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BROKEN MIRRORS (FRA) - François Guichard (Jan-2012)


Pour un groupe, décider, après avoir sorti un premier album, de se réorienter musicalement n’est pas une tâche aisée, et cela peut leur coûter leur public initial. Pourtant, les membres de BROKEN MIRRORS ont pris le problème à bras-le-corps et évoluent, ainsi, du Metal mélodique de Seven Years, à une formule plus costaude sur The Universal Disease. Sans non plus voyager d’un extrême à l’autre, les Haut-Savoyards affichent, grâce à ce renouveau sonore, une maturité certaine qui se dévoile dans un mariage astucieux de mélodies accrocheuses et d’une rythmique agressive. Et ce, aidé par un des meilleurs studios finlandais, c’est dire si le quintette est vraiment aller au fond des choses, en revenant sur les terres d’origine. Entretien avec François donc, qui nous apporte davantage de précisions sur la mentalité actuelle du groupe, et ses ambitions.

Line-up
: François Guichard (Chant, guitare), Florian Didier (Guitare, backings), Vann Eymery (Claviers), Guillaume Vidal (Basse), Julien Racine (Batterie)

Discographie : Seven Years (Album - 2009), Strong Enough (EP - 2010), The Universal Disease (Album - 2012)



Metal-Impact. Bonjour les BROKEN MIRRORS ! Je suis Antoine (alias CyberIF.), du webzine Metal Impact. Merci d’avoir accepté cette interview. Pour commencer, et comme il s’agit de votre première apparition en nos pages, je vous invite à présenter succinctement votre groupe.
François Guichard. Hello Antoine ! Nous sommes un groupe issu de la région d’Annecy en Haute-Savoie. Le groupe, nous l’avons fondé durant l’été 2007 avec Guillaume, que je connais depuis le collège. Vann et Florian nous ont alors vite rejoints car ils jouaient déjà ensemble dans une autre formation à l’époque. En 2008, nous enregistrons notre première démo, puis commençons à travailler sur notre premier album qui voit le jour en mai 2009. Par la suite, nous nous sommes remis au travail et avons enregistré, en 2010, l’EP Strong Enough qui fait office de prélude à notre nouvel album : The Universal Disease.

MI. Votre second album sort à la fin du mois, comment vous sentez-vous ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
François. On est tous très impatients ! Ça fait deux ans que nous préparons cette sortie, cela représente l’aboutissement de deux années de travail pour le groupe. Je pense que cet album marque une véritable étape de maturité musicale. Nous avons réussi à nous engager dans un créneau, à orienter notre musique vers ce qu’elle signifie pour nous.

MI. Lorsque vous avez proposé l’EP Strong Enough (en 2010), vous l’annonciez comme une transition vers la musique à laquelle vous aspiriez. Avez-vous atteint votre objectif avec The Universal Disease ?
François. Les titres choisis pour cet EP ne l’ont pas été de manière anodine ; nous avons voulu présenter ceux qui, sans se détacher complètement, marquaient bel et bien une véritable rupture avec le précédent opus. Plus sombre, plus rentre dedans, je dirais que l’objectif était, au départ, la mélodie au service de la puissance. L’erreur que l’on nous a beaucoup reprochée, au niveau de Seven Years, est d’avoir tout misé sur la carte de la mélodie, quitte à parfois rendre les compositions brouillonnes. L’objectif qui s’est amorcé sur Strong Enough était donc d’épurer nos morceaux, de conserver ce côté mélodique, mais de le rendre bien plus offensif. Réussite ou pas, c’est à ceux qui écouteront l’album d’en juger.

MI. . Moins de claviers et d’aspects Heavy/Power, une rythmique bien plus agressive avec les vocaux qui suivent de leur hargne. Comment vous y êtes-vous pris pour retravailler votre son, et pourquoi vous être orientés vers ce côté-ci de l’équation ?
François. Comme je te le disais précédemment, l’évacuation de ces aspects s’est faite naturellement. En voulant épurer notre musique, nous avons dû retirer tout ce qui était de trop, tout ce qui nous paraissait superflu. Nous avons eu à cœur de construire les morceaux autour d’une rythmique forte et aussi originale que possible. Nous avons choisi cette direction tout simplement parce que c’est celle qui nous plaisait, celle qui nous faisait envie.

