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NITROGODS (FRA) - Henry Wolter (Fév-2012)


NITROGODS est une nouvelle machine de guerre qui arrive tout droit de la planète Heavy Rock à tendance graisseuse et fortement burné ! Formé par Henny Wolter après son départ plus ou moins volontaire de PRIMAL FEAR et épaulé par Klaus Sperling lui aussi issu du même combo teuton mené d’une main de fer par Ralph Sheeper et Matt Sinner, le gang débarque en ce début d’année avec un excellent premier album qui fleure bon le MOTORHEAD des années 80 arrosé d’une copieuse rasade de ZZ TOP, ROSE TATTOO et autre STATUS QUO. Vous avez compris, les lascars ne font pas dans la dentelle mais plutôt dans le cambouis, la sueur et la bière. Un programme spécial pour bikers et headbangers de tout poils ! Il n'en fallait pas plus à votre serviteur pour demander quelques explications à Henny Wolter réfugié dans sa tanière bien au chaud au fin fond de l’Allemagne.

Line-up
: Henry Wolter (guitare / chant), Oimel Larcher (chant / basse), Klaus Sperling (batterie)

Discographie : Nitrogods (Album - 2011)

Traduction : Fabienne Brownswick



Metal-Impact. La première chose à laquelle j'ai pensé en écoutant l’album, c'est qu'est-ce que tu es venu faire dans PRIMAL FEAR car c'est tellement différent ! On pense plutôt à THUNDERHEAD ?
Henry Wolter. Oui, mais c'est exactement ce que je voulais faire et c’est très éloigné de PRIMAL FEAR car, à l'origine THUNDERHEAD était plus Rock'n'roll que Metal et c’était ce qui me tenait à coeur.

MI. Où êtes-vous allés chercher un tel chanteur ? J'ai l'impression d'entendre Lemmy (MOTORHEAD) ?
Henry. Oui, c’est exactement ca, Oimel était l'ami de notre batteur Klaus avant qu’il rejoigne PRIMAL FEAR et je l'ai rencontré à une fête de bikers. Tout de suite, je me suis dit qu’il fallait impérativement que ce type soit dans notre groupe, il représentait ce que je cherchais : un type très honnête, extrêmement même, et en plus j'aime sa personnalité.

MI. Il était bassiste avant ?
Henry. Non, pas du tout, il était guitariste et chanteur comme moi. Le problème c’est que je voulais aussi jouer de la guitare donc il s’est tout naturellement occupé de la basse et c’était parfait d’autant plus qu’il assure un max.

MI. Quand tu as quitté PRIMAL FEAR, tu savais que tu voulais créer un tel groupe ?
Henry. Oui, quand j'ai quitté PRIMAL FEAR en 2010, j'avais le sentiment que ce n'était plus un groupe car on se tirait dans les pattes et l’ambiance était loin d’être au beau fixe comme tu peux l’imaginer. Il fallait faire tout très vite pour respecter les délais imposés par la maison de disques. Tout ça via les e-mails et MP3 !!! C’était une entreprise loin de ce que peut être un véritable groupe. Ce n'était plus vraiment le groupe dans lequel j'avais envie d'être, il était temps pour moi de jouer et de faire la musique que j'aimais vraiment.

MI. Penses-tu que vous étiez plus des businessmen que des musiciens ?
Henry. Un peu mais c'était plutôt la manière de travailler qui ne me convenait plus. Comme je n'étais pas le type le plus jeune du groupe, je me suis dit qu'il fallait que je parte maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

MI. Tu te sens plus libre maintenant ?
Henry. Complètement. Je n'ai pas de délai à respecter. Je joue la musique qui m’inspire et que j’aime sans aucunes contraintes ! Pour cet album ce qui nous a pris le plus de temps, ce n'est pas l'enregistrement mais plutôt le travail pour trouver le bon son. On a essayé plein de guitares vintages. Je joue sur un modèle « Ranch Monkey » de 1966. C’est vraiment ça qui nous a pris beaucoup de temps mais le résultat est payant. Le son est très Old School et c’est ce que je désirais par dessus tout. Ecoute le son de ROSE TATOO, ce n'est peut-être pas un son énorme avec une méga production, mais c’est très puissant quand même et c’est ce qui est important. On pourrait suivre chaque morceau avec un métronome, tellement le tempo est respecté, c’est de la pure énergie et c'est ce qui manque dans la production d'aujourd'hui.

