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ZAPRUDER (FRA) - Tout le groupe (Oct-2012)


Jeune quintette Poitevin, ZAPRUDER n’en est pas pour autant né de la dernière pluie… Avec leur premier EP, Straight From The Horse’s Mouth, ils viennent de frapper un grand coup dans la fourmilière Post Hardcore française. Leurs cinq titres reflètent en effet une maturité que la jeunesse de leur groupe ne laisserait supposer au premier abord… Ce premier effort ayant suscité un grand intérêt chez votre serviteur, je me devais de les titiller un peu, et leurs réponses pleines de mordant, d’ironie, et pourquoi pas même, de dédain chic, se sont montrées à la hauteur de leurs ambitions, et de leurs capacités. Un groupe à découvrir avec les oreilles bien sur, mais aussi, avec les yeux…

Line-up
: Quentin (Guitare), Etienne (Guitare), Romain (Batterie), François (Basse), Régis (Chant)

Discographie : Straight From The Horse's Mouth (EP - 2012)



Metal-Impact. Salut les mecs ! Alors, parlez-nous un peu de ZAPRUDER, comment fut créé le groupe, pourquoi, avec qui, quand, enfin tout ce que vous jugerez nécessaire de raconter ?
François. Hello ! Donc le groupe est né fin 2010, de la volonté de mon frère Etienne (guitare) et moi-même (basse) de faire du Post-hardcore. Par le biais d'annonces Internet nous avons rencontré Quentin (guitare), Régis (chant) et enfin Romain (batteur). Nous avons rapidement accroché sur le plan musical et humain, et c'est le mélange de nos influences ainsi que le plaisir que nous avons eu à composer ensemble qui a permis de donner son identité à ZAPRUDER, à savoir un grand maelstrom de violence plus ou moins délicate.

MI. Pourquoi avoir choisi ce nom de ZAPRUDER ? A cause de Kennedy, où tout simplement parce qu’il évoque le hasard d’un homme comme les autres qui a été au bon moment au bon endroit pour filmer l’histoire ?
François. C'est un nom qui sonne bien, qui s'abrège bien, et comme tu viens de le faire toi-même, peut aboutir rapidement à des interprétations diverses et plus ou moins hipsters. Comme on aime les lunettes Ray-Ban et l'iPhone 8, on s'est dit que ça le ferait…

MI. Racontez nous un peu la gestation de Straight From The Horse's Mouth. Comment s’est déroulé le processus de composition, d’enregistrement…
Etienne. Le processus de composition est assez simple, presque cliché : 5 types qui se retrouvent régulièrement en salle de répétition, instruments à la main, quelques idées en tête, et du boulot. Avec en ligne de mire le plaisir ressenti par chacun à l'exécution. En général je fournis le matériau de base, quelques riffs, une idée de structure, puis chacun ajoute sa patte, mais il n'y a pas de règle fixe, et la répartition des rôles est remise en cause à chaque nouveau morceau, chaque nouvelle idée.
Romain. L'enregistrement (pour ce qui concerne la batterie) c'était un peu diffèrent. Amaury Sauvé, un amoureux de la musique, est très perfectionniste et m'a personnellement beaucoup fait réfléchir et travailler (en 4 jours) pour consolider les compositions faites en répétition. Sachant que c'était mon premier véritable enregistrement c'était plus hardcore que ce dont à quoi je m'attendais. Merci à toi Amaury de m'avoir matraqué de conseils.

