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FAITHFUL DARKNESS (se) - Erik Nilsson (Sept-2012/VF-EV)


On a tous connu cette situation. Un jeune groupe sorti de nulle part, un premier album qui fait son effet, la promesse de nouveautés et… plus rien. Les années passent et l’espoir de voir un successeur enregistré pour se décider si la formation est prometteuse ou a juste joué de circonstances heureuses s’amenuise. C’est ce qui s’est passé avec FAITHFUL DARKNESS. Leur premier jet, In Shadows Lies Utopia, est sorti en 2008 puis le groupe a tenté de survivre, malgré un line-up digne d’une saison de Koh-Lanta. Aujourd’hui, enfin, ils sortent la tête de l’eau. Récupérant le matériel créé en quatre ans, ils ont composé leur second disque pour ce début d’automne et viennent répondre aux attentes des quelques fans glanés en route. Erik Nilsson, après avoir provoqué quelques frayeurs à l’annonce de son départ, est revenu plus en forme que jamais et sûr de ses convictions. En une vingtaine de questions il disserte sur cette période laborieuse, ses ambitions très terre-à-terre, et le rêve qu’il vit à l’instant présent.

Line-up
: Erik Nilsson (Growl), Jimmy "Judas" Persson (Guitare, voix claire), Johan Aldgård (Guitare), Joonas Kåre Timmermann (Basse), Joakim "Jocke" Strandberg Nilsson (Batterie)

Discographie : In Shadows Lies Utopia (album - 2008), Black Mirror’s Reflection (album - 2012)



Metal-Impact. Salut Erik, merci d’avoir accepté cette interview pour le webzine français Metal-Impact. Votre nouvel album - Black Mirror’s Reflection - sera dans les bacs la semaine prochaine (29 septembre 2012), t’es enthousiaste ? Vous avez prévu une soirée pour la sortie, n’est-ce-pas ? Comment va-t-elle se dérouler ?
Erik Nilsson. Salut Metal-Impact ! Merci de me laisser partager notre folie et de nous soutenir depuis le début. En effet, le nouvel album sort la semaine prochaine. Le reste du groupe et moi, nous ne pourrions pas être plus excités. On revient de tellement loin. Par exemple, certains morceaux datent même de quatre ans. Ce n’est pas que nous n’avions pas assez de pistes, mais plutôt le manque de structure au sein du groupe je pense, à cause de diverses raisons comme les changements de line-up incessants (moi y compris).
Cette soirée de sortie de l’album va être énorme ! Je me suis occupé du planning, ça va être très cool. On fait cela dans un bar Metal où j’ai moi-même passé pas mal de nuits sympas. Donc, avant l’évènement, j’espère que l’on pourra se prendre un ou deux bières avec les amis ou la famille. Ensuite ce sera le moment de présenter l’album, puis la fête toute la nuit ! Nous sommes des Vikings, donc avec un peu de chance nous serons capable de rester éveillés tout du long. On vendra également le disque avec quelques nouveautés question fringues ou autres gadgets.

MI. Terminer Black Mirror’s Reflection n’a pas été chose facile, n’est-ce pas ? Je veux dire, après la sortie de In Shadows Lies Utopia, vous avez eu des moments difficiles avec FAITHFUL DARKNESS. D’abord, Andrea Green a quitté le groupe et fut remplacée par Joakim Strandberg Nilsson aux claviers, mais il a changé pour la batterie quand Martin Langen est aussi parti. Ensuite, c’était ton tour de t’en aller et Richard Sjunnesson a pris ta place derrière le micro début 2011. À la fin de cette même année il s’est en allé pour raisons personnelles et c’est Kåre Timmermann qui a pris le poste. Mais il a par la suite remplacé John Svensson en tant que bassiste et tu es finalement revenu pour jouer de la voix.
Erik. Eh bien… l’enregistrement en lui-même a été facile. Tout s’est bien déroulé, les voix, la batterie, trouver le bon son de guitare. Tout, en gros. Mais comme tu le dis, on a eu des moments difficiles. Avec autant de membres arrivant et s’en allant, les choses tendent à se répéter. Tu dois re-répéter les mêmes morceaux, encore et encore, convaincre de nouveau les fans, encore et encore. Tout ça c’est du passé maintenant, et je sais que c’est bien mieux ainsi. Je veux dire, John est toujours un de mes meilleurs amis sur Terre. Espérons juste que le cheminement vers l’enregistrement du troisième album ne sera pas aussi pénible. Donc je pense que l’on peut résumer en disant qu’au vu des circonstances, ça n’aurait pas pu mieux aller.