MI. Oui, c'est ce à quoi je pense en écoutant l'album, mais également à STATUS QUO, ZZ TOP. Ces groupes ont-ils de l'importance pour toi ?
Henry. Tout à fait. C'est exactement le mélange de tous ces groupes que nous voulions être. Un grand verre de MOTORHEAD, un coup de ROSE TATOO, mélangé à du ZZ TOP ainsi que du STATUS QUO et voilà, tu as du NITROGODS !

MI. Sans glaçons ?!!! [Rires]
Henry. Exactement ! [Rires]

MI. Où avez-vous enregistré cet album et qui l'a produit ?
Henry. Dans un studio à Hanovre. Le groupe SCORPIONS a enregistré là bas il y a une trentaine d'années. Le producteur s'appelle Helge Engelke de FAIR WARNING, qui est un groupe totalement différent de nous mais le type est excellent et nous a donné toute satisfaction.

MI. N'as-tu pas l'impression que tu aurais pu aussi reformer THUNDERHEAD finalement ?
Henry. J'y ai pensé un moment mais si j'avais dû le reformer, cela aurait été avec Ted Bullet au chant et le problème c’est que ce type est complètement cinglé, alors cette option n'était pas envisageable du tout. Tu te rappelles de Ted à l'époque ?

MI. Oui, bien-sûr, je l'ai rencontré à la LOCOMOTIVE quand vous avez ouvert pour GAMMA RAY.
Henry. C'est un homme de scène et là, il est imparable mais il est trop fou et totalement ingérable.

MI. Tu as quand même enregistré six albums avec lui, en gardes-tu un bon souvenir ?
Henry. Absolument mais c’était une autre époque. Cela ne fonctionnerait plus maintenant…

MI. Tu as eu la possibilité de travailler avec Tony Platt sur Busted un très grand producteur qui a bossé avec les plus grands comme AC/DC, quel souvenir gardes-tu de cette expérience ?
Henry. Oui c’est vrai. J'ai des bons et des mauvais souvenirs avec THUNDERHEAD de même qu’avec PRIMAL FEAR d’ailleurs, la période d’enregistrement avec Tony n’a pas été un souvenir extraordinaire pour de multiples raisons. C’est Tony qui a voulu travailler avec nous après avoir écouté nos démos et nous nous sommes très vite rendu compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes mais il était trop tard pour faire machine arrière. Il avait été payé et il fallait finir avec lui c’est ce que nous avons du faire à regret sinon il n’y aurait pas eu d’album du tout. Nous manquions énormément d’expérience à cette époque…

MI. Mais où t'es-tu senti le plus libre ?
Henry. Eh bien aujourd’hui dans NITROGODS. Personne ne nous dit ce que nous devons faire. C’est à notre maison de disques d’être patiente avec nous. Nous imposons les délais. C’est nous qui décidons maintenant, ce qui n’était pas le cas avec THUNDERHEAD !

MI. Est-ce toi qui as trouvé le nom du groupe, NITROGODS ?
Henry. Oui, j'ai pensé à ça parce qu'on aime tous les motos et les voitures vintage et donc on assiste souvent à ces courses de voitures où il y a des dragsters. Ils fonctionnent avec une combustion spéciale dans le moteur qui est du à un mélange avec un produit qu’on appelle la NITRO, j'ai donc pensé que ce nom était parfait pour nous et en plus il collait bien avec la musique que nous jouons actuellement.