MI. Pourquoi avoir choisi ce format un peu dur à placer ? Pas assez d’inspiration pour un LP entier ? Impératifs financiers ?
Régis. Un album nous semblait trop précipité, nous sommes encore à la recherche de notre son, nous commençons tout juste à avoir une vision de notre musique et nous ne souhaitions pas sortir un premier LP sans être sûr qu'il serait énorme. L'EP est un moyen de nous dire "nous en sommes là les gars, voici une étape sur notre route" mais aussi de dire aux gens que nous avons des choses à exprimer, que cette première oeuvre est la première pierre de ce que nous considérons être ZAPRUDER. La question de l'inspiration n'entre pas en compte, car nous avons sélectionné les morceaux que l'on voulait sur l'EP pour tout te dire.
Etienne. Cela nous a paru comme l'aboutissement logique d'une première période. Nous avons longtemps réfléchi à la forme que devait prendre ce premier enregistrement de ZAPRUDER, et deux impératifs se sont imposés : celui de fixer un premier jalon de notre identité, et celui également important de ne pas s'engager dans un projet trop ambitieux alors même que nous n'en sommes qu'à nos débuts. Le son, l'écriture sont encore en maturation et à ce titre il nous paraissait hâtif d'envisager un album (en dehors des considérations économiques, lesquelles entraient également dans l'équation). Néanmoins nous voulions disposer d'un support pour diffuser notre musique, appuyer une tournée et nous permettre de prendre un peu de recul sur ces bientôt deux années passées ensemble.
Quentin. Oui, moi je suis pauvre!

MI. Quels sont les thèmes abordés dans cet EP ?
Régis. La visée des textes n'est pas politique, mais elle n'est pas non plus détachée du monde qui nous entoure. De fait, nous exprimons des constats sur la société, sur la psyché humaine, et nous exprimons des angoisses, des déceptions, des espoirs. Dans l'EP, la violence de l'acte meurtrier, les pulsions que la société crée en nous, la sensation de n'être qu'un déchet parmi d'autres dans l'immensité de la ville, et la nécessité de porter un combat sont autant de thèmes développés dans les morceaux.

MI. On sent des influences évidentes sur Straight… NEUROSIS, ISIS, CANDIRIA, ou même pourquoi pas UFOMAMMUT… Quelles sont les sources d’inspiration du groupe ?
Régis. Évidentes pour toi car par exemple, UFOMAMMUT ne nous est jamais venu à l'esprit même si certains d'entre nous écoutent peut-être. Nous puisons l'inspiration dans pas mal de choses. En musique on ne se limite à rien et PINK FLOYD peut côtoyer NEUROSIS sans problème. Nous aimons les groupes qui ont quelque chose à transmettre et ne se contentent pas bêtement d'aligner des riffs sans aucun sens. La littérature, le cinéma et tous les arts peuvent être le point de départ d'une mélodie. Notre source d'inspiration principale est finalement en nous-mêmes, via nos sensations que nous avons besoin d'exprimer.
Quentin. Je ne connais pas UFOMAMMUT, c'est un nom rigolo!

MI. Trente quatre minutes pour cinq titres, pas mal… Pensez vous qu’on doive laisser à une chanson le temps de s’installer pour développer une ambiance ou bien n’est ce qu’un tic de composition, un hasard ?
Régis. Excellente question que tu poses là. Cela revient à demander si l'ambiance ne se développe que dans les formats longs. Je pense que non, et pour reprendre Scott Kelly, la musique parle d'elle-même, il faut la laisser couler. Une fois une mélodie, un riff installé, elle se fait pratiquement toute seule, il ne faut pas forcer le cours des choses et ressentir quand le point d'impact est dépassé. Chez PINK FLOYD, le morceau d'entrée de Atom Heart Mother est un parfait exemple de titre progressif qui distille au compte-goutte son atmosphère. Mais il reste cohérent du début à la fin et rien ne semble de trop ni exagéré. Même chose chez NEUROSIS. C'est le principe de beaucoup de compositions classiques, le crescendo, jusqu'à l'explosion, que l'on retrouve chez CULT OF LUNA notamment. Mais a contrario, un morceau expédié en deux minutes par CONVERGE peut avoir autant de puissance émotionnelle. L'important est en fait d'être sincère et que cela soit bien fait. Dans notre cas, rien à voir avec un gimmick de composition, si un morceau doit faire une minute trente pour exprimer ce qu'il a à exprimer il le fera. Et s'il doit faire douze minutes comme "Mount Fuji In Red" ce ne sera pas en vain.
Etienne. Les deux, mon général. Je pense que pour laisser à une composition le temps d'installer son ambiance, il faut laisser une place au hasard dans son processus d'élaboration. Sans partir dans du mysticisme de comptoir, c'est la chanson elle-même qui nous guide, et le sentiment d'avoir bouclé une compo, de lui avoir laissé toute sa place pour développer son ambiance, vient presque naturellement du morceau lui-même. A aucun moment on ne s'est assis en disant : "Allez, on va pondre un truc de 12 minutes."