MI. Je ne me souviens pas des raisons de ton départ. Qu’est-ce qui t’a motivé à revenir dans le groupe ?
Erik. À ce moment, je vivais à Milan et, avant ça, à Londres, ce qui faisait que je ne pratiquais plus du tout de musique, et je l’ai ressenti. Je veux dire, très profondément, la musique c’est tout ce que j’ai vraiment voulu faire. Je n’étais pas très heureux à Milan ; j’étudiais quelque chose que je trouvais très peut intéressant et qui ne me satisfaisait pas. Et puis, sorti de nulle part, j’ai eu un mail de Johan me demandant un truc comme "Erik, tu veux revenir chanter avec nous ?" et je n’ai pas hésité un instant pour rentrer à la maison et poursuivre mon rêve d’enfant de rockstar. Et, désolé, mais nous avons les nanas suédoises, ce qui est toujours une bonne raison de retourner dans le Nord. Et me voici, plus heureux qu’il y a un moment, à faire de la musique et étudier la philo ! Ce n’aurait pas pu être mieux !

MI. Vers mi-2009, vous aviez posté quatre pistes d’un future EP de six qui n’est jamais sorti. L’idée a-t-elle été avortée parce que les jours passaient et que vous préfériez faire un album à la place ?
Erik. [Rires] on a fait ça ? Je pense que ça a dû être la raison. Ça, et le fait que durant cette période nous étions signés par un label, duquel le groupe s’est séparé du temps de Richard, Dieu merci ! Quand t’es signé à un label, tu n’as jamais la liberté de faire ce que tu veux vraiment. En fait, certains groupes peuvent, comme IN FLAMES et NIGHTWISH, mais ils sont à un niveau totalement différent. Et plus spécialement quand tu es sur un label qui ne sort normalement que des trucs de Dance ou d’auteurs-compositeurs-interprètes.

MI. Ces quatre morceaux - qui sont aussi sur le nouvel album - étaient "Black Mirror’s Reflection", "Blessing Of Ignorance", "Stand As One" and "Answer For Your Sins" si je ne me trompe pas. À quel point avez-vous retravaillé ces pistes pour l’album, comparé à leurs premières versions il y a quatre ans ?
Erik. Pas tant que ça si je me rappelle bien. Je n’ai pas les versions démo, mais je ne peux m’imaginer que nous les ayons beaucoup retravaillées. Comme je l’ai dit auparavant, quand tu dois ré-enseigner les mêmes morceaux encore et encore, il y a peu de temps pour les retravailler. Et la batterie avait été enregistrée depuis plus d’un an quand je suis revenu dans le groupe, donc l’album a été en chantier pendant un moment. Si nous avions l’opportunité de changer quelque chose, financièrement et par rapport à la pression du temps, nous le ferions probablement. Je suis ce genre de personne qui a une opinion sur pratiquement tout, mais il n’y avait tout simplement plus de temps ni d’argent. Et les morceaux assurent de toute façon.

MI. Dans le même registre, quelles étaient les erreurs ou maladresses faites sur In Shadows Lies Utopia que vous souhaitiez à tout prix éviter cette fois ?
Erik. En ce qui me concerne, les paroles. Putain, qu’est-ce que je peux rire des paroles de ce disque des fois. Mais il a son charme et certaines ont été écrites quand j’avais quinze, seize ans. Donc quand nous avons commencé à écrire de nouvelles compos après le premier album, je voulais m’assurer de faire vraiment beaucoup d’effort par rapport aux paroles. Certains chanteurs sont très professionnels vis-à-vis de leurs textes, ce que j’admire, comme Darrel Wane de NEVERMORE, ou Nergal de BEHEMOTH. Les deux écrivent dans des styles complètement différents, mais ils siéent très bien à leur musique. La même ici, si nous avions eu plus de temps, j’aurais probablement fait de plus gros changements que ce que j’ai fait aux paroles. Et je n’en ai pas écrite la moitié sur l’album, elles l’ont été par Joakim et Jimmy. La seule piste pour laquelle j’ai écrit les paroles avec l’album en tête est "A Cursed Redemption", et j’en suis ravi. Je peux d’ores et déjà révéler que, pour le prochain album, je prévois de faire un thème plus conceptuel, avec ses bases dans La Divine Comédie de Dante. Mais on verra comment ça se passe.

MI. Les nouveaux morceaux ont été finis il y a un bout de temps. N’était-ce pas frustrant de ne pas pouvoir les enregistrer à cause de différents imprévus ?
Erik. Autant qu’une putain de bite de cheval ! Bien sûr, la raison pour laquelle je suis parti était à cause de toute cette frustration. Mais à cette époque nous n’avions pas la liberté que l’on a actuellement à cause du contrat avec le label. Alors que maintenant, avec notre propre label derrière nous, et le meilleur outil du monde, Internet, personne ne sait quand ça va s’arrêter. On a quelques dates au Royaume-Uni cet automne et c’est uniquement grâce à Internet ! Et qui sait, peut-être quelques dates en France, j’ai cru entendre que vous autres êtes fous dans ce coin !