MI. Quels ont été les groupes qui vous ont influencés lors de la création de cette nouvelle direction musicale ?
François. Cette question est tellement vaste ! Je ne saurais répondre pour les autres mais, personnellement, je dirais que, durant la composition, j’ai été influencé par tout ce que j’écoutais. Pour te donner un aperçu : DEEP PURPLE, AEROSMITH, LAMB OF GOD, DARK FUNERAL, EMPEROR, HER NAME IN BLOOD, SLAYER, GOJIRA, GUN’S N ROSES…

MI. Pour le coup, avez-vous conservé le même processus de composition que sur Seven Years ?
François. Oui, nous composons globalement de la même manière. À savoir que l’un de nous compose un morceau de son côté, nous le répétons ensuite ensemble, puis nous participons tous à l’arrangement ou la réécriture de certaines parties.

MI. Depuis votre premier disque, un petit changement s’est opéré dans le line-up, avec l’arrivée de Julien en remplacement de Loïc. Son jeu apparaît bien plus explosif, mais sans taper à tout va, et tout en sachant se réfréner si besoin est. Concrètement, sa venue a-t-elle profité à cette orientation plus extrême de votre nouvel album ?
François. L’arrivée de Julien à la batterie fut effectivement un sacré changement dans le groupe, mais je pense que cela est ressenti par la plupart des formations au moment d’un changement de line-up. Après, son arrivée s’est vraiment bien passée ; il nous a été recommandé par Dominique Leurquin, avec qui il jouait dans INNER VISIONS. Il a donc rejoint le groupe peu de temps après que nous nous soyons séparés de Loïc. Sa venue a également été très bénéfique à l’ensemble du groupe puisqu’il avait son propre bagage musical, très axé Deathcore, ce qui collait parfaitement avec l’orientation que prenait la formation, plus extrême, plus directe.

MI. L’enregistrement de ce disque s’est déroulé au Hiroshima Studio. Avec qui avez-vous travaillé et qu’est-ce qui a orienté votre choix ? Auriez-vous quelques anecdotes à partager ?
François. Pour ce nouvel album, nous avons choisi de travaillé au Hiroshima Studio, avec Arnaud Ménard, que nous avons rencontré au cours de notre tournée de 2010, puisqu’il faisait partie du groupe ALKEMYST avec qui nous tournions. Il nous a fait écouter son boulot entre les dates, on en a pas mal discuté et avons finalement choisi de lui confier ce travail.
Ce qui nous a orienté vers lui, c’est qu’il s’agit d’une personne aux multiples talents, c’est un excellent ingé son, toujours à la recherche d’une certaine perfection, et faisant preuve d’une rigueur impressionnante dans son travail, là où beaucoup d’autres ont tendance à un certain laxisme. Preuve en est de son appréciation : il est intervenu à différents niveaux dans la production de la plupart des albums de groupes de la région tels qu’OSIRION, BLACK RAIN, INSOMNY, FURTHER DIMENSION, BLACKLODGE, PAVILLON ROUGE…
Nous avons hélas, en commun, une anecdote qui nous a complètement tués ! Le fait est que, tout comme pour son groupe ALKEMYST, le disque dur contenant les sauvegardes de notre enregistrement a grillé pendant un transfert de…sauvegarde… Il ne manquait alors plus que le chant, nous avions sauvé les prises de batterie sur un autre disque mais avons dû réenregistrer tout le reste. Notre dernier album a donc été enregistré, pour ainsi dire, deux fois !

MI. Pareillement, pour le mastering vous êtes restés en Finlande mais avez préféré confier le travail au Tainted Studio, au lieu du Finnvox. Une raison particulière ? Avez-vous effectué le déplacement cette fois ?
François. Pour le mastering, c’est là que nous avons passé le plus de temps dans notre sélection. Nous avons écouté des dizaines d’albums de studios différents afin de choisir celui qui nous correspondrait le mieux. Finalement, c’est par le forum d’Andy Sneap (ARCH ENEMY, MEGADEATH…) qu’Arnaud, qui travaillait encore sur le mixage, est entré en contact avec ce Finlandais dont le travail nous a tout de suite séduits. Nous n’avons pas eu besoin de nous déplacer car avec lui nous avions une parfaite communication, nous échangions pendant environ une demi-heure tous les jours et partagions nos impressions sur son avancement jusqu’à en être pleinement satisfaits.