MI. Parlez nous un peu de cette fabuleuse pochette… Quel est son sens caché, et qui s’en est chargé ?
Régis. Nous nous refusons à dévoiler un quelconque sens au visuel de Straight From The Horse's Mouth. J'aime cette idée de mystère, de décryptage et d'interprétation personnelle que le spectateur doit effectuer face à l'oeuvre. Nous voyons nous-mêmes différentes choses dans cette pochette et même si nous pouvons sortir une vision commune de ce qu'elle représente, chacun a sa vision. Elle a été réalisée par notre ami Antoine Miko, qui nous suit aussi en live et qui fait un travail photographique remarquable (voir AMphoto). Nous avons fait le travail de concert et pour tout te dire rien n'était totalement prévu.
Quentin. Le sens caché c'est qu'il y a un exhibitionniste dans le groupe. Mais j'en ai trop dit.

MI. Qu’en est il de la scène Metal à Poitiers… Est ce toujours une ville étudiante qui bouge ou bien est ce devenu la morne plaine ?
Régis. Difficile à dire. Si tu veux vraiment trouver quelque chose il y aura toujours de quoi faire car beaucoup d'associations et de lieux se bougent le cul, même si ça reste maigre. Je pense au Carré Bleu qui programme de supers groupes de Jazz ou d'expérimentations. Le Confort Moderne a tendance à perdre de sa superbe je trouve, il hésite entre le très connu et l'underground, c'est assez curieux. La scène Metal en elle-même est par contre riche entre les groupes de la Klonosphère (HACRIDE, TREPALIUM, KLONE) et Deathspell Omega, il y a du lourd. En tout cas c'est loin d'être la ville la plus attractive question sorties.

MI. Le EP reçoit un très bon accueil des médias. C’est quelque chose qui vous touche ? Vous vous y attendiez ?
Régis. Personnellement j'en étais convaincu. Et ce sans aucune prétention. C'est certainement parce que j'ai tout donné dans ce projet, que j'ai hurlé mes tripes pour chaque phrase de cet EP, que mes paroles sont extirpés de mon âme... l'investissement est si sincère que je ne pouvais concevoir des retours négatifs. Appelle ça la foi.
François. Pour être honnête, je ne pensais pas avoir des retours aussi bons, j'avais du mal à avoir du recul. Notamment en terme de maturité, puisque comme l'a précisé Régis, c'est pour nous une étape plus qu'un aboutissement.
Quentin. Je n'ai jamais été "aussi loin" dans la promotion de mes anciens groupes et projets, donc jamais reçu de chronique, bah ça fait drôle un peu, oui, automatiquement, ça me touche, mais ça motive autant que ça fout les miquettes. Ça donne envie de maturer particulièrement ce qui va suivre, que ce soit un autre recueil de morceaux (LP, EP, split...) ou les concerts.
Etienne. D'un point de vue personnel, ça me touche beaucoup, étant donné que nous avons tous mis beaucoup de nous-mêmes dans cet effort. Il ne s'agit pas de prendre personnellement les avis positifs ou négatifs, mais disons que cela me rend fier de voir que notre travail est remarqué et apprécié.
Romain. En faisant ce groupe, je ne m'étais jamais dit que j'en viendrais à répondre à des interviews. Jamais. J'étais tellement heureux d'avoir terminé l'enregistrement et de montrer le skeud à mes parents (la base) et à mon entourage : Le tout premier petit CD, sorti propre, nickel et si je puis dire, abouti. Et avoir par dessus des webzines qui s'intéressent et nous envoient des interviews ... Même si je ne réponds que peu. C'est un vrai bonheur que de pourvoir lire et répondre aux questions.