MI. Pourrais-tu m’expliquer comment s’est déroulé le processus de composition et qui y a pris part ?
Erik. La plupart du temps, Jimmy écrit un morceau, nous l’écoutons, le répétons, faisons quelques changements, j’écris les paroles et du coup on rechange de nouveau quelques parties et voilà, on a le titre. Quand je vois comment d’autres groupes font, je suis content qu’on ait tellement de faciliter pour composer. Tout le monde participe et peut dire son mot ; juste que certains en disent plus que d’autres. Joakim et moi avons tendance à plus laisser entendre notre opinion que les autres gars, et je suis tellement un enculé de manipulateur que ça va plus souvent dans ma direction qu’autrement… Mais généralement on pense tous pareil.

MI. Vous avez enregistré la plupart des instruments au FD Studio. J’en déduis donc que vous avez votre propre studio maintenant, non ?
Erik. Eh bien oui, Jimmy a son propre studio. Et avec la technologie d’aujourd’hui et beaucoup de temps libre tu peux faire 90% du boulot à la maison, ce qui est vraiment un réconfort vu que ça économise à la fois du temps et de l’argent.

MI. Cependant, la batterie fut enregistrée au studio The Abyss, et avec l’aide de Jonas Kjellgren. Était-ce une belle expérience de travailler avec une personne si importante dans le milieu ?
Erik. Bien sûr que ça l’a été. Je ne l’ai jamais rencontré, mais on va faire une date avec un de ses groupes bientôt, et je suis impatient de le rencontrer et lui faire un gros câlin pour sa contribution au disque. J’ai seulement entendu ce que Johan et Joakim ont dit sur lui et ils racontaient qu’il était génial et tranquille comme un lapin repu de chocolat. J’admire réellement son boulot de producteur ; Pitch Black Progress est un album monstrueux ! Et son travail sur le disque est magnifique ! C’est juste putain de brillant !

MI. Comment se sont déroulées les sessions d’enregistrement ? As-tu quelques anecdotes à partager ?
Erik. Au The Abyss studio, ça s’est bien passé. Toutes les lignes de batterie pour l’album ont été faites en seize heures, ou un truc comme ça. Joakim est un monstre derrière les fûts. Il ne sait pas ce qu’est le soleil, mais bordel, qu’est-ce qu’il peut jouer de la batterie. Pour ce qui est des anecdotes… je renvoie à ce lien et qui que ce soit qui lise ça pourra décider par lui-même (http://youtu.be/EY5fCY4qofI). Nous sommes un groupe de mecs avec plein de mauvaises blagues et on ne peut s’empêcher de s’embêter l’un et l’autre. J’aurais aimé qu’on ait plus de réelles blagues sur cette vidéo que le monde puisse partager notre folie.

MI. Rentrons un peu plus dans les détails de Black Mirror’s Reflection maintenant. Tout d’abord, pourrais-tu me dire quels sont les sujets que tu abordes dans tes paroles ?
Erik. Le sujet pour le titre éponyme concerne les envies bizarres, très bizarres que l’on sait être très mauvaises et folles ; on essaie de les combattre mais c’est dur de ne pas y succomber. Et l’on est le seul à connaître la vérité. Ça peut sembler vraiment étrange, mais les meurtriers, les pédophiles et les violeurs sont les personnes auxquelles je fais référence. Tu as ces envies et néanmoins tu sais ce que dicte la société, et tu sais que c’est mauvais, mais tu veux juste essayer et voir tes "vraies couleurs". Ça a l’air horrible, et ça l’est. Je ne compatis pas avec ces personnes, ni ce qu’ils font, mais c’est utile de se mettre dans leur tête. Et plus, c’est beaucoup plus simple d’écrire à propos de souffrance que de bonheur. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça. "Answer For Your Sins" parle d’un père qui a tué un violeur ici, en Suède, parce qu’il s’en était sorti après avoir agressé sa fille. Le père est ensuite envoyé en prison. Était-ce juste ou non ? Aucune idée mais je peux voir la colère du père et je trouve l’histoire très paradoxale. J’adorerai le jour où un groupe de Metal créera du "Sun Metal" et chantera sur les Schtroumpfs, le soleil, les plages et les fleurs !