MI. Au final, vous semblez avoir fait les bons choix car la qualité sonore de cet album est excellente : très nette avec la place pour toutes les lignes, sans pour autant sonner trop mécanique. Bien joué ! J’ai particulièrement apprécié le travail réalisé sur le rendu de la basse, bien trop souvent éclipsée, et qui fait des merveilles sur un titre comme « Aquarius », par exemple.
François. De ce point de vue-là, nous sommes véritablement satisfaits ! Après, tout est question de goûts en la matière, mais je dirais que, vis-à-vis du résultat que nous voulions obtenir pour notre musique, cette collaboration franco-finlandaise s’est révélée payante, car nous avons eu la chance de travailler avec deux personnes qui ont su cerner nos besoins et s’y adapter du début à la fin.
Pour ce qui est de la basse, on nous a beaucoup reproché, dans le précédent opus, de l’avoir sous-mixée ; elle est aujourd’hui beaucoup plus mise en avant et cela donne un bien meilleur ressenti de la musique.

MI. À quel point avez-vous retravaillé les deux titres de l’EP pour qu’ils collent à votre nouveau son ? En outre, « Strong Enough » se voit greffer d’une introduction supplémentaire, qui fait également office d’ouverture à l’album. C’était plus intéressant que de devoir créer une nouvelle plage à part ?
François. Pour adapter les morceaux au reste de l’album, nous avons dû réarranger certaines choses et faire, là également, un travail d’épuration. Pour « Strong Enough » par exemple, nous avons retravaillé la plupart des sonorités du clavier et choisi de remplacer certaines lignes qui ne collaient pas assez à l’univers du reste du CD. Pour ce qui est de l’intro, nous voulions arriver à créer une sorte d’ambiance, plonger l’auditeur dans notre univers et capter l’attention. Pour autant, nous ne voulions pas d’une longue intro qui n’aurait pas eu sa place sur ce disque, et c’est pourquoi nous avons choisi de reprendre et décliner le thème du morceau en ouverture.

MI. Les claviers ont aussi gagné en substance, avec tantôt des nappes sombres et presque religieuses, de simples apports mélodiques, ou bien de belles dégringolades enchanteresses qui laissent paraître un esprit bien festif (« Anthropophobia »). Comment décidez-vous des différentes interventions de cet instrument qui peut vite devenir pompeux dans son emploi ?
François. Le clavier, et notamment sa place au sein des compositions, a été l’un des principaux défis pour nous. Le fait est que : trop de clavier avait tendance à noyer le morceau, et qu’il fallait également doser l’utilisation de celui-ci selon le rendu que l’on voulait obtenir. Là-dessus, je dirais que le gros du travail appartient à Vann, qui a revu toutes ses parties, les modifiant parfois même au moment de les enregistrer, avec toujours cet objectif en tête de mélodie au service de la puissance, et non l’inverse.

MI. « Nightmare In Mind » a été découpée en deux parties, pourtant successives dans la tracklist. Est-ce une décision faite en prévision des concerts ou bien pour ne pas décourager les auditeurs devant un titre de 12 minutes ?
François. Ni l’un ni l’autre. En fait, les deux morceaux forment un tout, que ce soit au niveau de l’ambiance, du thème… mais après plusieurs écoutes, nous avons fini par trouver que chacun pouvait aussi s’appréhender isolément. Nous avons donc préféré marquer une séparation entre les deux afin de faire ressortir cet aspect.
Et puis, il est vrai que dans notre style, et même dans le Metal en général, il faut être un excellent compositeur pour arriver à écrire un morceau de douze minutes qui retienne toute l’attention. Je ne pense pas en être capable, et cette coupure permet aussi de s’arrêter sur chacune des parties, de marquer une pause.