MI. Quel regard portez vous sur Straight avec le recul ? Des erreurs à corriger ? Un ensemble homogène dont vous êtes fiers ?
Régis. J'ai pu lire une chronique disant que l'EP était comme une montagne russe dans son parcours, et que les changements d'ambiance étaient si bruts qu'il paraissait incohérents. Pour être clair là-dessus l'agencement des morceaux est réfléchi, les enchaînements pensés, comme la transition "Mount Fuji In Red" et "Lost In Vegas". Je dirai que l'EP est très hétérogène mais qu'en même temps, il y a des éléments internes aux morceaux qui le soudent. Je n'aime pas que l'on parle d'incohérence, c'est dire que le groupe n'a pas eu de réflexion derrière son oeuvre, dans les liens entre les morceaux. Avec le recul ce ne serait donc pas ça que je corrigerais, plus peut-être des regrets, comme le son de la basse, qui a eu des soucis.
François.Je m'attendais aussi à la critique dont Régis parle, elle ne me choque pas puisque c'est presque ce que nous recherchions en enregistrant cet EP : rester dans un style unique n'aurait eu aucun intérêt didactique pour la suite de nos explorations sonores.
Etienne. Comme Régis, plutôt qu'homogène, je dirais cohérent. Parce qu'il y a de l'hétérogénéité sur l'EP, ça part dans plusieurs directions, et il y a plusieurs pistes à explorer qui ne sont qu'évoquées. Mais je trouve avec le recul que l'ensemble obéit à une logique interne peut-être plus forte que ce que je voyais lors de l'enregistrement - ce qui est un peu paradoxal. Il y a des points à améliorer, sans aucun doute : c'est aussi l'enjeu de cet EP, nous permettre de fixer une image du groupe à un instant T, qui nous serve de repère pour l'avenir.
Romain. Pour la suite des choses : donner plus de couleurs sonores à ce qu'on produira. En introduisant des petits instruments tel qu'un kalimba ou autres instruments inhabituels. Le meilleur exemple qui me vient à l'esprit est BTBAM. L'EP me plait. En ce qui concerne le regret et le recul, Etienne l'explique très bien. Je sais ce qu'il me manque pour la suite, je vais le pro(im)poser aux autres et on verra bien ce que ça donne. (De toute manière ils "respecteront mon autorité")
Quentin. Je suis content que ça ait abouti oui, avec le recul on trouve toujours des détails qui nous paraissent perfectibles, mais dans l'ensemble je crois que pour un premier enregistrement presque professionnel d'un groupe de moins de deux ans à l'époque... "Ça passe" [Rires]

MI. Une tournée prévue pour supporter cet EP ? Des dates à nous donner ? Un groupe dont vous rêveriez de faire la première partie ?
François. Nous tournons une semaine à la toussaint, tout est dit sur la page facebook pour s'informer des dates !

MI. L’album est dispo au téléchargement… Croyez vous que le support CD a encore un avenir en terme de coût ? Et plus généralement, vous qui êtes un jeune groupe, comment envisagez vous le rôle d’Internet dans la promotion/vente musicale de nos jours ?
Etienne. Le support CD est peu à peu en train de devenir un objet de collection, comme le vinyle avant lui. Aujourd'hui sortir un disque ce n'est pas rentable pour un "petit" artiste. Le CD et le vinyle ont à voir avec une dimension fétichiste : acheter un disque aujourd'hui, pour toute une génération de mélomanes, c'est acheter un objet que l'on tient dans ses mains, que l'on parcourt des yeux lors de l'écoute de la musique, que l'on expose sur son étagère, comme un livre ou un bibelot. C'est aussi, pour d'autres, un geste de soutien envers l'artiste, lorsque par exemple il est acheté à la fin du concert, directement auprès du groupe ou du label qui le soutient. Je doute qu'on trouve encore dans quinze ans des consommateurs de disque qui achètent leurs albums entre le saucisson et le papier toilette dans un supermarché, parce qu'ils ont entendu le tube de l'été au salon de coiffure et que ça couvre le bruit des gosses sur la route des vacances. Ce type de consommation repose de plus en plus sur le mp3 acheté/volé sur Internet, ou écouté sur les plates-formes de streaming audio et vidéo. En ce qui concerne Internet, je n'invente rien en disant que c'est un outil formidable mais très chronophage. Et la visibilité est quasi-nulle, si tu ne te fais pas remarquer d'une façon ou d'une autre, ce qui crée une culture du "buzz" permanent, un besoin de constamment rappeler aux gens que tu existes. Internet donne à chacun le droit de parler, comme si chacun possédait un émetteur radio dans sa cave et une fréquence pour émettre. Encore faut-il que quelqu'un écoute.