MI. La pochette en noir et blanc est vraiment différente du style de la précédente, pas seulement au niveau des couleurs mais également dans le dessin qui est plus 2D. Comment en êtes-vous venus à demander au célèbre artiste Gustavo Savez de vous créer une illustration ? Aviez-vous un concept particulier en tête, ou lui avez-vous donné champ libre ?
Erik. [Riers] c’est un très bon exemple où j’ai un fort avis sur beaucoup de choses. Comme tu dois t’en rappeler, il y avait une autre pochette depuis le début et la première chose que j’ai dite quand je suis revenu dans le groupe a été qu’elle ne rivaliserait jamais avec les standards de l’industrie. Donc il y a eu une grosse discussion et ça s’est terminé avec moi qui devais trouver un autre dessinateur pour faire le boulot. Je parcourais ma propre collection de disques et son nom est apparu, et j’ai pensé : "un email c’est gratuit". Donc je lui ai écrit et il a répondu avec un devis et tout. Bien sûr, plus il était libre, moins c’était cher. J’ai alors rapporté cette info au groupe et nous avons décidé de lui donner une chance, et nous avons été ravis du résultat. Je lui ai envoyé la version démo de Black Mirror’s Reflection et dit : "fait ce qui colle le mieux à la musique selon toi". Une semaine après, j’ai eu son mail où il me racontait qu’il l’avait jouée oldschool avec des crânes et tout le bazar. J’ai directement pensé : "putain, il nous a fait un truc comme sur les vieux CANNIBAL CORPSE, ou dans le genre" et puis j’ai téléchargé le fichier et j’ai failli tomber du lit ! C’est un artiste tellement impressionnant, et lui et moi sommes devenus de bons amis maintenant. J’espère qu’on retravaillera ensemble par la suite !

MI. Black Mirror’s Reflection a l’air d’avoir un son plus puissant et agressif que sur In Shadows Lies Utopia, notamment grâce aux growls monstrueux et aux guitares plus denses et chaleureuses, avec moins d’acoustique. Quelle a été votre approche sur ce nouveau disque ? Aviez-vous un son particulier en tête que vous vouliez ressortir ?
Erik. Bien sûr que c’est plus agressif. Beaucoup plus agressif ! Je viens de me rappeler que quand on a commencé à écrire de nouvelles compos, ceci étant après que nous ayons sorti In Shadows Lies Utopia en 2008, elles sont juste devenues plus agressives. Martin (le batteur), à cette époque, était sur des groupes comme DEICIDE, MORBID ANGEL, donc il voulait un jeu aussi violent que possible et ça l’est devenu. Ensuite, quand Jimmy s’est adapté à ce style plus agressif, les nouveaux morceaux sont venus naturellement. Je ne faisais pas partie du groupe quand ils ont décidé de travailler avec Jonas, mais j’étais content quand ils me l’ont appris. Je savais d’ores et déjà que l’album serait plus brutal ce qui, combiné aux nouvelles pistes, rend énorme. Et le genre entier a explosé depuis 2008. Aujourd’hui c’est correct de doubler les lignes des guitares, aussi bien que des voix. Je suis très heureux des voix car elles sonnent un peu bordéliques, un peu plus percutantes si tu vois ce que je veux dire.

MI. D’ailleurs, il n’y a plus de claviériste dans le groupe. Avez-vous utilisé l’informatique pour créer les lignes de synthé ?
Erik. Oui ! Bénis soient Cubase et les ordinateurs ! Avec un ordi tout s’agence tellement plus facilement. Un gain de temps et d’argent !

MI. Que peux-tu me dire sur l’intense diptyque que vous avez créé avec les deux pistes "When Emotions Fall" ?
Erik. Je n’ai pas écrit les paroles donc j’ai peur de ne pas en savoir beaucoup. J’ai demandé à Joakim qui les a écrites et il a dit qu’elles concernent sa relation avec ses parents. Donc j’imagine que c’était sensée, à ce moment, pour le groupe, de diviser le morceau en différentes parties et textes.

MI. En fait, la seule chose qui me gêne un peu est la voix claire. Comme sur In Shadows Like Utopia, il y a des pistes sur lesquelles ça va très bien, et d’autres où ça rend bizarre. Par contre, j’ai remarqué que ce n’était pas le genre de voix mielleuse habituelle. Comment avez-vous travaillé cette composante ?
Erik. [Rires] c’est une question, ou des questions qui ont tourné dans le groupe depuis le commencement. Certains d’entre nous aiment vraiment les voix claires, et les autres un peu moins. Mon propre avis est vraiment partagé. D’un côté j’ai mes albums de DARK TRANQUILLITY que je conserve précieusement et je sais que ce genre de musique peut être, et même devrait être sans chant clair. Et de l’autre côté… eh bien SOILWORK sont très bons aussi. Toutefois, je sais que quand Jimmy écrit des passages lyriques, il compose les voix claires en tant que partie de la musique, et non comme un gadget commercial. Tu dois avoir remarqué que les morceaux pour lesquels j’ai écrits les paroles, comme "Hate Injection", "Black Mirror’s Reflection", "A Cursed Redemption" sont sans voix claire… On verra ce que le futur nous réserve par rapport à cela.