MI. Y a-t-il une composition dont vous êtes particulièrement fiers, ou une qui vous a bien fait galérer ?
François. Haha, à cette question je dirais que nous sommes tous fiers de l’album dans son entièreté, et je pense que ce doit être pareil pour la plupart des groupes qui sortent un disque. La sortie d’un disque, c’est l’aboutissement de longues heures de boulots et on ne peut pas avoir de regard objectif là-dessus. À tel point que mes morceaux préférés de l’album sont ceux que je n’ai pas composés !
Par contre, pour ce qui est de celui qui m’a le plus fait galérer, il s’agit de « Nightmare In Mind (Part I) » et notamment le passage central dont l’écriture s’est faite sur plusieurs mois. Pour résumer la chose, ce morceau fait partie d’un des premiers écrits mais s’est terminé juste avant d’entrer en studio.

MI. Parlez-moi un peu des bonus (disponibles sur quelle version de l’album ?). Pourquoi avoir écarté « Inner Ennemy », et d’où vous est venue l’idée de reprendre « Beat It » de Michael Jackson ?
François. Au niveau des bonus, « Beat It » est la reprise que nous avons choisie juste parce que nous aimons bien reprendre un morceau qui, bien souvent, ne vient pas du Metal.
Pour « Inner Enemy », ce morceau ne figure que sur l’édition digipack et est un bonus très particulier. Il s’agit d’un titre entièrement écrit et composé par Vann. Cette piste est dédiée à son père, décédé juste avant l’enregistrement de l’album. C’était pour nous un parfait moyen de lui rendre un petit hommage.

MI. Parlons un peu de la forme maintenant. Vous ne trouvez pas que votre pochette tend plus à rappeler la scène Metal à chanteuse ? Qui en est l’illustrateur ?
François. Hmm, question difficile. Je ne connais pas très bien la scène Metal à chanteuse, je dirais que, dans tous les cas, elle reflète bien le thème et l’album dans son ensemble. Les illustrations sont de Christophe Frésard chez Karma Orange (www.karmaorange.com), avec qui nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler, un mec super sympa et vraiment à l’écoute.

MI. Vous semblez vous être pas mal éloignés de l’idée du miroir des débuts. Comment votre artwork se connecte-t-il à vos textes ? Quels sont les thèmes que vous abordez ?
François. Pas tellement selon moi, l’idée de dualité reste très présente dans nos visuels, cette femme aux deux visages, le travail sur deux tons de couleurs… Nous avons cherché à retranscrire notre identité au travers du visuel. Pour l’artwork, chacune des pages du livret est illustrée en rapport avec le sujet de la chanson. Parfois cela paraîtra évident, d’autre fois il faudra chercher un peu plus, mais nous avons vraiment pris soin de faire coller les visuels aux différents thèmes de cet album. Parmi ceux-ci, on retrouve tous ceux qui font cette "maladie universelle" : l’humanité, l’amour, la guerre, la folie, la drogue…

MI. Je constate également une refonte du logo. Qui s’est chargé de le redessiner ? En quoi vous correspond-il mieux désormais ?
François. Le logo est également le travail de Christophe. On voulait quelque chose qui nous corresponde encore un peu plus, plus sale, plus percutant ! (et j’en connais au moins un qui va me faire regretter cette phrase (rires)).

MI. Si je ne me trompe pas, vous avez fini par dévoiler tous les morceaux de The Universal Disease via les réseaux sociaux. N’est-ce pas un choix délicat ?
François. Nous avions envie de faire découvrir aux gens nos nouveaux morceaux. Et si la question est "délicat" dans le sens du téléchargement et autres, je pense que de toute façon, si ce n’est pas déjà fait, l’album se retrouvera en téléchargement juste après sa sortie. De nos jours, les gens qui achètent les albums d’un groupe comme le nôtre, c’est avant tout pour nous manifester du soutien et nous faire avancer. Plus personne n’est obligé d’acheter un CD maintenant, on trouve tout gratuitement sur le net ; alors quand on achète, c’est déjà parce que l’on aime avoir un objet avec un son de bonne qualité entre les mains, et parce que l’on veut soutenir un groupe que l’on aime bien.
Pour ce qui est des titres actuellement en téléchargement sur notre page, c’était notre manière à nous de remercier les gens qui nous suivent et nous aident à promouvoir notre groupe.

MI. J’ai vu que vous aviez lancé un concours pour faire gagner votre disque toutes les semaines. C’est plutôt une chouette initiative. Y a-t-il un mobile précis derrière ce geste ?
François. Pas vraiment. Comme je viens de le dire, juste l’envie de faire plaisir à ceux qui nous suivent.

