qu’on n’enregistrait pas ce qu’on faisait en répète : on trouve un riff et une structure super cools et deux semaines plus tard, on s’en souvenait plus. Un peu couillon…
Geoffrey La dernière démo comprenait deux titres de dix minutes, donc on voulait aussi tester des morceaux plus courts. On est aussi très lents à composer et très perfectionnistes. En(d)grave est sorti en avril 2012 et on vient seulement de finir le premier morceau du deuxième album. On préfère sortir un album tous les trois-quatre ans et en être entièrement satisfaits plutôt que de tenir un rythme d’un album tous les deux ans et faire un truc pas terrible juste pour sortir un album. On ne veut pas s’imposer de rythme, mais s’imposer un genre de satisfaction personnelle. Car à la base, on fait de la musique pour nous.

MI. Accessoirement, pouvez-vous nous éclairer sur le nom et l’artwork plutôt énigmatique de l’album
Jérémy. Pour l’artwork, tu as peut-être reconnu l’une des planches du test de Rorschach. (ndlr : test psychologique qui consiste à montrer à une personne une tache d’encre symétrique et lui demander ce que ça lui évoque). Et pour le nom de l’album, on pensait au début à « Extinction », vu que les morceaux évoquent des animaux disparus comme l’aigle de Haast. Mais on nous a dit que c’était un peu maladroit comme nom pour un premier album. Donc on a trouvé qu’En(d)grave était un bon compromis : la fin, la tombe et le mot « grave » qui en français se rapporte à la gravure. D’une certaine façon, ces animaux sont « gravés », ils ont existé, on s’en souvient. Ça restait sur le même sujet et puis c’est plutôt classe comme titre (rires) !

MI. Comment se sont déroulés l’enregistrement et l’écriture d’En(d)grave ?
Jérémy. Pour l’écriture, on fait ça à quatre, en répète. On ne compose jamais quand il en manque un. Chacun à une tâche qui lui est propre : Geoffrey et Vincent (guitaristes) trouvent un riff, Sébastien (batterie) essaye de lui donner vie le plus possible et moi, vu que je ne compose pas trop, je donne mon avis. Mais ça, ça se fait toujours à quatre au final. Ce n’est jamais arrivé que l’un de nous arrive en répète et dise « les gars, j’ai trouvé un riff ! ». On passe toujours par la phase où on jamme, on tâtonne, on trouve un truc qui nous plait et on le fait tourner. Parfois, c’est nécessaire de laisser Vincent et Séb tous les deux seuls, parce qu’ils sont vraiment des machines de guerre pour les riffs. Pour le premier morceau du nouvel album dont on te parlait tout à l’heure, ils ont pondu seuls la moitié du morceau en très peu de temps.
Geoffrey Il y’a un côté assez naturel dans l’écriture chez ABYSSE… Quand on vient de trouver un riff et qu’on le fait tourner, même sans se regarder ou se parler, on a compris que ça nous plaisait. On arrive toujours les mains dans les poches du genre « tiens, qu’est ce qu’on va faire aujourd’hui ? ». Ça arrive qu’on fasse des répétitions de quatre heures et qu’on trouve que dalle. Et que lors d’une répète de deux heures, on fasse la moitié d’une composition… C’est assez aléatoire, l’inspiration ne vient pas forcément.
Jérémy. Quant à l’enregistrement, on avait enregistré notre dernière démo dans le home-studio de David Potvin (ndlr : guitariste de LYZANXIA) et on en avait été extrêmement satisfaits, ça avait vraiment bien fonctionné. Et vu que maintenant, on le connait bien et que c’est un bon pote à nous, on a enregistré En(d)grave chez lui. Il nous voit souvent en concert, il sait comment il veut qu’on sonne, il nous apporte une oreille externe et nous donne son avis. Donc pour nous, c’était vraiment du tout bénef’. Enregistrer un disque, ça coûte quand même 5000 euros assez rapidement, donc si tu ne sais pas ce que tu veux et comment tu veux sonner, tu seras déçu du résultat et tu auras balancé ton blé par la fenêtre. C’est pour ça qu’enregistrer chez David semblait évident pour nous.
Geoffrey En plus de nous donner un avis externe, il nous a filé énormément de conseils, mais des trucs vraiment tout bêtes qui font que l’album sonne parfaitement comme on le souhaitait : « tiens, tu pourrais jouer ça plus grave, ça plus aigue, essayer telle harmonisation, telle tournure, etc… ». On lui fait totalement confiance.