MI. Pour sortir Black Mirror’s Reflection, vous avez créé votre propre label. Pourquoi cela ?
Erik. Comme je l’ai dit, je veux un peu tout contrôler. Avoir son propre label et sa propre compagnie nous permet de faire tout ce que l’on veut, quand l’on veut. Bien sûr on ne possède pas (encore) les mêmes avantages financiers mais qui sait. Aujourd’hui, bien trop de groupes comptent sur les gros labels, et en avoir un derrière soi peut être merveilleux. Par exemple, je ne pense pas NIGHTWISH ou IN FLAMES se plaignent. Mais en tant que petit groupe nous voulons la flexibilité et la possibilité de subvenir à autant de besoins que possible. Et pour être honnête, avec Internet en tant que meilleur ami, tu peux créer des merveilles ! Aucun problème pour obtenir la musique avec iTunes, Amazon, etc… Par contre, si Nuclear Blast nous appelaient, nous écouterons probablement ce qu’ils ont à dire.

MI. Quel est le programme maintenant ? J’ai lui que vous apparaîtrez au Sophie Festival, y a-t-il d’autres dates ou tournées de prévues ?
Erik. Tout d’abord c’est de sortir l’album et de faire tourner tous les trucs sur Internet, le webshop, le nouveau site et tout ça. Bien heureusement nous avons Gustavo pour ça, il nous aide vraiment. Ensuite c’est de faire connaître notre musique autant que possible, envoyer des promos et, on l’espère, avoir de bonnes critiques en retour. Le but principal c’est de jouer sur scène le plus possible. Nous avons des contacts au Wacken, et au Summer Breeze, donc on croise les doigts ; on verra ce qui adviendra. En parlant du Sophie Festival, nous avons quelques dates au Royaume-Uni dans la continuité, mais rien de confirmé encore.

MI. 2012 touche à sa fin. Des groupes en particulier t’ont-ils déçu ou au contraire bien plu ? Quels sont les prochains albums que tu es impatient de pouvoir écouter ?
Erik. Waoh ! Quelle question ! Voyons voir… je sais que le nouveau KATATONIA est déjà sorti, mais je ne l’ai pas encore écouté. Ça ne saurait tarder ! KATATONIA c’est la bande-son automnale parfaite ! Après, j’espère que SOILWORK arrivent à sortir quelque chose de vraiment spécial. Ma première introduction au growl a été avec leur album A Predator’s Portrait, et Natural Born Chaos et Stabbing The Drama sont tous deux de bons disques. Donc je les attends eux aussi ! Et le nouveau KAMELOT. The Black Halo est énorme ! Pour ce qui est des déceptions… s’il vous plaît, mais vraiment, on aime tous AT THE GATES (j’ai même la pochette de Slaughter Of The Soul de tatouée sur la poitrine), mais s’il vous plaît arrêtez de tourner ! Et finissez-en là ! Je suis allé au Wacken 2008 juste pour voir leur concert et ça ne me surprendrait pas si je les y revoyais encore, ce qui détruirait un peu de la magie de ce groupe. Ah ! et le dernier MARDUK était putain d’excellent !!

MI. Eh bien, c’était ma dernière question. Je dois te remercier de nouveau pour ton temps et tes réponses. J’espère que la sortie de l’album sera un succès et que les fans l’adoreront. J’espère aussi que le futur de FAITHFUL DARKNESS sera plus stable que son passé. Bonne continuation de la part de Metal-Impact !
Erik. Merci beaucoup de t’être intéressé à FD et nous vous saluons tous ! J’espère qu’on pourra refaire ça parce que ce fut avec plaisir ! Et savourez notre nouvel album les gars et les filles ! Salut.



==================== ENGLISH VERSION ====================



Metal-Impact. Hello Erik, thanks for accepting this interview. Your new album - Black Mirror’s Reflection - will be out next week (September 29th), do you feel pumped about the release? You are planning a release fest, right? What will happen during the evening?
Erik Nilsson. Hey Metal-Impact! Thanks for letting me share our craziness and being supporters from the beginning. Yes, indeed the new album will be out next week, me and the rest of the band couldn’t be more excited. It’s been such a long journey. I mean, some of the songs are even as old as four years. Not that we didn’t have enough songs, it was just the lack of structure within the band I guess, due to various reasons such as band members coming and going (me included).
The release fest is going to kick ass! Yes, I’ve been in charge of the planning. The evening is going to be very laid back. I mean, the place is a metal bar where I myself have been spending many happy nights. So, before the gig I hope we’ll be able to have a beer or two with our friends and family. Then follows the actual gig and then it’s party all night long! We’re Vikings, so helpfully we should be able to stay awake (HAHA) the whole night. We’ll also be selling the actual record together with some new merch.