MI. Comment décrirais-tu le groupe sur scène ?
Henry. Par le mot liberté. On peut prendre le temps qu'on veut sur scène pour chaque morceau, un peu comme quand tu joues du blues, on n'a pas de métronome, donc on peut s'arrêter, reprendre, accélérer, improviser, etc... Rien n’est totalement millimétré ! On peut faire tout ce qui nous passe par la tête. On a vraiment un sentiment de liberté totale.

MI. Sur cet album, vous avez eu l'aide de Fast Eddie Clarke de FASTWAY avec qui tu as écrit « Wasted Berlin ». Comment avez-vous pu obtenir sa participation ?
Henry. Il a participé au projet d'aide pour le Tsunami en 2004 auquel j ai participé aussi et c’est là que nous nous sommes rencontré. J’ai toujours été admiratif de son style de guitare issu directement des 70’s. J’ai tout de suite pensé à lui pour ce morceau et il a dit oui tout simplement.

MI. Tu as fait une tournée en première partie de MOTORHEAD, c’était en quelle année ?
Henry. Oui c’est juste, c’était en 1989 mais à l’époque ils avaient Wurzel et Phil Campbell comme guitaristes. Et donc, je n’y avais pas rencontré Fast Eddie.

MI. Cela t'as plu de faire cette tournée avec eux ?
Henry. Oui, mais ils étaient dans une période difficile. C'était sur une tournée anglaise et on jouait devant deux cent personnes en moyenne par soir que ce soit à Nottingham, Brighton ou Newcastle... Ils n'avaient plus de contrat avec aucune maison de disques et c’était une tournée qui n’était pas des plus réjouissante pour eux ! Aujourd’hui, ils jouent devant quatre mille personnes par soir. Alors, tu vois, la persévérance ça paie et à la fin tu es récompensé mais il faut être patient et croire en sa musique.

MI. Revenons sur « Wasted Berlin », de quoi cela parle t'il ?
Henry. Ca parle d'un concert qu'on a fait à Berlin il y a un certain temps de cela et on ne se rappelait plus comment retourner à l'hôtel après le show. Alors on s'est perdu dans Berlin. On raconte nos péripéties au cœur de la ville !

MI. Aimes-tu faire la fête ?
Henry. Pas toujours. Avant, oui mais maintenant, j'ai besoin de récupérer et de faire attention pour préserver ma voix et être en pleine forme pour assurer un bon show chaque soir.

MI. Il y a un autre morceau avec Dan McCafferty de NAZARETH qui s'appelle « Whiskey Wonderland »...
Henry. Je l'ai connu quand on a fait un concert appelé ROCK MEETS CLASSIC ici en Allemagne. Je jouais comme guitariste et nous étions accompagnés d’un orchestre classique. Il y avait aussi Lou Gramm de FOREIGNER, Bobby Kimball de TOTO et Dan qui participait également à cette aventure. C'est un type très terre-à-terre, il ne se prend pas pour une star et on est devenu amis très vite après avoir bu quelques verres. Il faut dire qu’il était un peu saoul quand nous étions au bar et là, il m’a promis de mettre sa voix sur un morceau de notre futur album s’il y en avait un sur lequel il accrochait et finalement il l’a fait. Je dois dire qu’il a une voix magnifique sur ce titre.

MI. Il y a un titre « Lipsynch Stars » qui parle du Play-back utilisé dans les concerts par certains chanteurs, as-tu déjà assisté à cela ?
Henry. C'est utilisé partout ! Tous les groupes font cela, qu'ils soient Pop, Metal, Rock... Je déteste ça... Il suffit d’observer en backstage ce qui se passe et tu t’aperçois qu’il y a tout un tas d’équipement prêt pour ça ! Je l'ai vu mais je ne citerai personne.