MI. D’un point de vue purement musical, ABYSSE reste assez particulier et original. On peut entendre dans votre musique des influences venant aussi bien du Doom, que du Death ou même du Heavy, alors que vous laissez dans la composition une place assez importante à la technique et à la mélodie. Où puisez-vous vos influences très éclectiques ?
Geoffrey Pour le côté mélodique, oui, je suis d’accord. Mais pour la technique, ce n’est pas du tout ce qu’on recherche.
Jérémy. Il y’a deux écoles : les polyrythmiques à la MESHUGGAH qui nécessitent un bac plus 6 en maths pour réussir à les jouer. Ça, on ne sait pas faire et ça ne nous intéresse pas. Et tu as le « c’est moi que j’ai la plus grosse » à la VAN HALEN : le sweeping, le tapping façon trois mille notes à la mesure… Et ça aussi, on n’y arrive pas et on s’en fout (rires). Dans l’interprétation, on préfère rester sobres et assez simples. Ceci dit, on écoute pas mal de choses différentes : Vincent aime beaucoup le Rock « classique » et toute la scène Death old-school de la fin des 80’s et des 90’s, tous les CARCASS, les ENTOMBED, DEATH, MORBID ANGEL et consorts… Sébastien écoute beaucoup d’électro, de Trip Hop et d’une façon générale, de la musique qui est à des années lumières du Metal, au sens large du terme. Notre référence commune, je pense que c’est KORN. On aime tous beaucoup ce groupe et le Néo Metal. Et toi, t’écoutes quoi (ndlr : s’adressant à Geoffrey) ?
Geoffrey J’écoute de moins en moins de Metal. Quand j’étais ado, j’étais vraiment à fond dans les premiers METALLICA, SLAYER,… En fait, ce n’est pas que j’écoute de moins en moins de Metal, car j’en écoute toujours, mais j’apprécie de moins en moins les trucs vraiment extrêmes. J’écoute pas mal de Folk et de musique de films. C’est Vincent qui va trouver les gros accords bien gras et les solis typés Heavy, alors que moi, je vais plutôt m’attaquer à chercher des arpèges, des mélodies…


MI. D’ailleurs, comment décrieriez vous votre musique ?
Jérémy. Maintenant, c’est simple, c’est Metal Instrumental. Contrairement à ce que pensent le public, on ne fait du Post-Hardcore ! Dans le groupe, je suis le seul à écouter des groupes comme CULT OF LUNA. On ne veut pas être associé à cette scène là, parce que ça ne nous correspond pas. On ne fait du Post-Rock, du Post-Metal ou du Post-machin-truc… Même si on s’en branle d’avoir une étiquette ou non, c’est plus pratique pour le public, qui sait un minimum à quoi il va avoir affaire.
Geoffrey C’est vrai que pendant un long moment, on ne savait pas du tout quelle étiquette coller à notre musique. On dit Metal Instrumental pour avoir quelque chose à mettre dessus et faciliter la vie de tout le monde, mais au final, je ne sais pas vraiment dans quelle branche on pourrait vraiment ranger ABYSSE.
Jérémy. Le seul inconvénient, c’est que Metal Instrumental, c’est hyper vague quoi. On a des passages speeds, des semi-ballades, des moments plus Rock que Metal, etc… Au départ, on était partis sur Metal Expérimental Ambiant et on nous a dit que c’était vraiment à chier et que ça ne donnerait pas envie.

MI. Vous accompagnez SOULFLY sur deux dates de leur tournée Française, à Lyon et à Nantes. Belle opportunité non ? Comment s’est passée l’intégration à cette tournée ?
Jérémy. En fait, on a booké une tournée de quatorze dates avec ABYSSE en tête d’affiche, dans des petits clubs, des petites salles, etc…. On est à peu près au milieu de la tournée là. En dehors de mes activités dans ABYSSE, j’organise des concerts, j’ai quelques contacts, on m’a proposé de m’occuper de SOULFLY. Au départ, on était partis pour les accompagner à Nantes, pour la fin de la tournée. Parce que bon, être en première partie de SOULFLY, pour une fin de tournée, c’est pas dégueu (rires) ! Et puis pour leur date lyonnaise aujourd’hui, je connaissais l’organisateur, un ami, qui m’a dit que c’était finalement lui qui s’occupait d’organiser ce concert. Je lui ai demandé quand était cette date et il m’a répondu que c’était le 2 juillet… « Steuplait, on peut jouer ? » (rires). Donc bon, voilà, on est à Lyon !

MI. Selon vous, quel est le contexte le plus propice à l’écoute d’ABYSSE ?
Jérémy. Y en a plein… Le mec qui a envie de planer un peu, il s’étale dans son canap’, il fume un joint et se coule une binouze. Pour s’endormir, c’est pas mal aussi, dans les écouteurs.
Geoffrey Pendant les longs trajets en bagnole aussi.
Jérémy. Ce n’est pas évident, comme question. Un contexte idéal, je ne sais pas. Mais disons un « non-contexte », il y’en a un évident : ABYSSE, ce n’est pas festif comme musique. Genre t’es en soirée : « ouais les gars, j’vais mettre du son ! - C’est quoi ? - Du ABYSSE ! » (rires). Quand tu fais la fête, t’écoutes pas des trucs comme ça.