MI. Completing Black Mirror’s Reflection wasn’t an easy thing, was it? I mean, after the release of In Shadows Lies Utopia, you had very uncertain times with FAITHFUL DARKNESS. First, Andrea Green left the band and was replaced by Joakim Strandberg-Nilsson who took his place on keyboards, but switched to the drums when Martin Langen left too. Then it was your turn to quit and Richard Sjunnesson came behind the mic at the beginning of 2011. At the end of the same year he left for personal reasons and Kåre Timmermann filled the position. But he then replaced John Svensson as the bassist and you came back to eventually be the singer again.
Erik. Well…the actual recording process was an easy task. Everything went very smooth, the vocals, drums, finding the guitar sound. Well everything. But as you’re mentioning, it’s been some very uncertain times. With that, many member switches back and forth, things tend to repeat themselves. You have to rehearse the same songs over and over again; re-convince the fans over and over again. I mean, everything is in the past now, and I know that all is better off this way. I mean, John is still one of my closest friends on the planet. Let’s just hope that the path to the recording of the third album won’t be as troublesome. So I guess we can sum it up that under the circumstances everything couldn’t have gone better.

MI. I don’t remember why you left back then. What motivated you to be in the band again?
Erik. I was living in Milan at the moment, and before that London which had led to the fact that I didn’t do any music whatsoever, which I felt. I mean, deep, deep down music is everything I’ve really wanted to do. I wasn’t really happy in Milano; I studied something that I found very uninteresting and unsatisfying. And then, out of the blue I got an email from Johan saying something like “Erik, you wanna sing with us again?” and I didn’t hesitate to move back home and pursue my childish rockstar dream. And I’m sorry, but we do have the Swedish ladies, which is always a reason to return to North. And here I am, happier than in a long time, doing music and studying philosophy! Couldn’t be better!

MI. In mid-2009, you posted four songs from a future six-tracks EP which was never released. Has this idea been aborted because of time flying so you preferred opting for an album instead?
Erik. Haha, did we? I guess that might have been the reason. That, and the fact that during that time we were signed to a label, which during Richard’s time in the band they broke up, thank God! When signed with a label you never have the freedom to do what you reaaaaally want to do. I mean, some bands can, like IN FLAMES and NIGHTWISH but they’re on a completely different level. And especially when you’re on a label that normally releases singer-songwriter stuff and dance music.

MI. Those four songs - which are on the new album - were “Black Mirror’s Reflection”, “Blessing Of Ignorance”, “Stand As One” and “Answer For Your Sins” if I remember right. At which point did you rework this tracks for the album compared to their first version four years ago?
Erik. Not much if I remember correctly. I don’t have the original demo versions, but I can’t imagine that we reworked the much. As I said before, when you have to reteach the same songs over and over again, there’s little time to rework them. And the drums had been recorded for over a year when I came back to the band, so the album has been in the pipe for a long time. I mean, if we had the chance to change something, financially and with the time pressure, we probably would. I’m that kind of person who has opinions about most things, but there simply wasn’t any time or money. And the songs kick ass as they do anyway.

MI. On the same level, what were the mistakes or clumsinesses made on In Shadows Lies Utopia you definitely wanted to avoid this time?
Erik. Speaking for myself, the lyrics. Jesus, can I sometimes laugh about the lyrics from that record. But it has its charm and some of those were written when I was 15, 16. So when we started to write new songs after the first album, I wanted to make sure that I really put a lot of effort into the lyrics. Some singers are very professional about their lyrics, which I admire, like Darrel Wane in NEVERMORE, or Nergal in BEHEMOTH. Both write completely different styles, but both styles fit so very well with their music. Same here, had we got the time I probably would have made bigger changes than what I actually did to the lyrics. And I didn’t write half of them on the album, they were written by Joakim and Jimmy. The only song I actually wrote lyrics to with the upcoming album in mind is “A Cursed Redemption”, which I’m more than pleased with. I can reveal that for the next album I’m having the idea of doing a more conceptual lyric theme with its roots in Dante’s The Divine Comedy. But we’ll see how that goes.

MI. The new songs were finished a long time ago. Wasn’t it frustrating not being able to record them because of various unforeseen circumstances?
Erik. Like a motherfucking donkey dick! I mean the reason why I left was because of all the frustration. But back then we didn’t have the freedom that we have now because of the label deal. So now, when we have our own label behind us, and the best tool in the world, the Internet, no one knows where it will end. We have a few gigs in the UK this fall and that’s all thanks to the Internet! And who knows, maybe a few gigs in France, I’ve heard that you guys are crazy over there!