MI. Il me semble que tu chantes sur cet album ?
Henry. Oui, en fait un peu par moment. On a juste gardé la partie sur « Whiskey Wonderland » où je chante avec Dan McCafferty.

MI. Comment te sens-tu maintenant que l'album est fini et qu’il est prêt à sortir le 24 février 2012 ?
Henry. Je suis très curieux de voir les réactions de tous ceux qui vont écouter l’album. Cet un disque qui est très diversifié et très varié au niveau des styles. Je suis vraiment impatient de le défendre sur scène. C'est le moment pour nous de partir en tournée et de voir la réaction du public.

MI. Quels titres allez vous jouer sur scène ?
Henry. Les douze titres de l'album plus des reprises d'Eddy Cochran, Elvis Presley, et aussi des RAMONES.

MI. Il y a une touche de Rockabilly dans certains de vos morceaux ?
Henry. Oui. C'est le style 50's que nous aimons tous et qui heureusement ressort sur certains titres.

MI. En fait, tu as commencé dans la musique en jouant avec VIVA et Barbara Schenker en 1984…
Henry. Oui, c'est exact. Je suis arrivé quand elle est partie. Je la connais un peu mais je n'ai pas joué avec elle.

MI. Est-ce un bon souvenir ?
Henry. ...Mmm eh bien, pas tellement. On ne jouait pas beaucoup en live et finalement il ne se passait pas grande chose au sein du groupe.

MI. Finalement, tu as beaucoup d'expérience…
Henry. Oui, je suis un vieux mec, n'est ce pas ?!!! [Rires]

MI. Justement, quelle est pour toi, la plus grande différence entre 1988-89 et maintenant ?
Henry. Je pense que c'est plus difficile de débuter maintenant quand tu es un jeune groupe. C'est possible mais plus dur. Dans les 80's, on avait les bandes enregistrées ; maintenant tout est informatisé ce qui n’est pas forcément une bonne chose. C’est tellement facile de faire illusion maintenant grâce au numérique. Et troisièmement, il y a Internet et ce n'est pas très positif. C'est bien pour se faire connaître mais il y a tellement d'informations et de groupes que tu es très vite noyé dans la masse. Par contre, en ce qui me concerne, on m'écrit souvent pour me demander des T-shirts de NITROGODS et ça, c’est très positif mais tout ne l’est pas forcément.

MI. Quels ont été les critères importants pour choisir les membres du groupe ?
Henry. Pour moi, les relations humaines sont très importantes. Je dois bien m'entendre avec mes musiciens pour que tout se passe bien dans le tour bus où tu vis 24H/24h les uns sur les autres. Et il faut bien sûr qu’ils aiment tous le Rock’n’roll...

MI. Klaus a fait un album avec FREEDOM CALL. Est ce compatible avec NITROGODS ?
Henry. Totalement ! En plus, nous partageons la même agence de management. On sera d’ailleurs à l'affiche avec eux le 3 mars 2012.

MI. Vous verra-t-on bientôt en France ?
Henry. Je pense que oui, je sais qu’on vous a négligé par le passé et j'espère qu'on va y remédier très rapidement. Il y a une audience pour le Metal en France, j’en suis certains. Mais pour l’instant, on planifie une tournée en Allemagne avec d'autres groupes qui ont la même attitude et sont dans le même groove que nous.

MI. Justement, tu as joué dans de nombreux festivals, alors je voudrais savoir quels sont les groupes qui t'ont impressionné ?
Henry. Je peux en nommer plein mais je ne citerai qu’AEROSMITH, AC/DC et ZZ TOP car j’ai une affinité particulière pour le blues depuis toujours.

MI. Merci pour cette interview...
Henry. Y'a pas de quoi, ce fut un plaisir.


Ajouté :  Lundi 19 Mars 2012
Intervieweur :  The Veteran Outlaw
Lien en relation:  Nitrogods Website
Hits: 12042
  
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