MI. Avez-vous le sentiment d’appartenir à la scène Métal, avec cette musique si particulière ?
Régis. Où nous rangerais-tu ? C'est ça la question. Pour ma part je ne cherche pas à appartenir à une famille précise, mais plutôt à ce que notre musique soit reconnue comme appartenant à la Musique, qui exprime, a un sens.
François. Personnellement j'ai dans la tête une assez nette distinction entre le milieu (au sens musical du terme) Hardcore et Metal, et dans cette définition, je pense que nous sommes définitivement plus Hardcore ; hormis en consommation de bière où nous sommes franchement Metal. Mais comme le dit Régis, ce genre de considérations semble aussi pertinente que la dernière remarque que je viens de faire.
Romain. Quentin et moi, travaillons assidûment la pousse de nos barbes, pour faire en sorte que oui au cas où cela ne passerait pas avec la musique...
Quentin. TU travailles. Ma pilosité est naturellement cool. J'ai toujours du mal à décrire la musique que je fais aux gens auxquels il m'arrive d'en parler. Je "vulgarise" souvent en disant qu'on fait du Metal/Hardcore, mais je ne pense pas en terme d'appartenance ou de style, j'essaie pourtant (sans trop me forcer), ne serait-ce que pour avoir des références. Mais je dois juste manquer de connaissances en la matière.

MI. Quel regard portez-vous sur la scène musicale française, Rock et Metal en 2012 ? Pensez vous qu’il soit possible ici en France, de vivre convenablement de sa musique en tant que groupe, et est ce que les infrastructures existantes vous semblent suffisantes ?
Etienne. La "scène rock française" est une vaste blague, entretenue par de gentils médias généralistes qui font leur beurre de la pseudo-rébellion d'une poignée de groupes pas très dangereux. A mon sens il n'y a pas de "scène rock" en France. Il n'y a qu'à voir qui fait la tête d'affiche des Eurocks ou de Rock en Seine : soit c'est français, soit c'est rock, rarement les deux à la fois. En ce qui concerne la scène Metal c'est un peu différent, il existe en France un vivier de groupes très créatifs et qui n'ont pas à rougir des productions étrangères - GOJIRA étant l'exemple le plus évident.
Quant à ta seconde question, tout dépend de quel groupe on parle. Un groupe de baloche peut très bien gagner sa vie en animant la fête de la saucisse de Neuville du Poitou et le mariage de ta cousine. Notamment parce que l'on bénéficie en France du statut d'intermittent du spectacle, qui assure les minima sociaux à partir d'un certain nombre de représentations annuelles - statut que bien des musiciens d'autres pays nous envient. Cela dit... Le tissu local de salles de spectacles est souvent de bonne qualité, animé par des passionnés de musique. Mais cela implique souvent malheureusement un investissement public (municipal, le plus souvent) qui ne suit pas systématiquement, et qui pose une réelle question concernant le modèle économique d'une salle de concert, d'un lieu de création artistique au sens large.

MI. Tribune libre offerte par Metal Impact. Parlez d’un sujet qui vous tient à cœur, poussez un coup de gueule, formulez une demande, ce que vous voulez !
Etienne. Alors j'ai oublié mon écharpe dans le TER de Saint-Etienne à Lyon ce mardi vers 18h30, donc si quelqu'un l'a retrouvé, qu'il se mette en contact avec Metal Impact qui transmettra la demande.
Quentin. J'ai faim.

MI. Un dernier mot pour vos fans les mecs ?
Régis. S'il y a bien des fans de ZAPRUDER je suis juste au comble du bonheur et je souhaite que vous nous suiviez longtemps.
Etienne. Dans le monde à l'envers du rock'n'roll, il est parfois utile d'avoir un solide pièce de bois.
Romain. Offre promotionnel à tout les batteurs qui viendront à la Bag', bière en main et en me disant "ZAPRUDER, c'est viril !".
Quentin. Bonjour, enchanté, merci.


Ajouté :  Vendredi 26 Octobre 2012
Intervieweur :  Mortne2001
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