MI. Could you explain how did the songwriting process take place and who was part of it?
Erik. Most of the time, Jimmy writes a song, we listen, we rehearse, make a few twists, I write the lyrics and because of that we change some more and then we have a song. When I hear how other bands are doing it, I’m relived we’re having such an easy time writing songs. Everyone is a part of it, and gets to have its say; it’s just that some say more than others. I and Joakim tend to have more opinions than the rest of the guys, and I’m such a manipulative bastard I tend to get my way more often than not… But most of the time we’re walking down the same way.

MI. You recorded most of the parts at FD Studio. I assume you have your own studio now, right?
Erik. Well yes, Jimmy has his own studio. And with today’s technology and loads of spare time you can do 90% of everything at home, which is such a relief cause it saves both time and money.

MI. However the drums were recorded at The Abyss studio, and you even had Jonas Kjellgren on your side. Was it a great experience to work with such important figure?
Erik. Indeed it was. I’ve never meet the guy, going to do a gig with one of his band soon, and I’m really looking forward to meet him and give him a big hug for his contribution to the record. I’ve only heard what Johan and Joakim have said about him and they said he was awesome and relaxed as a rabbit full on chocolate. I really admire his work as a producer; Pitch Black Progress is a monster of an album! And his work with the album is amazing! It’s just fucking brilliant!

MI. Did the recording sessions go well? Would you share some anecdotes?
Erik. At The Abyss studio, yes it did. All the drums for the album were done in like 16 hours or something. Joakim is a monster behind the drums. He doesn’t know what the sun is, but damn can he play drums. When it comes to anecdotes… I’m referring to this link and whoever’s reading this can decide for themselves (http://youtu.be/EY5fCY4qofI). We’re a bunch of guys with loads of bad humor and we can’t stop to mess with each other. I wish we had more practical jokes on video so that the world could share our insanity with us.

MI. Let’s get more into the details of Black Mirror’s Reflection now. First, could you tell me what the topics you deal with in the lyrics are?
Erik. The topic for that particular song is about having strange needs, very strange needs that you know are very bad and crazy; you’re trying to fight them but it’s hard not to give in. And that you’re the only one who knows the truth. I might sound really weird, but murderers, pedophiles and rapists are the people I’m referring to. You carry around these needs and yet you know what society dictates, and you know it’s bad, but you just want to give in and really see your true colors. It sounds horrible, and it is. I’m not sympathizing with these people and what they do, but it’s useful to put yourself in other people’s shoes. And more, it’s a lot easier to write about suffering than about joy. I don’t know why, it just is. “Answer for your sins” is about a father who killed a rapist here and Sweden because the rapist got away with the assault on his daughter. The father then gets to be sent to prison. Was it right, or wrong? No idea, but I can see the father’s anger and I find the story very paradoxical. I’ll love the day when a Metal band creates “Sun metal” and sings about Smurfs, sunshine, beaches and flowers!

MI. The black and white cover is really different from the look of the previous one, not only about colors, but also about the drawing that is more in a 2D style. How did you end up asking the famous artist Gustavo Sazes to provide you an artwork? Did you have a particular concept in mind, or did you give him free rein?
Erik. Haha, this is an excellent example of my very strong opinions about most things. As you might recall there was another cover from the beginning and the first thing I said when I returned to the band was that this cover wouldn’t hold the standards of the industry. So a big argument blow up and it ended with me trying to find another designer to do the job. I was going through my own records collection and his name came up and I thought, “well, sending an email is free”. So I sent him an email and he responded with prices and such. Of course, the freer he was, the cheaper it was. So, I took that information back to the band and we decided to give him a shot and we couldn’t be happier about it. I sent him the demo version for Black Mirror’s Reflection and said, “hey man, do whatever you think will fit the music”. After a week or so I got this email saying something like that he had gone oldschool with skulls and stuff. My first though was “shit, he went with like some old CANNIBAL CORPSE thing or something” then I downloaded the file and was almost on my way to fall off bed! He’s such an amazing artist and he and I have become good friends now over the last months. I hope that we’ll work with him in the future as well!

MI. Black Mirror’s Reflection seems to have a heavier and more aggressive vibe than In Shadows Lies Utopia, notably thanks to beastly growls and a tougher guitar work with less acoustic parts. What was your approach for this new disc? Had you a particular sound in mind you wanted to come up with?
Erik. Indeed it is more aggressive. A lot more aggressive! I’ve just remembered that when we started to write new songs, this being after we had released In Shadows Lies Utopia back in 2008 they just became more aggressive. Martin (drummer) at that time was into band like DEICIDE, MORBID ANGEL so he wanted it to be as brutal as possible, and through his nagging it became more brutal. And then when Jimmy got comfortable with a more aggressive style the new songs came very naturally. I wasn’t a part of the band when they decided to work with Jonas, but I was very pleased when they told me. I knew already then that the album would be more brutal, which combined with the new songs sound awesome. And the whole genre has exploded since 2008. Today it’s more okay to dub the guitars as well as the vocals. I’m really pleased with the vocals cause they feel a bit messy, a bit more in-your-face if you get what I mean.