MI. Quels sont vos projets pour la suite, aussi bien en terme d’enregistrement que de tournées ?
Jérémy. Déjà, on va finir cette tournée pour ensuite enchainer par une petite pause. On va continuer à se voir, à répéter, mais surtout à composer. Aucune idée du temps que ça va prendre : un, deux, trois ans ? On verra bien (rires) ! Et puis pour ce qui est des concerts, tourner on aime bien ça. L’idée, ce serait de ne pas faire tellement de dates isolées à droite à gauche, mais vraiment un grand projet d’une tournée de deux semaines ou plus, l’été prochain ou avant si l’occasion se présente.
Geoffrey Et même pour ce qui est de tourner ailleurs qu’en France, on a déjà vu sur cette tournée qu’on veut bien de nous à l’étranger, ce qui est vraiment cool ! On a déjà fait trois dates en Espagne et on en a encore deux en Allemagne et une en Belgique. Ce serait vraiment génial de développer ça et de tourner plus à l’étranger. D’autant que c’est de plus en plus difficile de booker une tournée de deux semaines uniquement en France.
Jérémy. Quant au reste, on aimerait tourner un clip pour « Forest Monuments ». C’est notre pote Yoann Luis qui nous filerait un coup de main pour ce projet. C’est un très bon ami à nous, il habite à Lyon. Il a eu un de ses courts-métrages au festival de Cannes, il a gagné un prix à Los Angeles du meilleur film étranger. C’est un excellent réalisateur qui a beaucoup d’idées… Mais c’est surtout notre pote. Le truc, c’est qu’avec nos agendas qui sont chiants, on ne peut pas vraiment prévoir à l’avance ce genre de projets. Par rapport à nos boulots… ou non-boulots !

MI. Je ne sais pas si vous avez lu ce qui se dit sur vous sur les forums et autres webzines, mais beaucoup ne semblent pas sensibles à la musique d’ABYSSE et semblent ne pas comprendre cette musique… Ça fait quoi d’être considéré comme un OVNI ?
Jérémy. D’après ce que j’ai lu, la plupart ne comprennent pas mais aiment bien. Deux choses vraiment pas pareilles. Mais pour revenir à ta question, eh bien… on s’en fout un peu. On fait de la musique surtout pour nous à la base. En revanche, on attache un peu plus d’importance à la chronique et aux critiques de la part des médias. Et il se trouve que les webzines et la presse sont plutôt de notre côté.
Geoffrey Etre considéré comme un OVNI, c’est aussi un atout, mine de rien. Pour la simple et bonne raison que ça fait parler de toi. Ça prouve qu’on ne fait pas quelque chose de commun et qu’on arrive à se démarquer dans le sens bénéfique du terme. Le fait qu’on soit « marginaux », ça va facilement intriguer et intéresser. On avait démarché pas mal de labels qui nous avaient tous répondu que l’album leur avait vraiment plu, mais qu’il ne se vendrait pas. Ils admettaient qu’eux, avaient apprécié l’album. Ça nous avait fait plaisir, vu que c’étaient les premiers retours qu’on avait d’En(d)grave. C’est alors qu’on a compris qu’on était à part.

MI. C’est une question que j’aime bien poser… Donnez-moi les titres des cinq albums que vous sauveriez de l’apocalypse !
Jérémy. Oh putain, faut que je réfléchisse…
Geoffrey (comptant sur ses doigts) : Mais attends, c’est super dur (rires) !
Jérémy. C’est après un cataclysme, c’est ça ?
MI Disons que ce sont les cinq disques qui vont ont le plus marqué…
Jérémy. Bon, donc j’enlève celui d’ABYSSE que je pourrais montrer à une nana survivante que je voudrais essayer de serrer (rires) !
Geoffrey Encore une chance qu’on ne soit pas pressés…
Jérémy. Bon, je vais commencer. Le premier, c’est Chef Aid, la B.O d’un épisode de South Park. C’est ma mère qui m’avait acheté ça, elle nous faisait regarder South Park à mon frangin et moi. Je l’ai énormément écouté, parce que c’est le seul CD que j’avais quand j’étais gamin. Après, je dirais I Am God Songs de BLACK SHEEP WALL. Un album de Sludge hyper dégueulasse et gras qui chie fois dix milliards… Ensuite, on en parlait tout à l’heure, Salvation de CULT OF LUNA. Et Redemption Through Looseness de KRUGER, de très bons amis à nous… Mais merde, ça fait que quatre là (rires) ! Ah bah t’es là toi ? (s’adressant à Vincent, le deuxième guitariste venant d’arriver)
Vincent Ouais ouais. C’est quoi la question ?
Geoffrey Laisse tomber, on galère depuis 10 minutes, on t’expliquera (rires !).

MI. En tout cas, merci pour tout les gars, c’était un plaisir !
Jérémy. C’est nous qui te remercions, merci beaucoup.


Ajouté :  Lundi 12 Août 2013
Intervieweur :  Hizia
Lien en relation:  Abysse Website
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