MI. Dans le même domaine, vous proposez au public de choisir sa setlist via votre page Facebook. Ne pensez-vous pas que cela dénature un peu la surprise de découvrir les titres en live (pour ceux qui ne consultent pas encore setlist.fm la veille pour apprendre les refrains par coeur) ?
François. En fait, il s’agissait là d’une initiative portant uniquement sur les morceaux de notre premier album, Seven Years. Nous avons voulu faire participer notre public dans le sens où nous hésitions encore sur le choix des morceaux de cet opus qui allaient faire partie des prochaines setlist. Mais ceci dit, l’effet de surprise devrait demeurer puisque nous avons prévu différents sets pour les prochains concerts. Et puis nous ne sommes pas METALLICA, les gens ne connaissent pas nos morceaux par cœur et beaucoup nous découvrent en venant nous voir, donc je pense que le côté surprise est tout de même là.

MI. En parlant de shows, vous en avez déjà enchaîné un bon paquet. Quelle expérience en retenez-vous ? Quelles ont été vos meilleures et pires dates ?
François. Dans 99% des cas, il n’en ressort que du positif, que ce soit au niveau des rencontres, des scènes, de tout ce qui se passe sur la route… Nous sommes toujours cette même bande de potes qui s’éclatent depuis le début. Je pense que c’est l’aspect le plus sympa de cette aventure, de la vivre avec de vrais potes qui se connaissent depuis l’époque du collège/lycée et qui continuent de s’amuser en concert !
Pour ma part, nos meilleures dates sont celles effectuées durant la tournée de 2010, avec un super public dans toutes les villes où nous sommes passés. Pour autant, le public ne fait pas tout et quand on tombe sur une organisation douteuse, cela peut vite tourner au cauchemar, comme à Munich, dernière date de la tournée 2010, où le patron de la salle a tenté de nous arnaquer. Mais cela reste anecdotique et, comme je le disais c’est le positif qui prime la plupart du temps.

MI. Il y a même une application pour portable pour vous suivre. Que retrouve-t-on dedans et comment s’est fait le développement ?
François. Nous avons eu cette idée il y a peu de temps, car avec les smartphones, internet est maintenant partout, et nous voulions pouvoir créer un accès direct au groupe. Il s’agit d’une petite application sans prétention qui regroupe des morceaux, des photos, des infos, les dates de concert… bref l’essentiel de ce qui touche la vie du groupe.

MI. Et en dehors de BROKEN MIRRORS, vous avez d’autres formations ?
François. Julien est batteur dans trois autres groupes : BEHIND CYLINDER (Deathcore), BACKDAWN (Thrash) et ETERNAL FLIGHT (Power). Vann et Flo composent également chacun de leurs côtés, pour des projets personnels. Pour ma part, je ne voulais pas le faire jusque récemment, par peur de manquer temps vis-à-vis d’un autre projet. Mais après l’enregistrement de l’album, on m’a proposé de rejoindre son groupe, DEATHCODE SOCIETY, qui est exactement le genre de groupe dont j’ai toujours voulu faire partie. J’ai longtemps tenté de monter des formations Black Metal sans jamais y parvenir et c’était l’opportunité de réaliser un vieux fantasme, d’autant plus que ses influences en la matière sont très proches des miennes.

MI. Et la dernière question. Citez-moi votre moment favori, et déception, de 2011, ainsi que vos attentes pour 2012 ?
François. Notre meilleur moment pour 2011, c’est le moment où nous avons reçu le mastering de l’album… le pire, c’est quand nous avons dû le réenregistrer ! Sinon, pour 2012, nous n’avons qu’une seule attente : continuer à nous éclater tout en faisant de nouvelles rencontres !

MI. En définitive, merci d’avoir pris le temps de répondre à mon éventail d’interrogations. Je vous souhaite une bonne continuation et espère que la sortie de The Universal Disease sera fructueuse. A bientôt sur la route !
François. Merci pour ton aide, à bientôt sur les routes !


Ajouté :  Lundi 12 Mars 2012
Intervieweur :  CyberIF.
Lien en relation:  Broken Mirrors Website
Hits: 11331
  
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