MI. By the way, there is no longer keyboards player in the band. Did you use programming to create the synths parts on the songs?
Erik. Yes! Thank God for Cubase and computers! With a computer everything floats so much more easily. Saves both time and money!

MI. What could you tell me about the breathtaking diptych you created with the two “When Emotions Fall” tracks?
Erik. Well, I didn’t write the lyrics so I’m afraid I know little about it. I asked Joakim who wrote the lyrics and he said that they’re about his relation to his parents. So, I guess it came like a natural thing for the band at the time to divide the song into different parts and different lyrics.

MI. Actually, the only thing that is bugging me a bit is the clean voice. Like on In Shadows Lies Utopia, there are tracks where it fits very well, and others where it seems a bit weird. However I’ve noticed it isn’t the usual kind of sloppy clean vocals. What was your approach concerning their use?
Erik. Haha, this is a question, or questions which have been in the band since the start. Some of us really enjoy the clean vocals and some of us enjoy it less. My own opinions are very scattered. On one hand I hold my DARK TRANQUILLITY albums very close and know that this kind of music can be, and almost should be without clean vocals. And on the other hand…well, SOILWORK is pretty good too. However, I know that when Jimmy writes some lyrical part he writes the clean vocals as a part of the music and not as some commercial spicy to the music. You might have noticed that the songs I’ve written the lyrics to, like "Hate Injection", "Black Mirror’s Reflection", "A Cursed Redemption", are without clean vocals… We’ll see what the future has in store regarding this particular situation.

MI. To release Black Mirror’s Reflection, you created your own label. Why did you choose to go this way?
Erik. As I’ve said I’m a bit of a control freak. Having our own label and our own company allow us to do whatever we want, whenever we want. Of course we don’t possess the financial advantages (YET) but who knows. Today too many bands relay on the bigger labels, and having one of the bigger labels in your back can be a wonderful thing. I mean, I don’t think either NIGHTWISH or IN FLAMES are complaining. But as a smaller band we want the flexibility and the ability to meet as many needs as possible. And to be honest, with the Internet as your best friend you can create wonders! I mean, getting the music is no problem, iTunes, Amazon etc… Of course if Nuclear Blast called us up, we’d probably see what they had to say.

MI. What are your plans now? I’ve read you’ll appear at Sophie Festival, are there other dates or tour planned?
Erik. The plans, first of all are to release the album and to get all the Internet stuff running, webshop, new webpages and all that. Thank God we have Gustavo here; he’s really helping us out. Then to spread the music as much as possible, send out the record and hopefully get some nice reviews and work from there. I mean, the goal is to play live as much as possible. We have some contacts with Wacken and Summer Breeze, so fingers crossed; we’ll see what happens. Speaking of the Sophie Festival we do have a few more UK dates in the loop, but nothing confirmed yet.

MI. 2012 is coming to its end. Have you been pleased or disappointed by a band in particular? Which are the next albums you are eager to listen to?
Erik. Woho! What a question! Let’s see… I know the new KATATONIA album is already out, but haven’t heard it yet. Really looking forward to that! KATATONIA is the best autumn soundtrack ever! Then I hope that SOILWORK get their shit together and make something really special. My first introduction to the whole growl thing was with their album A Predator’s Portrait and both Natural Born Chaos and Stabbing The Drama are such good albums. So, looking forward to that! And the new KAMELOT release! The Black Halo is awesome! When it comes to disappointments… Please, pretty please, we all love AT THE GATES (I even have the cover of Slaughter Of The Soul tattooed on my chest) but please stop touring! And put it all to rest! I journeyed to Wacken 08 just to see that show and it wouldn’t surprise me if I were to see them there again, which would destroy some of the magic around that band. OH! The latest MARDUK album was fucking amazing!!

MI. Well, that was my last question. I have to thank you again for your time and all your answers. I hope the release will be a success and the fans will enjoy your new album a lot. I also hope the future of FAITHFUL DARKNESS will be more stable than its past. All the best from Metal-Impact!
Erik. Thank you so much for taking an interest in FD and we salute you all! I hope we get the chance to do this again, because it was a real pleasure! Enjoy the new album ladies and gents! Cheers.


Ajouté :  Vendredi 30 Novembre 2012
Intervieweur :  CyberIF.
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